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Accueil du site > Tribune Libre > Témoignage d’éveil de Kundalini et de Near Death Experience

Témoignage d’éveil de Kundalini et de Near Death Experience

Bonjour, parce qu’on me l’a demandé, je propose à votre attention mon témoignage, et rien n’est plus paradoxal que d’écrire aussi sincèrement et explicite que possible ce que soi-même on ne croirait pas si l’on ne l’avait pas vécu, concernant ce que bien des années après j’ai appris que l’on nommait NDE, et éveil de Kundalini, mot dont je n’apprécie pas le référentiel trop éloigné de ma culture occidentale, trop propice aux interprétations tronquées. Je préfère la définition plus explicite d’extension des champs de conscience et de leur espace liminal.

 

Ceci n’est pas un article pour vouloir faire croire à, je n’ai pas d’espoirs à vendre ni de diatribes sur l’énergie d’amour, ni besoin d’être cru ou d’être plaint, ni de ne fascination pour le paranormal, chacun à son heure meurt un jour et constate par lui-même la différence entre l’idée que l’on se fait de l’après vie de son vivant et le moment où on y est, dans l’après.

 Je ne revendique que le fait que "c’est ce qui m’est arrivé", que cela se vit avec la même impression d’être vécu que la "normalité", en plus intense, et que même si c’est très rare, un humain averti et soucieux des siens peut en tenir compte sans excès, et quelqu’un d’impliqué lira ces lignes autrement.

 Je me répète, si cela ne m’était pas arrivé, si cela ne faisait pas partie de ma vie depuis, je ne me croirais pas, m’en méfierais et même m’en moquerais. Selon moi, aussi sentencieux que cela puisse paraître, tous les sujets concernant les médiums, le new age, les "réincarnationistes" divers et avariés, les sectes, les religions et autres expériences sont d’abord à considérer, et encore maintenant, comme des probables délires de mythomanes parfois sincèrement dans l’erreur, un certain business de vendeurs d’accessoires pour orgueils en quête de super pouvoir, des arnaques méprisables ou la sincère prise en charge, autant qu’humainement possible, des personnes fragilisées par le chagrin et le besoin d’espoir.

 Et je suis bien placé pour savoir à quel point je peu écrire un témoignage complètement bidon en m’inspirant de ce qui a été écrit par d’autres ou comment mu par le besoin d’argent on peu se convaincre d’être obligé de tenir des propos sans preuves avec autorité ou bagout.

 Non, j’écris cet article, je me replonge dans la mémoire des plus traumatiques moments de ma vie , en rechignant, parce que ce qui arrive à un humain peu arriver à d’autres, et si ce n’est vous, peut-être un proche, un membre de la famille, un jour, même si il faut avoir conscience que c’est assez rare. Aussi, cet article à pour motivation de départ " un humain averti en vaux deux le cas échéant ", et rien d’autre.

 J’avais a peine vingts ans en 94 quand cela a commencé, je faisais du jeu de rôle, je fumais des joints, j’étais de banlieue, forcément un peu ado mytho et sans rien de particulier, et aujourd’hui je vis avec presque RSA rien.

 Aussi quiconque n’a pas envie de croire la suite a de bons préjugés utiles pour le faire. Je ferai juste remarquer que j’écris sous un surnom connu par mes proches IRL, sur un site gratuit. Je n’ai rien à vendre ni vocation de gourou ou de cobaye, et j’ai d’autres priorités au présent que de faire mon "virtuellement intéressant". Par contre c’est effectivement une sorte de coming out d’un genre singulier et même si cela m’est pénible et potentiellement nuisible, je le fais, je vous livre ici mon témoignage, dans le flot des articles d’agoravox.

 Tout démarre par un rêve de juin 94 très impliquant avec une qualité visuelle qui dépasse la moyenne des souvenirs embrumés du petit matin. J’y pousse vers une porte mes proches et ma copine de l’époque, la referme puis me retourne vers un guéridon sur lequel un verre bouge tout seul, ce qui était un peu mon argument fétiche à l’époque, j’y croirais quand je verrais un verre bouger tout seul, avant de me regarder dans un miroir où mes yeux injectés pleurent des larmes de sang. Ce rêve m’a marqué par mon état fébrile à mon réveil et la netteté de son souvenir, que j’ai encore. J’avais profondément peur et me sentais comme un insecte insignifiant pris au piège d’une irrémédiable fatalité.

 Quelque semaine après, en juillet, a commencé la première crise. Je me suis couché, et bien qu’encore réveillé, j’ai soudain été saisi par l’immédiateté de présences médicales qui tout d’un coup me parlaient dans ma tête de mon opération. Surtout il ne faut pas bouger ni fermer les yeux me disait ce que j’entendais comme une voix de médecin pendant que je sentais sur mes bras l’introduction d’aiguilles invisibles.

Le but de l’opération était de me changer le cerveau. Je n’ai a aucun moment pris même le risque de penser que ce n’était pas réel tant la peur a guidé mes réactions. Je ne comprenais pas, et surtout cela semblait si réaliste. Aucun détail n’étant ostensiblement irréel, pas de dragons, d’épée laser, rien ne m’a permis de tilter sur le caractère délirant de cette crise, au contraire tout semblait très sérieux.

 Je ne peux décrire qu’avec peines les sensations d’incisions sur mon front, sur mon crâne, ces ressentis de petits tuyaux sous mes yeux qui péniblement faisait circuler des granulés que je sentais m’écorcher les nerfs optiques, comme si c’était une forme de purge de tuyaux encrassés. Mes doigts crispés au bout de mes bras paralysés, et la peur animal qui m’a littéralement submergé quand j’ai senti comme si on me soulevait la calotte crânienne. J’avais beau essayer d’obéir, inexorablement je clignais des yeux, alors les voix s’emballaient, l’ambiance générale de ce cauchemar éveillé tournait à une mauvaise scène d’urgence, et la voix de médecin sur un ton autoritaire m’expliquait que si je n’y arrivais pas, j’allais mourir.

 La peur m’envahissait encore davantage, finalement un "fil" était renoué autour de ma tête, les voix se calmaient un peu et le cycle des sensations douloureuses reprenait de plus belle, nouveau clignement des yeux, et l’urgence reprenait, la mort m’était annoncée, etc... Cela s’est passé d’environ minuit a 8 heure du matin, temps pendant lequel chaque quart d’heure à peu près, j’avais le réveil dans l’angle du regard, et surtout pendant les premières heures, j’étais persuadé que ma vie était en jeu et que j’allais mourir pendant que des esprits médecins me "changeaient le cerveau."

 Ma petite amie de l’époque dormait à côté et était orpheline de père, et de ce qui me restait de conscience dans ce cauchemar, je puisais du courage pour supporter l’opération autant dans mon instinct de survie que dans le refus de mourir à côté d’elle, que de me vider dans ce lit pendant son sommeil, en passant évidemment par les pensées de ma famille en deuil, puis à l’usure, je ne puisais que dans mes souvenirs d’avoir déjà affronté telle ou telle situation, et de les avoir surmontées, moi et moi seul.

 J’étais loin de me douter que ce n’était qu’un début et que cela allait s’intensifier. Mais ce premier choc, je l’ai fini en hurlant à ma copine qu’il me fallait un miroir pour que je puisse " me re cristalliser le corps par la pensée sinon j’allais mourir", dernière solution délirante que mon esprit à bout de force avait trouvé en me souvenant d’une phrase sur jésus qui avait réussi sa résurrection en utilisant cette "méthode" dont je serais bien incapable de me rappeler dans quelle situation je l’ai entendue. En me regardant dans le miroir qu’elle me rapporta, j’avais les yeux injectés et faut-il préciser que mon couple de l’époque n’a pas survécu longtemps après son appel aux pompiers.

 On m’a diagnostiqué une petite crise de tétanie, le scanner n’a rien trouvé au cerveau, et ma peur d’être enfermé et mis sous camisole par les gentils psychologues a scellé mes lèvres sur le contenu de ma crise, pendant que j’entendais à la fois leurs questions et encore des voix dans ma tête. J’ai signé la décharge pour sortir l’aprés midi même, et j’ai fui aussi vite que possible prendre mes cachets de magnésium en dose forte.

 Les jours suivants j’étais sous le choc, j’entendais parfois des voix, je hurlais en pensée de me laisser, j’essayais de dialoguer de façon conciliante, puis de façon menaçante, et puis je finissais par maudire mon impuissance physique à ne pas pouvoir les frapper, les tuer, les faire saigner. Il n’y a aucun endroit, aucune fuite possible, à ce genre de situation, il y a victoire intérieur, retour à la "normalité viable" ou folie.

 En même temps je continuais, dans un mutisme profond, espérant qu’avec le temps et des vitamines, calcium, magnésium, cela passerait, mon déménagement dans mon premier appartement, qui fut l’endroit de la deuxième crise.

 Je n’avais pas anticipé du tout que dans ce nouveau logement, pas de téléphone, quasi personne ne connaissait ma nouvelle adresse, et ceux qui la connaissaient soit je ne voulais pas les voir, soit ils étaient en vacances. En même temps j’avais peur de devenir fou, de le rester ou de faire du mal aux autres, guidé par des voix dans ma tête. J’étais persuadé que de toute façon mes proches ne pouvaient rien pour moi et que je devais mourir seul ou survivre intérieurement debout. Aussi sous bien des aspects, j’envisageais plutôt positivement cette solitude.

 La deuxième crise me frappa comme la première, a peine couché, cela a commencé par une paralysie suivie d’une incapacité a sortir mon attention de ce qui se passait dans ma tête. Je vais passer les détails pénibles de cette crise, je veux bien être témoin explicite mais pas masochiste, alors disons qu’elle a durée 3 jours et que j’ai passé une demi journée à ramper de mon lit jusqu’à mon frigo, entre deux paralysies, visions et ententes de voix, quand ce qui restait d’instinct me rappelait que j’avais faim et soif et que j’allais mourir si je ne bougeais pas.

 Chaque centimètre était une souffrance, je rampais dès que je reprenais conscience que j’étais en train de mourir, l’esprit complètement tournée vers des visions, des conversations, des ressentis, des émotions, des sensations de circulations " d’énergie". Ma mâchoire se bloquait aussi, les "au secours" que je hurlais dans ma tête ne sortaient qu’inaudibles de ma bouche. Je pensais à des personnes réelles et j’entendais aussi leurs voix, ce qui aggravait encore mon trouble.

 Je demandais pourquoi et ne croyais en aucune réponse, j’avais la haine de ces esprits qui s’abattaient sur un faible tel que moi pour bousiller ma vie telle que je l’entendais, même quand ils me parlaient "amicalement". A bien des égards, le simple fait de les entendre et d’être entendu par ces voix parfois hostiles m’était insupportable. Quand l’espace de sa seule pensée dans sa tête est ainsi touché, cet espace si intime, on se sent comme violé, nié, bafoué, piétiné, trahi, sans aucune protection, sans aucun recul. Un chat acculé au pied du mur de la raison.

 Mais entre bien des moments où je me laissais mourir l’esprit vaincu avant de reprendre ma reptation, quand même et encore un peu, j’ai fini par attraper une brique de lait au bas de mon frigidaire, avec mes dents, après en avoir ouvert la porte avec ma tête, mes bras ne réagissant plus. Je me suis réveillé la joue dans le lait un moment suivant indéterminé, et j’ai trouvé suffisamment de mobilité à ce réveil pour foncer chancelant chez ma voisine d’à côté, étudiante, qui en me voyant si piteux, si maigre et si faible, m’a sauvé et fait à manger.

 Suite à ces deux crises, je n’ai plus jamais touché un joint, plus jamais laissé qui que ce soit toucher ma tête de ses mains sauf pour me couper les cheveux, je ne supporte pas d’avoir faim ou soif, je n’ai jamais passé de permis de peur de faire une crise au volant, et bien d’autres conséquences moins évidentes, comme avoir cassé toutes mes molaires à force de dormir en serrant les dents.

Mais le principale changement c’est que je me suis senti mourir suffisamment longtemps pour me détacher des échelles de valeurs " terrestre", dans le sens où je n’ai plus jamais motivé fortement mes efforts vers des acquisitions que de toute façon la mort allait me faire perdre et ne me seront d’aucune utilité comme je l’ai si bien compris pendant ces heures de tortures invisibles. Je suis devenu non un intellectuel mais quelqu’un de persuadé que c’est ce qu’il y a dans mon esprit qui me sera le plus certainement et inexorablement utile après ma prochaine mort "effective".

 Mais en conséquence de cette crise-là, je ne pouvais plus ni lire ni écrire, ni rester concentré, ma pensée était sautillante. Je m’entendais penser plus loin que mon front et incapable de la gérer. Il m’a fallu deux bonnes semaines pour m’en remettre un peu, pendant lesquelles j’ai à peu près tout essayé dans l’urgence, de dormir avec une croix au cas où j’étais possédé, à prendre des postures inhabituelles avec mon corps parce que j’avais remarqué que si je suivais ces sensations de circulation intérieure, elles me faisaient moins mal. Rien d’autre que la ferme résolution de ne pas mourir sans me battre ne m’a été utile.

 Et rien n’a fonctionné rapidement, pas plus que les hautes doses de magnésium calcium que je prenais au quotidien, ni mon retour autant que possible à des heures de sommeil et de repas normales. C’est au cours d’un après-midi d’aout que j’ai fait ce que bien des années plus tard j’ai comparé à une NDE sur certaines phases. Il était environ 15 heures, et j’étais désespéré, j’avais le sentiment que ma vie était foutue à 20 ans, que c’était " trop" et que la seule façon d’affronter cela debout intérieurement, était d’aller me coucher et " d’y retourner une bonne fois pour toute, quitte à crever".

 J’ai senti comme une piqûre d’anesthésie avec un liquide froid circulant dans mes veines, mais pour être précis, pas dans le même bras que dans mon souvenir de dernière réelle anesthésie. Je me souviens de ce détail parce que j’avais commencé à élaborer la possibilité que j’étais victime de souvenirs, et peut-être que la première crise était le souvenir de "mon accouchement" et des deux première années de ma vie, ou d’autres moments imprimés dans mon cerveau mais non accessibles à ma mémoire consciente.

 Et d’une manière général, mon comportement était effectivement identique à celui d’un bébé après accouchement, complètement apeuré, criant, geignant, pleurant, à la merci de présences et de voix, jusqu’à petit à petit, en de de longue années, s’habituer à vivre debout en conscience dans un espace plus grand et plus complexe que le ventre de sa mère. Encore bien plus tard, quand j’ai lu le passage sur les "deux fois nés", la deuxième étant par l’esprit, que l’on trouve dans la bible, je me suis senti concerné, avec du recul néanmoins, mais concerné.

 J’ai développé, tant que je me sentais fragile, un rejet hostile de toute lecture religieuse, mystique ou paranormale et de toute personne qui en fait un métier ou des convictions de naïfs ignorants à quel point cela fait mal, rejet devenu recul critique. j’ai failli mourir à cause de "ça" et je suis encore persuadé que plus bigot, mystico ou psycho exalté, je serais effectivement mort ou fou, là où ce sont mes tripes et la rage de mes vingts ans qui m’ont maintenu le plus certainement en volonté de vivre.

 Néanmoins suite à cette "anesthésie", je me suis réveillé conscient, flottant et spectateur de mon corps que je distinguais terne et sans attrait comparé à l’espace qui m’entourait. Mes constats sur le moment sont d’abord le calme intérieur retrouvé et l’absence de conscience corporel, ni faim ni soif ni toucher, etc... J’ai fait le raisonnement suivant : je suis en "astral", c’est donc vrai, donc mon âme vient bien de quelque part, j’ai forcément une maison, un chez moi d’origine, un entre deux vies. Ce raisonnement est un peu naïf mais j’étais persuadé sur l’instant qu’il n’y avait que là où je pouvais trouver la vérité sur le pourquoi il a fallu que cela me tombe dessus et comment y remédier.

 Très rapidement je me suis mis à me quasi téléporter pour me retrouver flottant au dessus d’une plage de "sable" bleue électrique mue par un léger vent . Là j’ai constaté l’étonnante qualité visuelle. Je suis myope et je distinguais nettement chaque grain de sable. En comparaison, ce serait comme être devant un écran haute résolution, englobant toute la vision, et distinguer nettement chaque pixel tout en appréciant simultanément l’image dans son ensemble.

 J’ai senti que cela m’empêchait d’avancer et j’ai utilisé ma volonté pour forcer le passage. Le sable me surprit en réagissant et en s’écartant lentement d’une sorte de grande porte blasonnée en pierre de "marbre bleu"aux zébrures dorées, enfouie sous lui. J’étais impérieusement motivé par l’envie de passer, persuadé que là seul je serais en mesure de savoir pourquoi et de changer ça, et en même temps j’étais un peu spectateur étonné par l’endroit si réel et pourtant... Plus j’insistais plus j’avais l’impression de prendre l’ascendant sur moi même et d’être plus fort, de gagner en volume, un peu comme si ma conscience était une sorte de sphère et que j’en augmentais la surface de contact avec les vents qui dispersaient le sable.

 Je me souviens avoir pensé un instant que j’étais peut être mort ou devenu fou, et bizarrement cela m’a rassuré, parce que simultanément je me suis dit que si j’étais encore capable de me poser la question, là, devant ce paysage fantastique et dans ce contexte, c’est que j’avais encore ma conscience du réel "normal".

 Une voix amicale, le genre de voix que l’on "entend par le coeur" comme ferme et bien intentionnée, me dit alors, surgissant d’un peu nulle part, " il est peut-être un peu trop tôt", et ma volonté de passer la porte s’est stoppée net.

 Je retourne alors trés vite sans y mettre de volonté particulière là d’où je suis "parti" et me retrouve à nouveau flottant au-dessus de mon corps. Je prends le temps de regarder ma pièce vue du "plafond". Je la trouve rougeâtre, grise, triste, je n’ai aucune envie de retourner ni dans ce corps pour lequel je n’éprouve rien si ce n’est que je sais qu’il est le mien, ni dans cette galère. Mais je remarque un détail. Mon coin de couette est replié sur le lit à côté de ma jambe gauche, détail certes anodin mais dont je suis encore persuadé que je ne l’avais pas vu avant de me coucher ni en me couchant, et qui s’est avéré exact par la suite.

 Une sensation de tourbillon a commencé, j’ai senti comme un ralentissement et me suis surpris à penser que le réel terrestre était une forme de sédimentation de la pensée "d’en haut.", une pensée "énergie" qui ralentie, devient le réel. Puis j’ai un instant la conscience "entre mes pieds", je "vois mes talons", puis enfin je lève les yeux, et me sent calme pendant quelques longues secondes alors que je n’entends pas mon coeur battre et mon corps ne bouge pas. J’ai le sentiment qu’après tout ce que j’avais traversé, si je devais mourir ce serait déjà fait, mais pas là, pas maintenant, et mon coeur repart.

 En modifiant ma perception du réel, en ouvrant des possibilités, ces crises et leurs suites ont modifié ma façon d’orienter ma vie, et évidemment induit de nombreux paramètres comme faire attention a mon état d’esprit et prendre " soin de mon âme" à la grec, tout en orientant mes efforts vers ce qui est considéré comme rationnel à la fiabilité avérée, mue par la peur d’être ou de devenir fou, peur aiguillonnée par la présence, cyclique depuis, de visions, de petites crises, d’entente de voix, et d’autres phénomènes que l’on englobe dans les "vues de l’esprit", à l’utilité et à l’intérêt variable, voire inexistant, mais à fournir à son esprit critique avant d’en tirer des conclusions.

 Quitte a me remémorer ce qui a douloureusement et profondément changé ma vie telle que je la pensais avant, je veux finir ce témoignage de manière utile, aussi savoir que des douleurs peuvent être ressenties "réellement" et avoir une influence sur la vie d’un proche sans laisser aucune cicatrice visible, aucune trace, est possible, cela arrive, et ma prise de sang de l’époque n’indiquait ni alcool ni drogues. Puis ce proche peut s’éloigner, s’enfermer dans le mutisme distant, dans le devoir cacher la vérité de peur d’être... puis se réfugier dans le parler de tout sauf de ça en société tout en menant Sa quête, celle d’apprendre à vivre avec ça. Et ce pendant des années à l’insu de tous. Aussi, attention aimante et patience bienveillante ne sont pas les pires réflèxe pour un proche . Un jour, comme maintenant au travers de cet article, la vérité perçue est dite.

 Et si lecteur qui en passe réellement par là aujourd’hui ou demain, tu arrives sur ces lignes, le hasard est parfois bien fait, si cela te fait la même chose qu’à moi le jour où j’ai percuté que je n’étais pas le seul à qui "cela arrive" ou en qui cela "se réveille" ni au présent ni au cours des siècles passés, alors sache que des issues pour vivre avec ça, pas sous vivre, sans se soumettre ni aux voix, ni à des mauvaises médecines psycho balbutiantes ou encore guider ses pas fragiles vers des directions rassurantes en façade mais finalement aliénantes ou malsaines en cuisine, existent. Il y a une vie mentalement adulte et intéressante à vivre même après avoir vécu "ça" et même au RSA, et de celle qui reste dans la société "normale", même si ce vécu est ultra minoritaire et singulier.

 Mais pour y arriver, ce seront mes seuls conseils, surtout si tu es encore dedans et aussi ignorant que moi à l’époque, il faut suivre son instinct de survie et lui seul, exister en soi, au présent, là maintenant, envers et malgré tout, jusqu’au bout, en refusant d’obéir à autre chose qu’à tes propres décisions prises en conscience critique. Si tu craques, si tu ne sais plus quoi faire du temps de ta vie, tu trouveras toujours "une voix" pour te donner une direction qui l’arrange plus que toi, qu’elle vienne d’ici bas ou pas, alors décide.

 

 Amicalement, barbouse.

PS : C’est dans le terreau de la question que l’on estime le germe de la réponse.

 


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119 réactions à cet article    


  • arturh 24 août 2009 10:30

    Ceci n’est pas une NDE.

    C’est un abus de langage que d’utiliser cette expression.

    Votre autodiagnostic « C’est au cours d’un après-midi d’aout que j’ai fait ce que bien des années plus tard j’ai comparé à une NDE » ne vaut rien.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 10:46

      bonjour,

      si je reprend les termes choisies pour décrire les étapes des NDE, vous qui semblez plus expert que moi, décorporation, vue de son propre corps, déplacement rapide, atteinte d’une limite et entente de voie, 

      aussi, lorsque je l’ai lu il y a de cela déja quelques années, je me suis dit qu’il y avais des similitudes, et que je suis bien incapable de savoir si j’ai fait un léger arrêt cardiaque ou pas pendant ce temps, mais capable de me rendre compte que mon coeur ne battais pas a son rythme normal a mon « retour »,

      mais sur le fond, je m’en fou complètement que l’on appel cela NDE, la seule chose qui m’importais sur le moment comme maintenant c’est le comment vivre après ça et avec ça. 

      Et puis pour l’abus de langage, dans ce domaine la façon dont on nomme les choses étant tellement multi référentiel et multi culturel que je trouve votre réaction d’un purisme mal placé.

      mais oui, je ne parle pas de lumière et de tunnel, vous êtes un peu perdu peut être...

      amicalement, barbouse.


    • Iokanaan 24 août 2009 11:25

      @ arturh 

      « Votre autodiagnostic « C’est au cours d’un après-midi d’aout que j’ai fait ce que bien des années plus tard j’ai comparé à une NDE » ne vaut rien. » : dites donc vous en savez des choses ! Pourtant, il me semble que la première eds leçons à tirer de l’intérêt que l’on peut porter - de gré ou de force - à des questions et des approches des choses disons « hors normes », c’est l’humilité, lo’ouverture d’esprit, à ce que vit l’autre... Et l’écoute. 

      Je me demande bien du haut de quelle science - ou des tréfonds de quel orgueil - vous vous permettez d’être aussi catégorique et sans appel. Par ailleurs, je vous trouve bien irrespectueux et bien arrogant. 


    • arturh 24 août 2009 13:12

      Soyons sérieux. Pour qu’il y ait NDE, il faut au minimum qu’il y ait constat médical, un prsence médicale, où la prsences de témoins neutres à même de décrire la manifestation du phénomène d’un autre point de vue . Ne serait-ce que confirmer qu’il y a bien eu « mort clinique ».
       
      Que l’auteur ait eu l’impression de mourir est une chose. Qu’il soit cliniquement mort et ressucité, c’est autre chose qu’absolument personne ne peut s’autodiagnostiquer.

      On connaît ce qu’est dans la réalité l’expérience de la la NDE, relativement éloignée, par les sympômes habituellement décrits, de ce que raconte l’auteur. Ce dont parle l’auteur, c’est autre chose. C’est la raison pour laquelle je maintiens qu’associer ce qu’il a vécu à une NDE, le qualifier de NDE, est un abus de langage.

      L’auteur indique qu’il fuit le personnel médical. Il ne peut donc pas obtenir un diagnostic clair, pour autant qu’il existe, des symptomes qu’ils décrit. Ce qui nuit, selon moi, à la généralisation de cette expérience personnelle.


    • arturh 24 août 2009 13:20

      En plus il faut quand même signaler une chose qu’un intervenant évoque un peu plus bas

      Je ne voulais pas l’évoquer le premier pour ne pas faire peur à l’auteur de l’article, mais en le lisant, j’ai immédiatement pensé à la schizophénie. Les symptômes, du moins ce que j’en sais, y ressemblent.

      Or ce pourrait être grâve, contrairement à une NDE qui n’est qu’une expérience qui a une forte connotation mystique mais qui est sans conséquence sur le comportement fondamental de l’individu et sa perception de la réalité immédiate.

      C’est la raison pour laquelle qualifier ça ne NDE peut être rassurant d’un certain point de vue, mais d’une autre, tout aussi inquiétant...


    • sisyphe sisyphe 24 août 2009 13:48

      Par arturh (xxx.xxx.xxx.35) 24 août 10:30

      "Ceci n’est pas une NDE.

      C’est un abus de langage que d’utiliser cette expression.

      Votre autodiagnostic (...) ne vaut rien."

      Le grand mage arturh a parlé !

      Fort d’une expérience et d’une formation US exempte de tout reproche, sa parole ne peut être que d’évangile !

      Ô grand mage arturh, enseigne nous la vérité (traduite de l’américain)  !


    • arturh 24 août 2009 14:10

      Au moins avec vous le diagnostic n’est pas compliqué : sujet complètement délirant.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 14:48

      effectivement arthuh, soyons sérieux,

      je suis allez aux urgences, j’ai fait un scanner du cerveau, vous savez avec la petite piqure pour le liquide qui le rend visible, et des prises de sangs dont j’ai les résultats encore sur mon dossier médicale accessible avec ma petite carte vital. ils ont diagnostiqué une crise de tétanie issue d’un anormal taux de globule blanc. Rien d’autres, et renseignement pris plus tard, l’anormal taux de globules blanc peut tout aussi bien être issue de la crise elle même, une réaction de défense organique du corps en cas d’agression et d’un stress intense...

      Ensuite, je n’écris pas cet article pour le voir avalisé par la communauté scientifique comme fiable et vérifiable, cela ne l’est pas, et je n’ai pas d’a priori favorable sur les structures qui s’intéressent à la NDE, en font des livres, des conférences, etc... que mon témoignage ne leur serve pas est le cadet de mes soucis.

      Je revendique juste que cela m’est arrivé, comme ça et pas autrement, et donc que c’est une situation que l’on peut vivre, méconnue, avec conséquences lourdes sur le vivant, et qu’il n’est pas forcément inutile de le savoir le cas échéant.

      amicalement, barbouse.


    • sisyphe sisyphe 24 août 2009 14:55

      Par arturh (xxx.xxx.xxx.35) 24 août 14:10

      « Au moins avec vous le diagnostic n’est pas compliqué : sujet complètement délirant. »

      Bien pire, arturh, bien bien pire : communiste !!

      Tu es content ; tu peux t’agiter grâce au petit drapeau rouge ?

      Sérieux, mec, arrête de te la jouer ; tu n’y comprends rien à rien, et tu viens jouer les donneurs de leçons à propos de tout et de n’importe quoi.

      Arrête de jouer les cadors dominants, conditionné par l’impérialisme de ton pays référent, quand tu n’es que le pauvre toutou d’une meute aux ordres d’une idéologie prédatrice.


    • arturh 24 août 2009 15:33

      sisyphe, puisqu’on parle de fonctionnement du cerveau : à propos de vos délires verbeux où on retrouve tout et n’importe quoi et qui envahit complètement votre discours :

      « ... (Lacan) ... proposa... forclusion. Il entendait par là un ménanisme spécifique de la psychose, défini à partir de la paranoïa, consistant en un rejet primordial d’un signifiant fondamental hord de l’univers symbolique du sujet. Lacan distinguait ce mécanisme du refoulement en soulignant que, dans le premier cas, le signifiant forclos ou les signifiants qui le représentent n’appartiennent pas à l’inconscient du sujet mais font retour (dans le réèl) à l’occasion d’une hallucination ou d’un délire qui envahissent la parole ou la perception du sujet. »

      Elizabeth Roudineco
      Dictionnaire de la psychanalyse.
      Nouvelle édition augmentée.
      Fayard. 1997


    • Iokanaan 24 août 2009 15:46

      @ arthurh : 

      si vous faites une crise cardiaque au beau milieu d’un champs de brousaille, ça n’est pas l’absence de personnel médical pour le diadnostiquer qui invalidera le fait que vous êtes mort. Les états physiologiques désignés par les temes de vie et de mort sont totalement indépendants des administrations humaines supposées en avoir la gestion. Il en va de même pour une NDE. Ca n’est pas la présence d’un médecin ave un stéthoscope qui fait la NDE, c’est l’état effectif de passage d’un corps de vie à trépas et à vie à nouveau.

      Votre argument n’a pas de sens et votre arrogance pas de limite. 


    • arturh 24 août 2009 15:46

      barbouse, puisque vous faites l’effort de me répondre.

      Votre démarche est parfaitement compréhensible. Ma réponse tient à plusisurs choses. Je note d’abord que vous exprimez une peur, tout à fait compréhnsible. Or, cette peur, c’est aussi un signal que vous envoie... votre cerveau, dont il s’agit ici. A ce propos, j’ai également noté dans ce que vous racontez une peur, tout à fait compréhensible, de l’univers médical, en particulier psy.

      A ce sujet, je dis toujours la même chose. Alors qu’on confie assez facilement (et encore), ses petits bobos au premier généraliste, voire ses grands bobos aux premier spécialiste venus, ce dont vous parlez, c’est autre chose. Il en va de votre identité, de votre intégrité.

      Dans ce cas, si j’avais un conseil à vous donner, c’est le suivant, puisque vous mentionnez que vous avez une carte vitale. Comme ça vous donne la possibilité d’aller consulter des spécialistes sans avoir besoin de passer par un généraliste, ce qui est unique pour cette spécialité, mon conseil serait d’aller voir non pas un mais au moins cinq spécialistes. Où alors, si vous avez confiance en votre généraliste, lui demander une liste fournie de spécialistes, puis d’aller tous les voir. Et ensuite, si vous voulez pousser plus loin une recherche à caractère médical sur votre « cas », alors vous ferez votre choix, en confiance, ce qui est fondamental dans ce cas là...

      Bien à vous.


    • arturh 24 août 2009 16:10

      "... Ca n’est pas la présence d’un médecin ave un stéthoscope qui fait la NDE, c’est l’état effectif de passage d’un corps de vie à trépas et à vie à nouveau.

      Votre argument n’a pas de sens et votre arrogance pas de limite. « 

      Et qui peut constater qu’il y a eu passage effectif de vie à trépas ? Comment on fait pour le constater ? La personne qui l’a subi ? Ca »se sent" ? Ca se voit au premier coup d’oeil ?

      Ce ne sont pas des choses qui se décrêtent.
      Alors que ce soit un médecin où quiconque qui a été un minimum formé à la détecter, peut importe. Mais NDE a une signification bien précise.

      Quand vous parlez d’argument qui n’a pas de sens et d’arrogance sans limite, on voit que monsieur est connaisseur...


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 18:48

      a arthuh,

      je comprend parfaitement sur mon raisonnement sur on ne confie pas son intégrité, etc.. et justement, pas plus au psychanalyste et psychologue qu’au premier chaman ou médium venue, Ce sont des business qui reposent sur la crédulité des gens, lire le livre noir de la psychanalyse.

      et mue par l’impérieux besoin de trouver quelque chose qui fonctionne pour moi et la part de « selon moi » est importante dans ce type de situation. 

      visions que j’ai gardé, je considère toujours que ce sont des visions tronquées, caduque et interprétatives ( encore pire Lacan), et on ne va pas jouer à la roulette interprétative avec soi, on a besoin de véracité formel, stable, efficiente.

      je me suis confié à la lecture d’hommes sensiblement concerné par un vécu similaire, tel nieztche, platon, Descartes et a travers leurs prose j’ai compris qu’on pouvais vivre avec ça, pas leur ressembler ni faire la même chose, mais vivre avec ça, même si le crépusculaire des idoles a fini suicidé... et cela « m’a suffit » ; on méconnais la vertu de la lecture a remettre des choses en place dans l’esprit, cela n’est pas rentable.

      Un rabbin appel ça la « bibliothérapie », et sans être fan du mot, j’adhère au concept, lire de bon auteurs soigne ce genre de crise.

      et puis dans le pire des cas, il n’y a pas a s’inquiéter, les prisons françaises sont déjà remplies de personnes mentalement atteintes qui ont plus leur place en centre psycho clinique que pénitentiaire....


    • bob 24 août 2009 20:00

      @ arturh

      La schizophrenie possede un certains nombres de symptomes listes dans le DSM-4. Par ailleurs, une duree constante est necessaire pour qualifier un patient d’une telle affliction et cela ne guerit pas en un laps de temps aussi court. Une bouffee delirante aurait pu etre diagnostiquee davantage si l’on suit les symptomes decrit.


    • Alpo47 Alpo47 24 août 2009 20:33

      l’auteur,

      Vous êtes en contradiction. Vous cherchez des réponses, mais vous réfutez absolument et par avance ceux qui peuvent vous les apporter. Difficile en procédant ainsi...
      Nous sommes en France, dont les institutions et organismes liés ont pour habitude et stratégie de traiter de « secte » toute personne ou organisme qui s’écarte des idées communément admises. Ce n’est pas la réalité, seulement une manière de conserver leur mainmise.

      En tout cas, évitez absolument de raconter votre histoire à un psychiatre, sinon, vous aurez droit à la camisole chimique. Or, ce que vous vivez est « naturel »...


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 20:49

      oui c’est difficile mais plus safe que croire tout de premier abord et finir en légume.

      et puis, ce qui me fait sourire a moitié c’est que ça fait des années que je suis bien obligé de m’intéressé a ce sujet, a une époque où c’était trés méconnu, voir ignoré, et maintenant j’ai l’impression de lire des experts de la question qui trouve cela banal, alors que j’ai l’intime conviction que si c’était eux et pas moi, ils seraient nettement plus modéré sur les affirmations, beaucoup plus précautionneux, et qu’il ne se la jouerai pas blasé sans savoir de quoi il en retourne exactement aprés quelques lectures et convictions toutes faites.

      amicalement, barbouse. Ps, non, pas la camisole, non, mais lachez moi... maintenant que j’ai la phobie des blouses blanches, je m’entraine...


    • arturh 24 août 2009 20:59

      J’ai juste dit, comme un autre plus loin, que ça pouvait faire penser à la schizophrénie , je n’ai pas dit que c’est ça...

      maintenant, l’uteur a l’air de vouloir chosir un chemin solitaire (les livres) plutôt que de se confronter à d’autres... ça peut être une attitude de fuite devant la ralité que signale quelqu’un plus loin, quand il rejette systématiquement toute approche autre que la sienne. 

      moi jai réagit à son article immédiatement parce que je m’étais familiarisé à cette histoire de NDA quand c’était à la mode, il y a longtemps, et que, ce qu’il raconte peut à la rigueur y ressembler, mais ce n’est pas ça.

      Maintenant, ce qui m’a surtout frappé, c’est la peur qu’il exprime, mais qu’il ne relève pas, quand on lui en parle. Comme il finit par conclure avec des histoires plutôt morbides de dingues enfermés en prison, amha, on peut penser qu’il a raison d’avoir peur.

      Tant, en particulier, le refus de toute forme de thérapie (c’est les médecins qui sont dingues, pas moi !) ça commence à faire beaucoup. Le contact avec la réalité semble plus qu’incertain.


    • Philou017 Philou017 24 août 2009 22:33

      Barbouse : "maintenant j’ai l’impression de lire des experts de la question qui trouve cela banal, alors que j’ai l’intime conviction que si c’était eux et pas moi, ils seraient nettement plus modéré sur les affirmations, beaucoup plus précautionneux, et qu’il ne se la jouerai pas blasé sans savoir de quoi il en retourne exactement aprés quelques lectures et convictions toutes faites.« 

      Le fait est que votre expérience est assez banale par rapport à d’autres. Je pense en effet que votre voyage est un voyage astral.

      C’est à dire que l’homme est constitué de plusieurs corps : le corps physique, le corps énergétique, d’autres corps subtils et donc de votre corps astral. Celui-ci permet de »voyager« hors du corps, tout en restant relié à lui (par ce qu’on appelle la »corde d’argent« ). D’autres que vous ont raconté des voyages astraux autrement ébourriffants que le votre, d’où il ressort finalement que vous êtes assez »banal« .

      Plus étonnant est le »changement de cerveau« qui parait peu commun. En outre, les expériences dites »ésoteriques« apportent rarement de douleur, en tous cas pas prolongée.

      Vous devez savoir que l’univers astral comporte des tas de strates ou d’univers différents. Tous ne sont pas d’un niveau étherique (énergie) élevé. Certains sont fréquentés par des ames peu évoluées, y compris d’anciens drogués ou délinquants, qui s’y retrouvent apres leur mort (il y a de tout dans le monde, y compris éthérique).

      Il est possible que vos prises de cannabis vous aient conduit à vous ouvrir une porte vers ce genre d’univers, d’où les »voix« que vous entendez. 

      Il est à noter que certains malades traités avec des drogues psychotropes, entendent aussi des voix. Il est probable que ces drogues facilitent une telle ouverture de conscience, en concomitance avec l’état dépressif de la personne, et qui a évidemment des effets tres néfastes.

      A mon avis, vous pouvez facilement vous protéger de ces incursions par des méthodes appropriées (méditation, port d’une pierre adaptée, visualisation créatrice, etc). Le pouvoir de votre esprit et de votre volonté est immense, pourvu que vous décidiez de vous en servir.

      Concernant votre repulsion à croire aux theses ésotériques, j’aimerais vous donner mon avis.

      Évidemment, il y a des affabulateurs dans ce milieu. Il y a aussi des gens qui vont vous donner une version des choses très orientée par leur subjectivité, leurs convictions, leur adhésion à telle ou telle école. Néanmoins, je pense qu’il est possible d’avancer dans ses connaissances en évitant de croire »sur parole".

      Ma méthode personnelle a été de partir de choses que j’estimais sures, et de ne pas croire ce qui me paraissait trop farfelu, subjectif, ou contradictoire avec ce que j’estimai comme sûr. Après, il y a un accent de vérité qui ressort d’un texte ou pas. J’évite aussi tous les textes qui prennent formellement parti sur ce qui est bien ou pas. Le jugement de valeur trop affirmé ne fait pas partie d’une approche ésotérique élevée et fiable. Je pense aussi qu’on peut ressentir intérieurement si des choses sont crédibles ou pas. Votre ressenti intérieur correspond à la relation de votre conscience avec l’énergie de l’univers et avec votre Soi profond. Même atténuée et enfermée sous les agitations de votre ego, elle est toujours là. Il faut apprendre à l’écouter.

      En conclusion, je dirais qu’une recherche spirituelle peut être très rationnelle et réfléchie, contrairement aux affirmations de certains qui n’y voient qu’une croyance irrationnelle. La raison s’applique au monde spirituel comme elle s’applique à notre monde physique.

      Je ne peux que vous encourager à l’étude, car la compréhension combat l’appréhension que l’on peut ressentir avec ces phénomenes.

      Anne et Daniel Meurois-Givaudan avaient écrit un bon livre sur le voyage astral. Ils ont fait aussi des vidéos ici et sur youtube.

      Voilà, j’espère ne pas paraitre trop blasé...


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 23:29

      @ arthuh,

      soyez sympa et ne me faite pas dire ce que j’ai pas dit, je n’ai pas dis que les médecins sont fou, j’ai dit que je ne croyais pas en leur qualité et en leur connaissance, pour ce domaine trés particulier, ce qui ne m’empêche pas d’aller en voir comme tout le monde pour tout le reste en cas de maladie, pépin, etc..

      d’une manière général je ne suis pas le chemin d’un type qui ne le connais pas, surtout quand ça m’importe, que ce soit sur la route, ou un chemin intérieur, j’applique la même méthode. pour moi, ils ne savent pas ce qu’ils font et prennent les gens pour des cobayes pour avaliser ou non leur théorie, et j’ai fait psycho, aussi je sais a quoi m’en tenir sur le niveau de ces pratiquants.

      deuxièmement oui j’ai eut peur, et c’est plus honnête de le dire que d’assurer le contraire, cela ne veux pas dire que je vie dans la peur depuis, que j’y suis rester, et que j’en ai développer des habitus délirants, au contraire maintenant il m’en faut beaucoup pour m’énerver et me faire perdre mon self controle, j’en ai vu d’autres comme qui dirai.

      j’en ai garder une hygiène de vie qui facilite une hygiène de pensée et m’incommode moins pendant ces perceptions, j’ai une vie sociale, des amis, des ex, des plan foireux et des bons moments, etc... et dans cette hygiène de vie il y a la lecture et l’esprit critique, parce que j’ai plus besoin que d’autres de certitudes intérieurs fiables depuis.

      Ensuite, pour ce qui concerne les blouses blanches, il est plus raisonnable de ne pas les croire que l’inverse pour des problèmes sérieux, pour vider son sac et s’entendre dire c’est de la faute de votre père, mère, ça s’explique par vos rêve ou vos vies antérieurs, etc... et sortir soulager parce qu’excuser médicalement, c’est bien, ça sert a rien, mais c’est bien, mais pour les choses sérieuses, non, c’est une perte de temps inutile et de l’escroquerie.

      c’est mon point de vue, et cela n’a rien d’une « phobie », et ne pas vouloir se retrouver sous camisole si on peut ce l’éviter est plutôt la démarche de quelqu’un de lucide, il ne faut pas être sortie de St cyr pour s’en rendre compte.

      Que cela ne facilite pas leur escroqueries et considèrent que ceux qui ne leur font pas confiance sont malades, des phobiques de la blouse blanche, ça c’est du docteur Knock,
      et rien d’autres, un théorie de plus qui n’arrange que leur porte monnaie en tentant de cautionner une fois de plus leur mauvaise médecine basée sur des théories dont je conteste les fondements et la pratique.

      amicalement, barbouse.


    • Nho 24 août 2009 10:48

      Étonnant.

      Certains africains m’ont fait part d’expériences similaires (similaires dans le sens ou elles comportent « apparitions »de personnes et de pays non présents physiquement - voix, dialogues...). Ces personnes se sont alors rapprochées des pratiques spirituelles traditionnelles qui leur offre une certaine guidance et un début d’explication.

      La médecine moderne elle, les diagnostique psychotiques ou épileptique. Et prescrit des médicaments.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 11:11

        bonjour,

        comme vous vous en doutez, j’ai creusé la question de façon très impliqué pendant de longue années, et effectivement, il apparait que c’est un processus « qui arrive », arrivais avant et arrivera encore après, avec des exemples dans toutes les cultures et tous les siècles.

        C’est même la racine véritable, selon moi, de quantité de cultures, de celle du chi et de la circulation d’énergie, des shakras, des visions, des prophéties, mais aussi de la notre, Française et rationaliste

        puisque quand on lit bien le rêve de Descartes sous cette angle et avec mon type d’expérience, on s’aperçoit que le prima du « je pense je suis » et tout ce qui m’apparait réel est susceptible d’être trompé par mes sens, est un constat que l’on fait « facilement » après une « dé corporation », D’ailleurs Descartes place la métaphysique à la racine de son arbre des sciences et du besoin de chercher de l’homme sur des fondations de pensées fiables.

        quand à la médecine moderne, la seule qui a un avenir c’est la thérapie cognitive qui se fonde sur la prise de conscience effective. Toutes les autres vont de nocives à infantilisant e en passant par dangereuse et inutile. surtout évitez les psychotropes, et tous les fondamentaux interprétatifs ( rêve, freud, etc.. ) ce n’est pas de la science, c’est du point de vue tronquée.

        amicalement, barbouse.


      • paul muadhib 24 août 2009 10:56

        Salut a l’auteur, une question « bizarre » , ces voix que vous entendiez ,étaient elles dans votre langue ou dans une autre langue,disons inconnue mais que vous compreniez, je sais que ca fait gag, çà ne l’est pas .
        Salutations


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 11:29

          bonjour,

          pendant ces crises, la plupart parlaient français, et certaines « présences » ou sensation de présences selon son degrés critique ne parlaient pas avec des mots mais avec des « émotions » ou des visions qu’elles émettaient qui du coup m’étaient (in)compréhensible.

          Depuis certaines me parlent en anglais et je me surprend parfois a comprendre, mais rien d’épatant en soi. Sous bien des aspects on constate que chacun pense avec sa langue maternelle, et cela sert de filtre à la compréhension, voir de traducteur « quasi instantanée », Aussi, même si elles ne « parlais pas français » je les assimilais en Français parce que c’est ma langue. Et il m’est arrivé d’entendre des voix, notamment hollandaise, et ne strictement rien comprendre.

          IL y a un espace de compréhension humain qui distingue le message avant les mots, et il n’y a que quand on est dans cet état esprit modifié que l’on comprend à travers soi non pas toutes les langues, mais de ce que l’autre, qui vous est semblable, veux dire, avant son choix de mots.

          amicalement, barbouse.


        • Carambar Carambar 24 août 2009 11:09

          Merci pour ce temoignage


          • Alpo47 Alpo47 24 août 2009 11:15

            Merci de partager votre histoire..

            Dans ma précédente activité de thérapeute, j’ai déjà entendu des histoires qui ressemblent à la votre. Et une bonne partie des gens qui les avaient vécu ne les avaient pas comprises, intégrées, et en restaient effrayés.
            Il faut bien parler également des accidentés qui quittent leur corps et vivent ensuite le même genre d’expérience de tunnel, de rencontre, puis ... de retour. Ils sont des centaines de milliers.

            Il me semble que vos frayeurs sont causées par la peur ou plutôt la difficulté à « comprendre » ce genre de phénomène. Evidemment, si les « réponses » et solutions doivent être prises avec circonspection, elle appartiennent tout de même à d’autres cultures, millénaires. Mais la maitrise serait dans la compréhension ou en tout cas dans une explication rassurante.

            Au vu de mes lectures, écoutes, et propres expériences, je qualifierais la votre, d’EVEIL ou de modification de niveau de conscience.

            Mes suggestions sont de rechercher des lectures qui vous apporteront des explications rassurantes (toujours question de croyances, n’est ce pas..), notamment avec un très beau film : « Au delà de nos rêves ». Ainsi vous pourrez retrouver le sommeil.

            La conclusions la plus importante et vivifiante pour nous tous, est : « La vie ne s’arrête jamais ».
            A partir de là, qu’avons nous à craindre ?


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 11:56

              bonjour,

              c’est gentil d’essayer de me fournir de quoi allez mieux, mais au jour d’aujourd’hui je vais bien « de ce point de vue là », j’ai une certaine quiétude stoïque acquise et une pratique du comment vivre avec ça sans panique excessive comparé a ces premières crises qui ont 15 ans, entre temps de l’eau a coulée.

              certes j’ai mis le temps et traversé bien des situations étranges, et les convictions que je me suis forgés sont suffisantes pour vivre normalement, en occidental en occident,

              j’ai traversé 3 phases, la première était la peur, le mutisme, l’urgence m’incombait d’en tenir compte tout le temps sans jamais pouvoir le dire, C’est la plus longue.

              puis une phase « bon le reste semble assez stable pour l’instant, il est temps d’affronter de quoi il en retourne vraiment », en évitant surtout d’en faire « LE truc qui doit décider de mon destin mais seulement y contribuer,

              et enfin certaines réponses étant avalisée par la pratique, je gère mon esprit avec des lectures, réflexions, dialogues, écoutent de voix, dialogues, et usage de ma pensée qui ne m’empêche pas de vivre »normalement« , d’avoir des amitiés saines, des amours, des soirées a faire le con entre amis, et de ne pas être déconnecté, en groupe fermée, au contraire, j’ai beaucoup d’amis et de relations de quantité d’identité, de culture et de caractère très différent, etc...

              je ne mène que des combats qui ont deux caractéristique néanmoins, ils ne sont pas médiatisés, inconnus, dénié, négligé, etc... et ils touchent a l’esprit. Le pire et le plus constant étant pour moi les effets catastrophiques de la proximité de cannabis sur les cerveaux de nourrisson.

              car le problème n’est pas de vivre ou mourir, enfin plus pour moi, je n’ai pas de crainte sur la mort, je n’en ai plus, j’ai certain »entrainement" et si mon expérience n’est finalement que terrestre et qu’il n’y a rien, je n’en souffrirais pas non plus, je ne m’en rendrais pas compte...

              mais d’évoluer en conscience pendant sa vie, et d’éviter de mal vivre, ce a quoi sert la conscience et l’intelligence autant individuelle que collective, enfin normalement...

              amicalement barbouse.


            • yoananda 24 août 2009 11:15

              Cela ressemble en effet à une NDE. Vu de l’extérieur, on dirait que votre corps était terriblement carencé, ce qui a provoqué ces phénomènes sur votre conscience et probablement une mini « NDE ». J’aurai dit au départ que c’était une sortie du corps et pas une NDE, mais il semble bien que vous ayez frôlé la mort.
              Quand le corps se dérègle, cela peut provoquer ce genre de situations. C’est en général du a une mauvaise alimentation ou rythme de vie... ce qui ne semble pas avoir été votre préoccupation principale a cette époque si je ne m’abuse !
              Quand a Kundalini, s’il y a des légères similitudes, l’éveil n’a rien à voir, ni en terme de conditions initiales, ni en termes de résultats. Il faut un corps sain et en parfaite santé, capable de résister au « feu ». En fait, ce serait plutôt l’opposé d’un éveil de kundalini, ou alors un éveil inversé (ca arrive parfois) qui fait frôler la folie (alors que l’éveil dans le bon sens ne provoque pas ce genre de problèmes).

              Votre témoignage est marqué par une certaine candeur et visiblement une très grande ignorance de ces choses (qui semble persister des années après l’expérience elle même), alors que cela fait partie du quotidien de millions de personnes à travers le monde qui n’en font pas autant de mystères ! lol Il est vrai toutefois que cela ne s’étale rarement sur la place publique.

              Vous semblez vous contenter de votre isolement, et si vous avez tiré du bon de cette expérience, c’est l’essentiel :smiley

              Merci d’avoir partagé ces choses intimes, ce n’est jamais facile.


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 12:25

                bonjour,

                si j’en crois le témoignage de gopi krishna sur son éveil de Kundalini, et mon parcours depuis ces crises, qu’il interprète différemment avec sa culture lui aussi, il y a des similitudes, notamment sur les sensations de pulsations à la base de colonne vertébrales, la problématique alimentaire, l’impossibilité de lire, l’impression de pensée plus loin, et d’autres éléments.

                quand a mon savoir sur ces questions, il est d’abord empirique et concerné uniquement parce que cela ne m’a pas laissé le choix de ne pas l’être. Ensuite j’ai poussé par des lectures, longues et j’ai une bibliothèque bien fournie,

                mais je ne crois pas tout ce que je lis, et le fondamental de cet article n’est pas d’étalé des convictions mais d’expliquer que cela arrive aussi comme ça, à notre époque, en France, a vous, agoravoxiens et lecteurs qui sommes toutes, je l’espère pour vous, n’avez pas eut autant besoin que moi de trouver des réponses a ce problème et je n’ai pas de solutions toute faite ou de croyance aveugle et faussement rassurante a donné. 

                amicalement, barbouse.


              • Iokanaan 24 août 2009 13:23

                Sur « l’éveil de la Kundalini » : 

                Je n’avais pas fait le lien à la première lecture du texte mais des recherches viennent de me voir le faire. J’ai connu quelqu’un qui a fait cette expérience de « libération des énergies de feu présente au niveau du sacrum » ou quelque chose d’approchant - qui n’est aps spécifiquement ce dont parle le texte par ailleurs. C’était le grand frère d’une amie intime. Il en est devenu un légume qui s’est détériorié avec les années. La psychiatrie l’a diagnostiqué schizophrène, ce qui, en langage médical signifie « vosu avez quelque chose de profond que nous ne savons pas décrire donc on lui pose l’étiquette fourre-tout prévue à cet effet ». Ni la science ni la religion ne sont parvenus à l’aider.

                Après des années de calvaire quotidien, il s’est tiré une balle de 22 dans le coeur, il y a un peu plus de 10 ans. 

                Je n’ai jamais su véritablement ce qui s’était passé ce jour-là, où il a débarqué dans la chambre de sa soeur en larmes en la suplliant de le toucher parce qu’il ne sentais plus son corps après avoir fait cette expérience de « libération du feu sacré intérieur ». Mais je serais fortement tenté de déconseiller à quiconque d’emprunter cette voie. 


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 14:57

                @lokanaan

                bonjour,

                vous venez exactement de dire pourquoi je n’en parle pas, du feu intérieur, et du reste. Il faut savoir que cela pousse au suicide après vous avoir placé dans des conditions mentales « infernales » pour parler en métaphores, et je suis persuadé que bon nombres de personnes ne sont pas raté suite a ce type d’épreuves intérieur, d’autant plus que cela enlève la peur de la mort qui apparait comme seul solution pour continuer de vivre...

                et j’abonde complètement dans votre conclusion, quand on a pas eut le choix comme moi, on fait avec, mais il faut être ignorant du réel danger que cela comporte pour y mettre ses pas volontairement.

                amicalement, barbouse.


              • Sinbuck Sinbuck 24 août 2009 11:30
                Témoignage qui exige du courage pour en parler et une forme d’objectivité pour le traiter.

                Bien sûr, de nombreuses causes sont possibles pour expliquer ces phénomènes « psycho-cognitifs » inattendus et impromptus.

                L’explication la plus simple et la plus conventionnelle pour la société : crise de schizophrénie. Donné un mot n’explique pas plus qu’autre chose... que le sens du mot associé ici ou là à des observations cliniques de type positivistes (point de vue matérialiste).

                Il y a bien sûr un aspect énergétique qui est négligé par la science médicale. Dans le cadre de ce témoignage, l’aspect du « rêve » est important. Rêve conscient presque, malgré l’époque de consommation de drogue (qui diminue la possibilité de rappel des souvenirs du rêve), les deux crises précisées ici sont assez marquantes de détails ; Il y a 15 ans de recul pour l’auteur (donc mille reconstitutions depuis), mais surtout, il y a (j’imagine) les souvenirs très présents que l’on ne peut oublier car la conscience était aux premières loges de l’observation et chaque seconde (en crise) est une heure de présence intérieure tant l’écoulement du temps est modifié.

                Curieusement, c’est l’opération dans la tête qui pourrai indiquer « la présence mentale » trop présente pour un âme plutôt sensible... mais bon, deux autres possibilités d’explication (au delà d’une crise de maladie mentale type schizo) : 
                soit ton corps, Barbouse, est trop affiné (au niveau astral) et il perçoit par sensations les éléments habituellement invisibles/insensibles en provenance direct du plan astral.
                Soit ton corps a fait l’objet « d’expériences de domination extérieures » par des humains (mort ou vivant) ou par tout autre entité ayant au moins la maîtrise du plan mental.

                Je pense donc qu’il s’agit vraisemblablement de ton corps lui-même sensible au plan astral et mental. Lors de ta position au dessus du corps, la sortie du corps (ou la rentrée) s’est-elle effectuée par le plexus (au niveau du diaphragme) ou par la tête (le front entre les sourcils, ou le sommet de la tête) ? C’est un détail important dans ce genres de phénomènes.

                La description de la plage (au cours de l’expérience de NDE) est très précise, la vision, les couleurs... tout cela semble corroborer de nombreuses expériences similaires qui valident l’existence d’un plan énergétique et vital pour l’homme et pour d’autres consciences ayant atteint ce niveau de développement mental bien au delà du plan physique.

                Il y aurait tan de choses à dire, merci Barbouse pour ce témoignange...


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 12:38

                  bonjour,

                  je commence par la question, pour la sortie, aucune idée, sensation d’anesthésie, sommeil, réveil au dessus du corps,

                  pour le retour, sensation de tourbillon et conscience a nouveau « dans ma tête », 
                  mais disons quand même que c’est par la tête et pas par le plexus, et je n’ai pas de souvenir précis, c’est très fugace, par contre je « poussais » et pousse toujours entre mes deux yeux.

                  pour mon « corps astral », je n’aime pas cette explication, parce que justement ce n’est pas un corps, au sens normal du terme, cela n’a pas de couleur de peau, pas faim, pas soif, pas mal, ni les pulsions qui vont avec, c’est en grande partie pour cela que je me suis senti calme,

                  j’appellerai plutôt cela, « une énergie consciente autonome » qui voit et discrimine par la pensée uniquement.

                  oui on peu développer beaucoup d’arguments et de supputations, mais rare sont celles et ceux vraiment utile pendant.

                  amicalement, barbouse


                • Iokanaan 24 août 2009 11:30

                  @ l’auteur.

                  Merci pour ce témoignage. 

                  Ce dont vous parlez est complètement hors de mon propre champs de perception et d’interprétation du monde, il n’en demeure pas moins que le témoignage que je crois sincère pourra peut-être, un jour, l’élargir, l’approfondir et l’ouvrir à d’autres choses. Quoi qu’il en soit, bravo pour le geste. 


                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 12:55

                    merci,

                    je fais partie des gens qui ont une tendance a considérer qu’il ne faut pas se poser les questions dont les réponses sont inutiles, mais au contraire concentré sa curiosité et la développer au maximum sur ce qui nous importe. La vie se charge de nous amener sur le temps le changement de ce qui nous importe, et donc d’orienter la curiosité. La vie, pas les médias.

                    Il n’y a pas, selon moi, de hors champs de perception, il y a attention ou non, curiosité, besoin de savoir et effort vers un champs ou un autre, et marge de fiabilité de ce qu’on y trouve.

                    je suis persuadé qu’un mécano, un maçon ou un boulanger, rien qu’avec la logique de causalité inhérente a leurs métiers, sans s’intéresser au paranormal plus que ça, certes n’évitent pas la peur quand on y est, mais ne sont pas dépourvu de moyens pour s’adapter a l’après tel que je l’ai perçu, presque au contraire, ils irons sans doute plus à l’essentiel que des thanatonautes en herbe.

                    amicalement, barbouse


                  • Alpo47 Alpo47 24 août 2009 11:38

                    Tiens, une expérience à partager me revient : Toujours dans mon activité de thérapeute, j’avais un jour utilisé l’hypnose pour faire un travail de régression et rechercher l’origine, donc les causes, d’une difficulté.

                    Après l’habituelle phase d’inductions, le sujet, commence visiblement à « partir » dans ses souvenirs de vie, tout va bien, il me parle, me décrit ses souvenirs, puis.... remonte plus loin, traverse un moment de « vide », pour aller « ailleurs », une phase plus conflictuelle et animée .... pour se mettre à s’exprimer dans une langue totalement inconnue.
                     Incrédulité et désarroi ont été mes premières réactions.
                    (Je suis donc Français, parle à peu près Anglais, comprend l’Espagnol et l’Italien et ma vie Parisienne m’a familiarisé avec nombre de « sonorités » de toutes origines, mais là ... totalement inconnue.. )

                    Cette langue étrange, parlée très vite, ne ressemblait à rien de connu...et pas davantage à une langue parlée par le sujet (Français, Anglais, Italien).

                    Si l’on recherche des explications, et il n’y en a guère de « cartésiennes », on peut penser que le sujet était dans « une vie antérieure ». C’est du moins l’explication la plus « logique ».

                    Bon, tout le monde peut être rassuré, j’ai réussi à « récupérer » mon sujet, à le ramener au moment présent, avec sa mémoire actuelle, et au Français. ...

                    Juste que cette expérience, et il y en a eu d’autres de même nature, laissent encore penser qu’il y a un « avant », donc qu’il pourrait logiquement y avoir un « après ».


                    • paul muadhib 24 août 2009 12:32

                      Salut Alpo 47 ..je réagis au propos de langue inconnue, une expérience que je connais, quand je dis « je »,c’est avec des pincettes, le moi,l’ego,le je ordinaire n’étant pas réellement de la partie ,tout en étant la, silencieux..
                      je fais court mais en gros ,réveil étrange une nuit , sensation d’amplification de tous les sens ,visons ,ouïe,toucher,, bien être d’une intensité énorme, je ne m’étends pas la dessus si..au delà des mots et pas communicable en fait..j’en viens a l’aspect racontable..je ressens une énergie a la base de la colonne vertébrale, pour être clair la même sensation que pendant un rapport sexuel quand on contrôle l’éjaculation le tout lie avec l’anus,je précise car « géographiquement » çà situe le départ a la base de la colonne vertébrale,quelque part,, et c’est la , que démarre ce mouvement ,qui remonte dans la colonne vertébrale ,se « cale » au milieu du cerveau, de suite quelqu’un ’un me parle ,voix féminine dans une langue que je ne connais pas ,mais que je comprends, pas de message extraordinaire ,juste une communication belle et intense sur « comment va tu ? » Pour avoir une idée quasi exacte de la sensation ,vous mettez un casque ,et écoutez un dialogue quelconque mais en mono , vous aurez la quasi réplique de ce phénomène..Étrangement,dans cet état je sais comment communiquer avec cette« autre », il me suffit de faire redescendre cette énergie en bas de la colonne et de la faire remonter , et c’est alors mon tour et j’utilise cette « langue » que je ne connais pas, ça a continué ainsi un certain temps, cette beauté si intense est la également, n’aurais je vécu que pour ce moment............des personnes vivent ce genre d’expérience ,involontairement ,j’en ai rencontre, la plupart n’en parle pas , la peur du psy qui sait tout et vous enferme ?? la peur de passer pour un « fou », moi j’aime bien les « fous ».
                      quelques impressions en vrac de ce moment . une partie du corps ,du cerveau a été le récepteur de « quelque chose »,çà c’était très nette, comme une radio. moment sans drogue ni alcool, environ 16 ans a l’époque..curieusement a cette époque c’était l’expérience et de si loin la plus forte que j’avais vécu et je n’ai eu aucune frustration quand ce fut fini, vous savez la frustration comme une bonne nuit de sexe , avec ce mélange d’insatisfaction ,d’envie de recommencer et du désir que ça dure, ..la ,rien de tout cela, la mémoire du cerveau analytique ,centre de l’ego ne faisait pas partie de cette expérience..
                      ensuite je me suis endormi normalement ,même pas surpris de cette « absolue beauté ».
                      Le lendemain j’ai essaye de renouveler cette expérience, sachant ou concentrer de l’énergie, ça n’a pas marche, j’ai appris a ce moment que mon « mon/ego » ne pouvait et ce ,en aucun cas recréer ce qui s’était passer.
                       Ainsi ,pour moi en tous les cas ,pour d’autres je ne sais pas, vouloir cette expérience est impossible par l’effort de l’ego qui veut l’atteindre, dit autrement ce n’est pas dans le champs du désir , c’est la quadrature du cercle, on ne peut l’atteindre...


                    • Alpo47 Alpo47 24 août 2009 12:56

                      @Paul,

                      Belle expérience... rassurante.

                      Bon, je ne suis pas « Docteur es expériences extra sensorielles », et pourtant fonction de mes écoutes (expériences de mes patients) et lectures, je dirais que vous avez été en contact avec votre « guide ».
                      Vous le savez peut être, de nombreuses civilisations font état de ce guide, non physique évidemment, qui nous accompagne tout au long de notre vie. Il est assez rare d’avoir un contact, nous ne serions pas là pour cela, mais pour nous « débrouiller » seuls.

                      Pour ma part, j’ose penser, que ces expériences préfigurent « la vie après la vie » : :Supraconscience, sens exacerbés, bien être, sinon extase ...

                      En attendant, nous avons la tâche (je crois) de faire du mieux possible ici et maintenant.

                      J’utilise souvent la citation : « Contribuer à bâtir un monde, dans lequel nous aurons tous plaisir à vivre ».


                    • arturh 24 août 2009 13:27

                      Je connais comme ça quelqu’un qui s’est mise à parler ce qui ressemblait à de l’arabe au cours d’une scénce d"ypnose. Au réveil elle a raconté, à moi en particulier (mais je n’ai pas assisté à la scéance, qu’elle s’était retrouvé dans la désert, sous un tente, dans un décor de Mille et une nuit, à une époque qui lui parissait appartenir à une vie antérieure...

                      Depuis, elle a pris prématurément sa retraite une fois ses enfants devenues adultes et elle est partie vivre... au Maroc...


                    • paul muadhib 24 août 2009 13:31

                      Re salut Alpo..cette sensation de « guide » m’a effleuré sur le moment, en même temps je savais que je ne pouvais en « savoir » plus, alors je ne cherche pas..ça n’exclue pas le « guide »..
                      ayant eu une autre expérience involontaire plus longue, du même ordre mais en journée , au milieu d’une ville Lorient en Bretagne , après diverses péripéties, j’en suis , 38 ans après,sur le sujet de la peur,de la projection incessante d’une illusoire sécurité dans le futur etc.. comprendre la peur, non par analyse mais en regardant sans opinions..
                      .la connaissance de l’ego ,de soi ,me semble vitale, pas en temps que telle, mais parce que le « vrai » transforme la psyché..
                       C’est mon chemin, ayant expérimenté par pure chance l’absence de l’interférence de cet ego,responsable de probablement toutes les misères humaines,je considère cet ego comme un moyen ,il est devenu une fin, c’est pour cela que l’ego ne pourra jamais solutionner les problèmes humains ,car il en est a l’origine et ne peu pas le voir..il est donc nécessaire d’avoir une « conscience différente » non manipulée par l’ego/cerveau analytique..c’est le sujet d’une vie ,il suffit alors de survivre simplement dans des conditions décentes..en collectivité de fabrication et de partage.
                      A ce jours je considère que c’est un chemin pour une humanité entièrement différente...
                      des ce moment , il convient d’être« attentif »a l’ego/pensée qui dit de suite : comment faire ? c’est déjà et de suite l’ego qui a peur et qui interfère...voyez le dilemme !! un changement profonds amènera sa propre intelligence et alors mettre en place une vie collective juste ne sera pas un problème..tout commence en soi..


                    • Philou017 Philou017 24 août 2009 14:33

                      @alpo47 : Denys Kelsey était aussi un psychiatre qui a développé une technique d’hypnose qui permettait à ses patients de faire des régressions dans le passé. Bien entendu, il a connu des cas de régression dans des pays étrangers, voire lointains dans le temps.
                      Ces regressions permettent en fait de faire connaissance avec les différentes personnalités « stockées » au niveau de notre corps subtil, et qui représentent nos expériences dans des vies antérieures.
                      Denys Kelsey était marié à Joan Grant, un médium, et ils ont écrit un livre : Nos vies antérieures.
                      Il a été édité en livre de poche et en Français.
                      Il y a aussi le livre d’Isola Pisani, Mourir n’est pas mourir, qui relate l’expérience d’un Français ayant vecu ces régressions avec Denys Kelsey et Joan Grant.

                      Voir aussi : http://www.erudit.org/revue/LTP/1991/v47/n3/400633ar.pdf

                      Certains de nos problemes sont liés bien sur à des expériences de vie antérieure, et la science psychologique gagnerait à le reconnaitre. Mais de ce coté, c’est plutôt l’obscurantisme...


                    • Alpo47 Alpo47 24 août 2009 16:45

                      Le travail de régression est couramment pratiqué par les hypnothérapeutes.

                      Ma première expérience de contact avec les « vies antérieures » a été inattendue et « bizarre ».
                      Un banal travail hypnotique de recherche des origines d’une difficulté, transe, échanges ... lorsque le sujet s’est mis à me dire des choses que je ne comprenais plus, du genre : « je vois mes parents... là bas... ma mère va accoucher ... de moi... elle est heureuse... mais je ne veux pas y aller... parce qu’ils sont fous... là bas... il y a des guerres... des famines... des gens qui souffrent... je ne veux pas y aller... et pourtant je sens de plus en plus fortement qu’il faut que j’y aille.. naitre... vivre...j’y vais ... ».
                      D’abord interloqué ... j’ai du faire un effort d’ouverture pour envisager et comprendre qu’elle était « avant » la naissance et regardait le lieu et la famille où elle devait aller naître... Etonnant.
                      Bien entendu, on m’avait parlé de cela dans mes formations. J’étais resté circonspect et pas du tout pressé d’y participer.

                      Toujours pour aller dans le sens de l’auteur, je trouve ce genre d’expérience rassurante et pour ce qui me concerne, cela m’apporte équilibre (?) et confiance dans la Vie. 

                      L’important, est d’admettre que nous n’avons pas besoin de tout comprendre pour continuer de profiter de la Vie ...


                    • jondegre jondegre 24 août 2009 11:39

                      Bonjour,

                      Avez vous consulté un shaman ou medium, bref qq’un qui deale avec les esprits et qui pourrait vous guider pour la suite ?


                      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 14:00

                        suite a ces crises, peu de temps après, j’ai eut plusieurs fois la tentation d’aller cherchez des réponses vers des « professionnels » du sujet, et j’y ai céder quelque fois qui se sont mal passé,
                        principalement pour deux raisons, la première c’est que de toute évidence ils ne savaient pas, ils répétaient des arguments sans aucune conscience empirique du sujet ni forcément à propos, je vois encore un « médecin » qui soigne par les plantes que m’a emmené voir une copine qui m’a parlé de l’influence des orages, ce qui au lieu de me rassuré lucidement ne faisait que m’énerver davantage sur l’aspect « il a fallut que cela me tombe dessus et qu’il existe des escrocs pareils ».

                        la deuxième raison, c’est ma rencontre toujours dans la même période avec un médium dans l’aile d’expo de la piscine de Nancy Thermal, qui faisait un salon de la voyance a entrée gratuite. Il m’a abordé dans le couloir, il n’y avais pas grand monde et il venais attraper le chaland, il s’appelait ... De gascogne, « primé », intervenant sur une radio a ce qu’il a raconté, et on a commencé a discuter, mais ce sont les ressenties qui m’ont perturbés ;

                        au début il me parle de moi, et je me sens agressé, grossièrement sonder alors que je me sentais fragile, a vif, et craintif. J’ai rapidement eût une sensation prenante entre les yeux, et je ne tolère pas qu’on me sonde, pas plus lui que les voix pendant mes crises, et toutes mes « défenses et attaques » intérieurs se sont mises en place, j’ai voulu lui crever « le 3 eme oeil » pour qu’il arrête.

                        la sensation a augmenté, augmenté, et à la fin j’avais l’impression d’être plus « vieux » et d’être plus puissant que lui, d’avoir « une aura qui fait la taille du couloir là où il n’était qu’un peu plus que lui », sensation corroborée par le cours de la conversation où finalement il me parlais de lui et me confiais ses peines comme un enfant.

                        Il a moment ou j’avais la sensation à la fois grisante et inquiétante d’être entier, il a fini par me dire « mais vous êtes médium ?... », et dans ces yeux j’ai lu la peur. Il m’a ensuite proposé de rentrer dans son école, m’a donné son numéro, etc..

                        Et je suis sortie de là dépité, je venais chercher l’éventualité d’une réponse, je me retrouvais avec des sensations encore nouvelle, m’apportant encore plus de question dans la douleur de celles que j’avais déjà, et cet homme était venu me confier sa peine en prime de la mienne. fiasco totale. J’ai appelé quelques semaines après, il a dit qu’il « avais plus de place », et j’ai bien senti dans sa voix qu’il espérait ne plus me revoir.

                        pour le shamanisme, et tout ce qui est de culture éloignée de la mienne, qui est catholique, laïque, de banlieue et franchouillarde, c’est bien simple, dans l’urgence, j’ai d’abord cherché chez moi plutôt que chez les autres, je n’allais pas me taper l’intégrale de convictions que je n’ai pas, rentrer dans une démarche que de toute façon mon porte monnaie interdisait, pour chercher dans des cultures qui au demeurant ont leur business de la méditation mais rarement celui de la pensée critique et de la science en même temps, une solution applicable a ma situation de Français « moderne ».

                         J’aime le jeu vidéo, les ordinateurs, la science qui avance et la médecine sérieuse qui soigne, etc.. ; Je n’était ni ne suis motivé a rentré dans cette fausse lutte du rationnel contre l’occulte, je croyais et crois encore que ce sont les mêmes besoins de réponses qui poussent les hommes a chercher et avancer, mais s’ils utilisent le matériel symbolique inadéquates, ils ne trouves que des semi réponses et des demi vérités.

                        bon rien dans ma culture moyenne ne m’avais prévenu non plus, l’église est discrète depuis longtemps sur son aspect méditatif et visionnaire, sainte thérèse d’avila ou Jean de la Croix ne sont pas des best sellers, et surtout ne fourni pas de mode d’emploi contemporain,

                         rien n’apparaissais comme sortir du lot a moins de faire soigner a coup de psychotrope ou de me prendre pour un gourou plein de super pouvoir trop cool en fumant du peyotl, alors que je souffrais et avais risquer de crever. Je n’allais pas en prime prendre des risques et m’obliger de croire sans critiquer, alors que c’est justement ça qui ma permis de passé au travers de ce moment de ma vie.

                        bien plus tard, apaisé et moins dans l’urgence, j’ai lu des textes issues de culture chaman, bouddhique, zen, taoïste avec une nette préférence pour cette dernière, et y ai puisé de quoi tester par moi même et comparé ma propre idée, ma propre opinion construite,

                        mais je n’y ai pas touché avant d’avoir les moyens d’y voir une philosophie, un contexte historique d’écriture de l’œuvre pour bien comprendre une partie des intentions de l’auteur, bref, sans aucune contrainte d’y croire ou pas, mais voir ce qui selon moi m’y étais utile ou pas.

                        Et enfin, je n’ai pas de guide, n’en veux pas et n’en suis pas un, je fais mon chemin.

                        amicalement, barbouse.


                      • Golden Ratio Golden Ratio 24 août 2009 11:46

                        Bonjour,

                        J’ai vécu tous les mêmes symptomes vers l’age de 16 ans ; j’ai arrété de fumer des joints et j’ai pu m’en remettre. Peu m’importe l’étiquette qu’un collera dessus (schizophrénie ou kundalini) Je pense qu’il s’agit d’une expérience religieuse authentique, la seule qui existe. Il a été démontré que l’usage du cannabis est présent au début du christianisme. J’ai l’impression que c’est LE sujet tabou, au sein même de tous les bavardages qui touchent à l’ésotérisme ou « la Tradition ».

                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 14:03

                          pour ma part, s’il y a bien quelque chose que je déconseille, c’est bien le cannabis, et comme dans la religion musulmane, tout ce qui de pret ou de loin trouble l’esprit. C’est le pire état dans lequel on peut être lorsque justement on s’accroche de toute ses forces a ce qui reste de clarté dans sa tête dans la tourmente.

                          amicalement, barbouse.


                        • Golden Ratio Golden Ratio 24 août 2009 18:52

                          c’est vraiment difficille de parler de ces sujets de façon rationnelle ou « objective ». 

                          pour ma part j’ai recoupé une grande partie des informations glanées pendant visions, voix dans la tete et autres expériences anormales (du moins les souvenirs que j’ai pu en garder) avec de nombreux éléments de la cosmogonie gnostique, manichéenne etc. 
                          une partie de moi a été tellement traumatisée par le sentiment d’une vérité atroce, « lovecraftienne » ou « matrixienne » derriere tout ça que j’ai d’abord du me réfugier dans le rationnalisme basique et « l’ignorance » (et abandonner définitivement le cannabis il va sans dire… )
                          Le bouddhisme et la « quatrieme voie » de Gurdjieff sont les pistes les plus intéressantes que j’ai trouvé pour soigner son esprit. A partir de là je reviens vers l’étude du gnosticisme et peux recouper ce qui semble pertinent ou pas. 
                          Saviez-vous que philip k dick a fait des expériences similaires, qu’il est considéré par certains comme un « saint gnostique » ; je crois que tout est consigné dans son ouvrage « valis ».
                          Pour ce qui est du contexte culturel français, chrétien, etc, je pense qu’il n’y a rien à creuser là dedans, l’occident est spirituellement mort. Peut etre que C.G. Jung (il est « bien de chez nous » lui, voire un peu nazi-volkish sur les bords…) a des pistes intéressantes, mais ça a l’air plutot hardu comme lecture…
                          bien à vous

                        • amipb amipb 26 août 2009 07:57

                          Les drogues, psychotropes ou alcool sont absolument a prescrire pour qui cherche a progresse spirituellement. L’auteur nous donne une grande lecon de courage, mais prend egalement beaucoup de risques a vouloir tout gerer tout seul.

                          Il y a effectivement dans ce recit des premices d’eveil, mais pas d’eveil fondamental car l’esprit entier serait retourne comme une crepe, avec risque de sombrer dans la folie s’il n’y a pas de maitrise prealable de l’esprit.

                          En resume, bravo pour votre courage de poster un tel temoignage. Mais surtout n’oubliez pas de cultiver votre esprit, les premieres pousses semblent de bonne augure.

                          Et desole pour les accents, je tape sur un clavier japonais...


                        • amipb amipb 26 août 2009 07:58

                          Quand je dis « prescrire », entendez « proscrire » ! smiley


                        • jullien 24 août 2009 12:37

                          A Barbouze :

                          je suppose que vous êtes déjà au courant, mais votre expérience fait partie des rares cas de NDE/EMI où la rencontre avec les autres a été ressentie comme désagréable.


                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 14:08

                            bonjour,

                            oui j’étais au courant, la différence est sans doute la façon dont ça s’est passé, le fait que je n’avais de morts que je voulais entendre, voir, rejoindre, écouter pour me rassuré, etc...

                            et les voix hostiles sont normales, il m’a fallut du temps pour l’assimilé, mais a partir du moment où l’on ne se laisse pas faire dans la vie, que l’on est indocile et qu’on exige des preuves avant de croire, on a forcément à faire a des hostilités, des rejets, des petites convictions bousculées, etc.. on le constate déjà dans la vie normal, et ce qui est en haut est en bas, non ?. Au final ces voix m’ont aider, j’y ai gagner ma liberté de pensé et de passé en passant outre, et elles se sont épuisées avant de m’avoir vaincu.

                            amicalement, barbouse.


                          • cathy30 cathy30 24 août 2009 12:56

                            bonjour
                            incroyable votre parcours.
                            Avez vous lu Castaneda ?


                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 14:26

                              oui, mais franchement castaneda c’est pas mon truc, au delà du fait que ça façon d’écrire ne me fait pas son lecteur favori, j’aime les propos clair et cohérent pas juste suggestif.

                              si j’ai des conseils de lecture a donné, ce serai plutôt des ouvrages de stratégies comme l’art de la guerre, les 36 stratagèmes, le traité des 5 roues,

                              et des ouvrages de philosophie, au moins ça ne se prie pas et n’exige pas de convictions sans réfléxion critique, commencé par Descartes et Platon m’a plutôt sortie rapidement la tête de l’eau de ce point de vue là, parce que justement, ce n’est pas sectaire ni fermée et que c’est inclus dans ma culture française donc beaucoup plus facile a assimilé rapidement sans se sentir encore plus « éloignée » de la vie courante ou singulier.

                              Avant d’attaquer pour les plus motivés les textes religieux fondateur, si possible les plus proches traduction des textes anciens, avec la marge d’erreur que les traductions et le sens des mots qui change en fonction des époques, induit.

                              Bouddha explique dans ses conversation que l’illumination peut arriver dans la vie « civile », et qu’on peut y rester faire son chemin, par exemple,

                              là où tous les textes suivants de « penseur boudhistes contemporain a l’intention des occidentaux friqués » finissent toujours pas vous indiquer que le seul chemin, c’est de rentrer dans leur rangs.

                              Pour ma part je n’éprouve pas le besoin d’être singulier, ma vie l’est déjà assez comme ça, ni n’éprouve d’attrait particulier pour les cultures anciennes ou exotique dont j’ai plutôt tendance a considérer que les meilleurs fruits ont déjà été reconnue et assimilée par ma culture occidentale. l’histoire des sciences a elle seule le prouve.

                              Les pré socratique se posent et répondent aux mêmes questions que les bouddhistes sur le vacuum par exemple, bon on voit dans ce qu’a donner la qualité des réponses des pré socratiques en terme d’évolution des sciences subséquentes, et celle du bouddhisme...

                              Cette réponse n’est peut être pas « politiquement correcte », mais je n’adhère pas a l’idée que toutes les cultures se valent, pas plus que toutes les réponses sont bonnes, et il faut respecter n’importe quoi, surtout si ça viens de victimes, etc.. quand c’est sa vie qui est en jeu, on fait le tri, on choisie ces critères, et on ne s’embarrasse pas de curiosité non essentiel.

                              amicalement, barbouse.


                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 15:06

                              et bien explorer la culture occidental sous l’angle de ce que des mystiques ont apportés a la science, de Descartes a newton, entres autres petits penseurs sans importance, et comparé avec les autres, vous me direz s’il est plus intelligent de prendre un billet d’avion pour voler que d’aller méditer dans une grotte pour soulever son .. de 2 cm sans témoins...

                              Et allez à la source oui, mais pour quoi faire en matière de vérité utile au présent ? allez chercher des vérités écrites par des gens persuadés que la terre était plate n’est pas, de faite, le meilleur critère pour ce faire... la part du savoir pérenne des anciens texte reste a toujours mesuré avec la fiabilité du savoir contemporain.

                              En général, il faut allez à la source « avant » que cela devienne une religion, un dogme, une croyance, et que le contenu soit devenu de la propagande puis ne jamais oublié que l’on peut sincèrement se tromper.

                              amicalement, barbouse, ( hurlage...), 


                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 19:09


                              oui, et les hommes taupes venues du plan de la Terre nous ont montrer le chemin pour allez au centre du trou noir mais pas de bol on a oublié...

                              trêve de plaisanterie, ce n’est pas nier les autres cultures que de remarquer qu’elles s’imitent entre elles et avalisent ou pas. la manière occidental d’avaliser me vas plutôt bien.

                              Et dans votre démonstration... Le simple fait de dissocier l’âge scientifique et l’âge spirituel d’une culture en les mettant sur un pied d’égalité, c’est enfantin.

                              Vous vous blessé à la jambe, vous allez voir qui, cet ignoble adulescent en blouse blanche a peine diplomé qui vous fait une radio, regarde la qualité de la fracture, et vous met un platre,

                              ou ce vieux sage rompu aux mystère cachés et parle la langue des premier colon de l’astral sidéral, les summérien qui ont quitté la terre bien avant l’occident.

                              IL vous répondra, oh tu es le responsable de ta douleur, tu n’es pas assez détaché des contingences terrestres pour entendre la félicité de l’univers, profite de cette erreur en acceptant ta souffrance, prend donc une taff, amène moi ceci et cela pour les prières,..., et laisse le temps te guérir, et vous boitez après toute votre vie...

                              Il y a corrélation entre le soucis du vrai et de l’efficace, surtout quand on est impliqué, vous devriez essayé avant de prendre une taff...

                               


                            • amipb amipb 26 août 2009 08:18

                              Je pense que vous sombrez tous les 2 dans l’extremisme, meme si chacun a un peu raison. Laissez-moi vous dire, Barbouze, qu’il n’y a rien de valable pour l’eveil spirituel dans le go rin no sho (traite des 5 roues) ou l’art de la guerre de Sun Tzu. Lire la philosophie Madhyamika, Yogacara, le traite de l’esprit seulement, le soutra de l’entree a Lankha seraient d’une aide bien plus appropriee, a mon humble avis. Sans parler de Dogen, Ikkyu ou l’incroyable Padmasambhava.

                              Pour bien connaitre la culture japonaise, je tiens a vous dire qu’une grande partie du bouddhisme des samourais a ete tres largement remodelee. Ainsi, le bouddhisme n’accepte ni de tuer, ni le suicide. Le Japon a d’ailleurs beaucoup souffert de l’adaptation du bouddhisme zen aux velleites guerrieres des clans les plus influents. Pour finir, les samourais n’ont pas su s’adapter a la societe moderne et ont fini par travestir leur code de l’honneur en s’employant au plus offrant.

                              Rares sont d’ailleurs les arts martiaux qui respectent l’ideal spirituel bouddhiste, a part peut-etre l’aikido, le tai-chi, le iaido ou certaines formes de boxe chinoise.


                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 26 août 2009 12:18

                              @ amipb,

                              les livres de stratégies ou le go rin no sho m’ont été utiles a lire suite a ces crises pour plusieurs raisons,

                              la première c’est que vue l’état de ma situation, j’ai eut besoin de faire des bilans, des plans, des projets, définir des directions réalistes, en incluant ces crises et ne pas perdre la notion de temps, d’espace géographique, de subjectivité, de forces que l’on donne par l’imaginaire a « l’adversaire » ou l’adversité faute de savoir précis, etc.. bref, quand on fait ses plans, c’est utile.

                              la deuxième, notamment le go rin no sho, c’est la façon dont c’est écrit, cela superpose un regard en conscience bien utile en matière de clarté concise explicite et affirmative, directement relié a l’instinct de survie,

                              pour réfléchir ou méditer sur bien d’autres sujets que celui contenu dans ce livre. Bref, c’est un outils pratique pour réfléchir a d’autres problèmes nettement plus direct que l’art de manier le sabre. 

                              voilà, ceci étant dit, je ne vais pas me battre pour affirmer que si si c’est une NDE hors contexte médical « réel » et donc dégagée de la subjectivité induite par ce contexte, je n’en fait pas un point d’honneur ou d’orgueil mal placé, subir ma suffit.

                              pour la kundalini, par contre, vue tout ce qui n’est pas dans ce témoignage, mais dans ma vie par la suite, je persiste et signe, cela correspond à un éveil de kundalini « accidentel », et je vous invite a croire que les rares yogi qui guident, etc... c’est du domaine de la croyance naive, il n’y a pas justement pas de guide, et que ce processus se déclenche partout sur cette planète, depuis longtemps, et n’a rien d’un exclusif copyright yogique ou exotique.

                              je soupçonne bien des philosophes, dont descarte, platon et nietzche, d’être passé par là, sans pour autant voir en eux des yogi, tout comme je soupçonne bien des gens qui n’ont pas laissé de traces dans l’histoire d’y etre resté, d’en être devenu fou, ou d’être resté dans une vie « de base », c’est la direction que je prend par exemple. 

                              mais si une phrase peu être explicite dans ces conditions, disons que je sais ce que cela fait de se réveiller dans un corps à peau doré qui est et n’est pas le sien en même temps, dans un environnement qui n’a rien de terrestre, ou de disserter avec ses muses. Cela ne fait pas de moi un pédagogue ou ne m’incite a « faire partager » ça, juste au travers de ce témoignage essayer d’exprimer que cela arrive, que c’est douloureux et dangereux, mais qu’il y a des portes de sorties pour qui le vie, seul.

                              amicalement, barbouse.


                            • amipb amipb 27 août 2009 11:52

                              OK, je comprends mieux l’utilite de ces livres dans un contexte de retour au reel.

                              Quant au guide, bien sur qu’il existe, autant pour vous que pour tout autre. Il est vrai que nous avons un guide interieur, mais il est bien souvent impossible de savoir si c’est lui qui nous guide ou notre petit ego. L’aide d’un eveille est dans la majorite des cas indispensable,


                            • pissefroid pissefroid 24 août 2009 13:08

                              Un témoignage est une expression de la connaissance que la personne a de ce qui lui est arrivé.
                              Cette connaissance est contenue dans le cerveau (conscient ou inconscient).
                              Cela ne prouve pas (ni ne signifie) que les faits relatés soient dans le domaine du réel.
                              Il ne faut jamais oublier que ce que nous voyons est une interprétation, par notre cerveau, des signaux venants des capteurs visuels.
                              Le cerveau est l’interprète de ce que voient les yeux, de ce qu’entendent les oreilles, de ce que sentent nos narines.


                              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 14:32

                                C’est vrai,

                                mais a partir du moment où le cerveau considère que c’est vécu, que ce soi un rêve, une hallucination, un vrai voyage astral dans l’au delà, ou n’importe quoi d’autre, il ne peut pas ne pas en tenir compte, et modifier le comportement de l’humain, aussi peu fiable que soi son avis et son opinion sur ce qui lui arrive. C’est empiriquement avalisé.

                                Et les changements de comportement induis, eux, sont facilement considérables comme réel, ou ayant part aux agissement des hommes sur le réel. Le problème n’est pas forcément de savoir ce qui est vrai ou faux, le problème c’est de savoir comment vivre avec ça pour orienter sa vie sans partir dans des comportements nuisibles a soi même et autrui et sans s’amputer de sa vie.

                                amicalement, barbouse.


                              • Philou017 Philou017 24 août 2009 14:57

                                Cette connaissance est contenue dans le cerveau (conscient ou inconscient).

                                Je pense que c’est faux. Notre mémoire est essentiellement liée à notre corps énèrgetique, surtout en ce qui concerne les émotions. Les émotions sont des énergies.

                                Le cerveau est l’interprète de ce que voient les yeux, de ce qu’entendent les oreilles, de ce que sentent nos narines.

                                C’est vrai, c’est un interprète et rien que cela. Par contre, les expériences hors du corps sont vécues au niveau de la conscience et ne sont pas « filtrées » par le cerveau. Barbouse le relate tres bien en parlant de sa conscience et d’une autre perception du monde.


                              • amipb amipb 26 août 2009 08:27

                                Le cerveau est-il le receptacle final ou un simple messager, une sorte de « modem intelligent » ? Difficile, voire impossible a savoir, tout comme chercher a savoir si notre univers est reel.

                                Maintenant, les delires de voyage astral avec tout ce que cela comporte de charlatans de l’aura et autres « corps energetiques », c’est souvent l’apanage de personnalites New Age que l’auteur semble denoncer, a raison.

                                Pour qui essaie d’avoir une pratique spirituelle, de faire de la meditation, des retraites et autres experiences, il est facile d’etre vite entoure de 50 a 90 % d’energumenes melangeant pratique sincere avec astrologie, parapsychologie, esprits frappeurs et j’en passe. L’evolution spirituelle n’est jamais passee et ne passera jamais par cette cour des miracles.


                              • Gabriel Gabriel 24 août 2009 13:33

                                Bonjour Barbouze,

                                Toujours en équilibre sur ton fil ? Il est courageux d’aborder ce genre de sujet sur ce type de forum. Tu vas faire le plein de septique. Pour qui n’a pas vécu une telle expérience cela relève, dans nos esprits cartésiens, de l’irrationnel. Pour ma part les NDE, bien que scientifiquement improuvables, ne me laisse aucun doute quant à leurs existences, Nous pourrions faire un parallèle avec la « Projection astrale » qui en est une composante. Il me revient une petite histoire que je me permets de te soumettre ici :

                                Nous sommes en 1937. Quelques messieurs dans un salon adjacent à la city de Londres dialoguaient ainsi :

                                - Il parait qu’au Tibet certains moines ont la faculté de sortir de leurs corps !

                                - Non mais c’est quoi ces conneries, et pourquoi pas voir l’avenir pendant qu’on y est ? Remarquez cela nous serait bien utile en bourse très cher !

                                Quelques milliers de kilomètres plus loin au Tibet, deux moines vont puiser de l’eau à la rivière. L’un deux dit à l’autre :

                                - Tu imagines en Europe, il parait qu’ils ont l’eau dans chaque pièce et qu’il suffit d’appuyer sur un bouton.

                                 - Tu blasphème frère, si cela était possible, pourquoi ferions nous chaque jour deux de marche pour aller chercher de l’eau à la rivière ?

                                Pour finir il me semble que c’est voltaire qui disait : » Il y a bien plus de chose sur terre et dans les cieux que toute notre philosophie ne pourra jamais l’admettre. »

                                Amicalement


                                • jullien 24 août 2009 14:25

                                  En fait, vous citez Shakespeare. La phrase exacte est : « Il y a bien plus de choses sur terre et dans les cieux que n’en rêve ta philosophie ».


                                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 14:38

                                  merci gabriel pour ton art de la citation placée au bon endroit

                                  je te dois l’idée mon article sur La rochefoucault,

                                  oui, je suis toujours en équilibre sur mon fil, enfin j’essaye, cet article est quand même plus particulier que les autres puisque là j’y parle non de moi mais de mon vécu, et n’ayant rien contre l’esprit cartésien a partir du moment où il a lu Descartes et reconnais que l’esprit ne cherchent avec les outils des sciences que ce qu’il est a même de percevoir, qu’ils perçoivent à partir de visions issues d’un « paranormal » n’est alors plus un problème.

                                  amicalement, barbouse.


                                • GreenGarden GreenGarden 24 août 2009 13:36

                                  A l’auteur,

                                  Comme le dit ARTURH dans son commentaire, votre expérience n’est pas une NDE (EMI en français) au sens propre mais tient plus d’une expérience shamanique (pour cela, voir notamment le travail de Jacques Mabit sur l’Ayahuasca et son utilisation a fin thérapeutique http://fr.wikipedia.org/wiki/Ayahuasca).

                                  G.


                                  • GreenGarden GreenGarden 24 août 2009 13:40

                                    J’ajoute que votre expérience, est probablement encore moins un éveil de la Kundalini.


                                    G.

                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 15:10

                                    en faite, que vous cataloguiez mon expérience de chamanique me fait un peu ni chaud ni froid,
                                    pour ma part je la qualifie de française en 1994, parce que ce « vécu » est intrasèque a la condition humaine, et pour ainsi dire, qu’on l’explique par chamanisme ici, kundalini la bas, etc.. ne change rien a la pénibilité de le vivre, et embrouille plutôt qu’autres choses quand on se cherche une issue.

                                    amicalement, barbouse.


                                  • GreenGarden GreenGarden 25 août 2009 09:40

                                    Mon post n’est ni une critique négative de votre article ni une remise en cause de vos expériences. Cependant, vous intitulez votre article « Témoignage d’éveil de Kundalini et de NDE » alors, que manifestement, cela ne correspond ni à une NDE et encore moins un éveil de Kundalini, mais plus surement à un état de conscience modifié par l’usage de spychotropes.


                                    G.

                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 25 août 2009 10:07

                                    vous pouvez étayez ? vous diagnostiquez ce que ce n’est pas, puis indiquez ce que c’est selon vous, comme ça, sur un témoignage, alors que je parle de similitudes entre mon vécu et ces phénomènes, je ne dis pas j’ai fait ceci je vie avec cela, je dis que j’ai vécu ça, et que sous certains aspect, que je n’ai pas explicité certes, cela a des similitudes,

                                    et je me garde bien d’en tirer des conclusions, si ce n’est que mon vécu correspond en partie aux étape d’une NDE et d’un éveil de kundalini depuis, tel que les chercheurs définissent les étapes de NDE et tel que gopi krishna présente son témoignage sur la façon dont il a vécu et la subjectivité avec laquelle il a assimilée son éveil de kundalini

                                    amicalement, barbouse.


                                  • GreenGarden GreenGarden 25 août 2009 11:33

                                    En 2 mots, une NDE (Near Death Experience) ou EMI en français (Expérience de Mort Imminente) est issue d’une mort clinique pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines de minutes. La personne traverse alors différents états et / ou visions dont le film de sa vie, suivi d’une décorporation avec la sensation de voler, vision à 360°, observation de l’entourage proche du corps et pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines de mètres. A son retour, la personne témoigne de façon extrêmement précise sur les instruments chirurgicaux utilisés, les discussions entre le chirurgien et ses collaborateurs voire de scènes se déroulant à l’extérieur de la salle d’opération. Ensuite c’est une sensation d’aspiration dans un tunnel, la rencontre de défunts puis d’une lumière blanche, consciente, qui n’est pas là pour juger mais aider la personne à comprendre son parcours de vie. Tout çà a déjà été largement commenté depuis le Dr Moody dans les années 80 qui fut le premier à relater ces expériences racontées par les témoins. Aujourd’hui, cela fait l’objet de colloque et de rencontres internationales entre professionnels de la médecine, philosophes et religieux (http://www.nderf.org/French/intlmedconf_emi.htm) voire de protocole d’expérimentation. En effet, certaines opérations exigent un arrêt cardiaque de plusieurs minutes en hypothermie profonde, des dessins et objets sont placés à différents endroits de la salle d’opérations et non visibles par le patient. Après réanimation, si celui-ci relate avoir vu les dessins en question, alors c’est quelque chose s’est produit…

                                    Concernant la Kundalini et un éveil de la Kundalini, on touche à quelque chose d’encore plus mal connu sauf de quelques yogis, méditants ou d’éveillés spirituellement. La Kundalini fait référence au serpent lové autour du chakra du périnée et qui ne délivre sa puissance de transformation qu’après de longues années de pratiques yogiques et de méditation guidées par quelqu’un qui sait. Sans préparation préalable, une ouverture (même partielle) de la Kundalini revient à lâcher un éléphant dans un magasin de porcelaine … en général, il y a de la casse.

                                    Bref, j’ai donc un peu de mal à croire que vos expériences (même si celles-ci vous semblent bien réelles) relèvent d’une NDE ou de la Kundalini. En fait, vous semblez plus proche des expériences de Carlos Castaneda et de l’utilisation du Peyotl ou d’expériences shamaniques liées à l’Ayahuasca.

                                    G.


                                  • Hieronymus Hieronymus 25 août 2009 23:57

                                    et bien cela fait plaisir de constater que nombre d’Agoravoxiens sont tres erudits
                                    ce que vous exprimez sur l’eveil de la Kundalini est tout a fait exact, un faisceau d’energies absolument indomptables
                                    en fait beaucoup d’experiences magiques sont justement liees a l’exploitation de la Kundalini
                                    cordialement


                                  • amipb amipb 26 août 2009 08:46

                                    Je tiens a preciser a GreenGarden qu’aucune experience clinique n’a permis aux patients « morts » cliniquement puis revenus de parler des symboles caches par les scientifiques ou medecins dans la salle d’operation.

                                    On peut toutefois imaginer que l’experience vecue est bien plus prenante que la simple recherche de symboles ou mots caches dans une salle, les patients etant d’ailleurs bien plus souvent concentres sur les paroles ou actes des chirurgiens, ou sur certaines apparitions « surnaturelles ».


                                  • hieronymus73 24 août 2009 13:38

                                    Merci pour ce témoignage qui pour vous fait sans doute parti d’une « étape » parmi d’autre.

                                    Un petit lien vers la description d’un ouvrage qui va paraitre bientôt :

                                    http://www.inrees.com/Manuel-de-description-clinique/

                                    Peut-être que le livre dont il est question vous intéressera, tout comme le site de l’Inrées, si vous n’en avez pas déjà entendu parler. Une conférence sur les EMI est prévue pour le 1er octobre prochain.


                                    • Paul Cosquer 24 août 2009 13:56

                                      Il paraît que madame Lagarde serait sujette à des RE « rêves éveillés ». Elle se serait écriée « la lumière est au bout du tunnel ! »

                                      Ouah la criiise !


                                      • sisyphe sisyphe 24 août 2009 14:00

                                        @ Barbouse

                                        Merci du courage de livrer ce témoignage.

                                        Sans avoir moi-même vécu ce type d’expérience, et sans être en quoi que ce soit un adepte des théories fumeuses de paranormal, expériences new-age ou ésotérismes approchants, je pense sincèrement qu’il existe des états de conscience « élargie », et que les capacités de notre cerveau sont largement sous-exploitées ; d’où ma croyance en votre témoignage, et en d’autres expériences proches décrites par des individus les ayant réellement vécu.

                                        Notre perception de la réalité en temps normal, n’est qu’une perception « invalide » ; entièrement conditionnée par notre formation psychologique, psycho-sociale, affective, et la nécessité de se soumettre à un monde rationaliste.
                                        Nul doute que nous sommes loin d’avoir éprouvé toutes les capacités de notre cerveau, et son accès à des niveaux de réalité que notre « raison » nous dénie.

                                        Peut-être que les recherches en biologie, en quantique, en bio-chimie nous permettront (à nous ou à nos descendants), de comprendre ce qui peut élargir le champ de nos perceptions, et de nous permettre d’accéder à des niveaux de conscience que nous ne nous soupçonnons pas, ou, pire, que les rationalistes renvoient à un domaine pathologique, faute de pouvoir y répondre scientifiquement.


                                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 15:16

                                          bonjour sisyphe,

                                          j’abonde dans cette même catégorie d’espoir, en faite je crois que la lutte contre le dénie du potentiel humain est la prochaine lutte, dans le sens où cela deviens un besoin de la société multi ethnique et culturelle de se fonder dessus pour dépasser les clivages corporelles, etc..

                                          amicalement, barbouse.


                                        • catastrophy catastrophy 24 août 2009 14:02

                                          C’est dur à avaler ce texte un peu trop elliptique par ces chaleurs.


                                          Enfin tant qu’il ne s’agit ni de la Sainte Vierge, ni de Napoléon... les lasers par contre c’est un symptôme type... Drôle de machine que le cerveau...

                                          • casp casp 24 août 2009 14:11

                                            On appel ca un voyage astral ;) ...
                                            Ca s’apprend se maitrise et se pratique avec certaines précautions.

                                            Mais on a tellement de chose déjà à faire dans ce bas monde, qu’a moins d’avoir quelquechose de vraiment particulier à y faire je conseil de ne pas trop s’y intéresser.


                                            • Nobody knows me Nobody knows me 24 août 2009 14:36

                                              Encore un grand plaisir de vous lire barbouze, toujours un bon gros sentiment de sincérité en vous lisant.
                                              Pareilles expériences ne me surprennent pas. J’ai topé qqs hallus sous cannabis et alcool et je ne doute pas que ce farceur de cerveau puisse faire bien plus flippant sans l’aide d’aucune substance psychotrope chez certains.
                                              De mon point de vue, les causes sont bien trop nombreuses pour être identifiées de manière exhaustive ou pour être étiquetées shamanisme, religion, psychiatrie : éducation, traumatismes éventuels, prise de drogues, trips prolongés, ...
                                              Sans compter la complexité du circuit imprimé qu’on a dans la tronche.

                                              Bien à vous.


                                              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 25 août 2009 22:12

                                                bi di bi di bi di 0 1 01 00 11 01, boot séquence neuronale déclenchée...

                                                merci nobody,


                                              • yoananda 24 août 2009 14:38

                                                Les shamans péruviens disent que le cannabis est la pire des plantes a sevrer ... pire que le LSD ou la coke ou le tabac ...

                                                Shcyzo ou kundalini ?
                                                peut-être simplement que la shcyzo est une expérience reliée a la Kundalini, mais qui n’aboutit pas... un éveil qui ne peut se terminer normalement, un accident qui arrive trop tôt, quand la personne n’est pas préparée / prête.
                                                Mais bon, pour ma part, je ne peux pas mettre sur un pied d’égalité quelqu’un qui frôle la mort et donc, connaît un état de conscience modifié donc il doit subir les séquelles pendant longtemps et un éveil de kundalini qui peut se produire suite à une scéance de Yoga par exemple...
                                                A moins que la kundalini ne soit le « mécanisme » naturel qui se produit lorsqu’on meurt pour « libérer » la conscience du corps humain. Dans ce cas, ca ne change pas la problématique du moment et de conditions de son éveil.
                                                Et frôler la mort pour la réveiller ne me semble pas être une solution idéale non plus étant donné la tension induite sur le corps et surtout, étant donné qu’elle peut s’éveiller « naturellement » sans cela.

                                                Bref, de quoi remplir des livres de reflexions. Le mieux restant de vivre ! lol


                                                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 19:16

                                                  aussi sincèrement que je peu vous répondre,

                                                  il faut éviter de croire que cela se passe bien et sans dégâts et qu’il suffit de l’éveiller « naturellement », c’est dangereux de jouer avec le feu, même intérieur, et vivre avec n’a rien de plus facile tout en ne vous épargnant pas la difficulté normale de la vie.

                                                  amicalement, barbouse.


                                                • johnford johnford 24 août 2009 14:47

                                                  Fumer des joints peut augmenter les vulnérabilités face aux troubles mentaux, je crois qu’il n y a pas à chercher plus loin.
                                                  Votre pratique du jeu de rôle à peu être aussi stimulé votre imaginaire et amplifié les effets ( Lovecraft ?).


                                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 15:24

                                                    bonjour,

                                                    oui lovecraft, mais aussi morcock, évidemment howard, donjon et dragon, les spell powers, les plans, les voyages astraux y sont aussi, etc... et pour le shit, je suis d’accord avec vous,

                                                    le seul truc c’est que je ne fumais déja plus avant de faire ces crises depuis plusieurs semaines, voir mois, j’avais un instinct qui me disait de m’en éloigner, et rien dans ma prise de sang alors que je leur ai dit et qu’ils ont chercher.

                                                    Et enfin, même si le jeu de rôle et la lecture m’a familiarisée avec certaine idées, cela n’a rien a voir avec le vivre tel que je le décris, si cela avais la moindre couleurs, odeurs, attitude, etc.. ludique ou estampillé « là c’est ton imagination », j’aurai sauté dessus presque avec bonheur.

                                                    Par contre, le faite de ne pas se laisser apeurée par ce genre d’idée mais plutôt d’y aller avec son pagne et son couteau face a n’importe quoi pour prendre du pex et des objets mags, le coté héroïque entretenu dans le jeu de rôle, ma certainement aidé dans mes réactions sur le moment.

                                                    amicalement, barbouse.


                                                  • johnford johnford 24 août 2009 21:23

                                                    oui mais malheureusement le seul fait d’avoir fumé suffit même si vous avez arrêté avant les premiers symptômes. Si vous avez une fragilité héréditaire, d’avoir fumé des joins peut avoir des conséquences catastrophiques.


                                                  • Xyster 24 août 2009 15:01

                                                    Bonjour Barbouse,
                                                    Merci pour ce témoignage, perso je suis plutôt inquiet, en lisant le détail de ton expérience, je ne peux m’empêcher de penser comme Arthur à un état de psychose. Je ne pense pas à la schyzophrénie mais à une bouffée délirante BDA (j’ai fait tes études de psy, mais je n’exerce pas dans ce domaine, mais ton cas m’évoque des souvenirs de mes études ;).
                                                    De mémoire la BDA est un épisode court pendant lequel la personne entend des voix, à divers symptomes comme un état paranoïaque (ta peur des blouses blanches)... La psychose c’est quand la personne ne fait plus le distingo entre rêve et réalité...
                                                    Comprends bien que je ne souhaite pas t’effrayer car ce genre de problèmes est courants et ça se soigne. Je te mets juste en garde car confondre une maladie et une NDE peut être très préjudiciable ; une NDE est une expérience étrange, fantastique..., une BDA (bouffée délirante aigue) est une maladie et peut être traitée.
                                                    Je ne suis pas un sceptico scientifique, nous avons tous fait des rêves/cauchemards effroyables de vérité. Je veux juste te dire que tu as peut-être une BDA et que ça se soigne, tu devrais en parler à un médecin. Il ne faut pas avoir honte de ce genre de problèmes, c’est une maladie, elle se soigne.
                                                    En souhaitant t’aider,
                                                    Bien à toi.


                                                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 15:39

                                                      bonjour, merci pour le subtile distingo, et ce n’est pas parce que je n’écris pas sur le coté « fantastique de l’expérience » parce que je considère que la pire chose a faire est d’inciter des curieux a s’y bruler les ailes ou finir suicidé, et aussi plus prosaïquement que je préfère vivre tranquille, les émotions fortes je connais, j’ai mon quota pour l’instant.

                                                      je n’ai pas « peur des blouses blanches » et mêmes des amis qui travaillent dans des hôpitaux et que je vais chercher a l’hosto pour allez boire un pot, j’avais d’abord et avant tout peur des voix, des visions, et de tout ce que cela voulais dire en matière de changement de ma vie, qui je le savais, ne pourrais plus jamais être « comme avant ».

                                                      Et aprés il ne faut pas confondre la peur de l’enfermement et d’être bourré de cacheton en sus de ce qui est déja subi, j’ai constaté sur d’autres a quel point les « soins » proposées ne rentrent pas dans mes critères « d’allez mieux », et la peur des blouses blanches.

                                                      Je sais bien au travers de nombreux témoignages que je crois, que par exemple, comment, sous prétexte que vous êtes un homme taillé, nerveux, etc.. les infirmières qui ont peur d’une « crise violente » n’hésitent pas a vous doser en tranquillisants pour le confort de leur métier, mais pas celui de votre santé.

                                                      comme le dit platon, on ne confie pas le soin de son âme a n’importe qui, sans esprit critique, et cela n’a rien a voir avec de la peur, mais avec l’humaine et saine défiance raisonnable, et vue que je vais bien, suffisamment même pour me remémorer ça, l’écrire, en parler une bonne fois pour toute, et passé a autre chose, c’est que j’ai fait les bons choix.

                                                      aucun de mes amis ou proche ne me prend pour un fou, à part, un peu sur ma planète parfois, dis tout haut ce que d’autres pensent tout bas sans s’embarrasser de diplomatie, certes, et même honnête homme, mais ni fou ou en souffrance mentale, ce cap est passé depuis longtemps.

                                                      amicalement, barbouse.


                                                    • Hieronymus Hieronymus 24 août 2009 17:16

                                                      bonjour Barbouse et merci de votre tres interessant temoignage
                                                      « C’est au cours d’un après-midi d’aout que j’ai fait ce que bien des années plus tard j’ai comparé à une NDE sur certaines phases »

                                                      honnetement a vous lire, je crois que vous avez plutot vecu une experience hord du corps (EHC) ou encore denomme voyage astral car le corps astral quitte consciemment le corps physique qu’une NDE (near death experience)
                                                      ds une NDE cliniquement le corps s’arrete de fonctionner, cela survient generalement ds des circonstances dramatiques, accident ou operation, le prevenu se sent mort, voit les vivants qui ne le voient pas puis commence le voyage « vers l’autre cote » avec le tunnel aspirant, l’apparition d’un « ange » qui rassure, « l’entree ds la paix » puis survient la nouvelle qu’il faut revenir (quelle pouasse !) et le retour difficile ds le corps ..
                                                      la vous vous sentez flotter, voyez votre corps physique et pouvez vous deplacer a souhait, vous etes dans l’astral ds le cadre d’une sortie « involontaire » (certains developpent avec plus ou moins de succes la sortie volontaire) le voyage astral peut egalement survenir suite a un accident physique ou en consommant des drogues, en fait c’est tres variable, different selon chaque individu ..

                                                      sur la Kundalini, attention, a mon avis cela n’a pas de rapport direct avec cette experience du voyage astral, la Kundalini est un point occulte magique du corps de l’homme pouvant liberer des energies considerables, en fait il y aurait 2 Kundalini, celle du coeur et celle du sacrum, et l’homme initie sait qu’il doit d’abord eveiller la Kundalini du coeur qui correspond au veritable eveil spirituel avant celle du sacrum qui correspond a des forces telluriques redoutables, enfin a manier avec precaution ..
                                                      bien a vous


                                                      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 19:38

                                                        bonjour hieronymus,

                                                        si je devais disséquer avec des causes conséquences, c’est la proximité mentale avec la mort ( première et deuxième crise) qui a fini par me faire vouloir « y aller » dans la troisième, mais l’ensemble étant sur un laps de temps relativement cours, un mois et demi, et les années suivantes ayant été ce qu’elles ont été jusqu’a aujourdh’ui,

                                                        je vais vous répondre sur les deux kundalini, mot qui décidément est valise, quand on ne sait même pas que cela existe, et même si je l’avais sut, cela n’aurai rien changer, je n’ai pas plus plus focaliser sur le cœur que sur le sacrum, dans l’urgence j’ai gérer sur ce qui se passait tel que j’ai pus.

                                                        Ce qui se passe sur le temps, après le choc, c’est une forme de purge et de circulation « d’énergie », cela reviens a faire passé du 220 volts dans un corps prévu pour en faire passé moins, et à la fin c’est le 220 volts qui gagne et circule en modifiant son passage. Il n’y a pas de prise volontaire sur le courant tel qu’il passe et par là où il passe, il y a douleur qui s’amoindrit sur le temps, au fur et a mesure ou il circule. Et par cycle, il se met a circuler davantage, monte plus à la tête ou a tel ou tel endroit qu’il « travaille » en ce moment, mais cela reste en dehors du modifiable par la volonté, la méditation, etc.. c’est une fois « libérée » en soi et en même temps indépendant. Et quand ça arrive au coeur, on panique bien aussi.

                                                        et au fur et a mesure on se découvre tel ou tel aspect nouveaux du processus, mais a part ne pas le contrarier, il n’y a pas grand choses a faire si ce n’est survivre.

                                                        amicalement, barbouse.


                                                      • soi 24 août 2009 20:17

                                                        Bravo ! Vous avez vécu un éveil sans dommage. Bonne continuation.


                                                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 août 2009 20:50

                                                          prochaine étape, arrivé a s’endormir sans dommage aussi, pfiou, trop dure la vie...

                                                           :))


                                                        • herve33 24 août 2009 22:51

                                                          Bravo pour avoir le courage de témoigner de votre expérience hors du corps . je connais des gens qui ont fait la même expérience sauf qu’ils étaient pas loin de passer de l’autre coté suite à une opération chirurgicale qui a mal tourné .

                                                          Cependant , vous avez sans doute une hypersensibilité que vous pourriez peut-etre developper , c’est probablement la drogue qui a rendu votre expérience désagréable , d’après les bouddhistes , la drogue serait très mauvaise pour notre corps subtil , elle nous ferait visiter des plans astraux inférieurs peuplés de pseudo créatures émotionnelles qui se nourrissent de nos peurs et nos angoisses . Plus vous en avait peur , plus cela vous paralyse et plus cela leur donne de l’énergie . Enfin ma seule expérience dans ce domaine , ce sont des mauvais rêves ou des cauchemars , où j’ai l’impression d’etre totalement paralysé pendant plusieurs dizaines de secondes avant de me réveiller .


                                                          • kay kay 25 août 2009 04:06

                                                            Bonjour,
                                                            Le truc qui m’interroge, c’est qu’il est bien possible qu’une grande partie de ce que l’on nomme malades mentaux soit en fait en prise avec des problèmes totalement différends de ce que les médecins imaginent avoir en face.
                                                            Bref on continue a « soigner » des choses que l’on ne comprends pas, avec des médicaments qui ne sont pas adaptés.
                                                            On est passé de la lobotomie à la camisole chimique, c’est moins voyant mais ça reste inefficace dans le fond.
                                                            De ce fait je comprends complétement la démarche de l’auteur de cet article.
                                                            Apparemment ce genre d’accident spirituel est plus commun qu’on ne pourrait le croire, c’est donc une bonne chose d’en parler.
                                                            Même si je n’y entend rien sur le sujet, d’ailleurs plus j’en lis moins je suis sur de quoi que ce soit, je pense l’auteur entièrement sincère et le remercie de son courage.
                                                            Cela aura pour effet sur moi de me remettre à la lecture.


                                                            • Cascabel Cascabel 25 août 2009 08:58

                                                              Avec la force de notre mental on peut faire des choses extraordinaires

                                                              http://www.youtube.com/watch?v=-euasQQArjY&feature=related


                                                              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 25 août 2009 10:01

                                                                hé hé hé :)) merci pour le lien


                                                              • Cascabel Cascabel 26 août 2009 08:27

                                                                Heureux que ça vous ait plu.
                                                                Cela prouve que vous ne vous prenez pas au sérieux dans la vie ce qui donne beaucoup de poids à votre témoignage.


                                                              • Gollum Gollum 25 août 2009 10:12

                                                                Après lecture de ce texte, ce n’est pas une NDE, effectivement. La première partie fait penser à une invasion du conscient par l’inconscient, pour employer un jargon jungien, suite à un affaiblissement des structures conscientes dont il faudrait analyser les causes. Bref, c’est du rêve éveillé.


                                                                On songe (sans jeu de mot) immédiatement au dépeçage d’Osiris en 14 morceaux..

                                                                Je rappelle les travaux de CG Jung (qui n’était pas nazi, c’est du mythe entretenu par les milieux gauchisants qui craignent Jung comme la peste...) qui montrent la remarquable autonomie des structures inconscientes qui possèdent leur propre volonté, désirata et qui se comportent comme des forces intelligentes. Le but de l’inconscient étant de ramener l’ego au sein du Soi. Je ne fais que résumer. Aux lecteurs de ce post de se renseigner.

                                                                Citons aussi le psychiatre américain d’origine tchèque, Stanislav Grof, un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle aux USA, dont les travaux méritent d’être connus.

                                                                Citons aussi, Marie-Louise von Franz, collaboratrice de Jung, très instructive et passionnante, ainsi que le célèbre ouvrage de Barbara Hanna, sur l’imagination active, afin d’entrer en communication avec ses propres structures psychiques.

                                                                Sinon la deuxième partie de l’expérience fait songer à une OBE. (Out of Body Expérience).

                                                                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 25 août 2009 21:27

                                                                  bonjour,

                                                                  ayant quand même failli y rester, de fait, c’est une expérience de proximité avec la mort,

                                                                  pas l’ombre d’un de mes cheveux n’a pensé au dépeçage d’osiris en l’écrivant,

                                                                  pour jung, je suis d’accord avec vous pour partie, d’ailleurs c’est le seul et le premier occidental a s’intéresser à la kundalini et a des « cas spéciaux », mais bon, a lire, jung reste quand même pas une mince affaire et cela reste un théoricien inspirant mais peu pratique, comme ça, a froid, de manière autodidacte.

                                                                  ensuite, je vous incite à regarder votre hypothèse dans le sens inverse, c’est le conscient qui rentre en contact et finalement envahie le subconscient d’abord en spectateur puis en acteur interagissant, puis en canalisateur conscient des dynamiques qui s’y trouvent,

                                                                  amicalement, barbouse,

                                                                   


                                                                • Gollum Gollum 26 août 2009 08:49

                                                                  À Barbouse : « ayant quand même failli y rester, de fait, c’est une expérience de proximité avec la mort »

                                                                  Oui, d’accord pas de doute là-dessus, mais stricto sensu, ce n’est pas une NDE. Voir les nombreux témoignages sur le net à ce propos.

                                                                  « pas l’ombre d’un de mes cheveux n’a pensé au dépeçage d’osiris en l’écrivant »

                                                                  ça je m’en doute ! :D Ceci dit, les mythes illustrent souvent ce genre de crise de style mort/renaissance...


                                                                  « pour jung, je suis d’accord avec vous pour partie, d’ailleurs c’est le seul et le premier occidental a s’intéresser à la kundalini et a des « cas spéciaux », mais bon, a lire, jung reste quand même pas une mince affaire et cela reste un théoricien inspirant mais peu pratique, comme ça, a froid, de manière autodidacte. »

                                                                  Oui, bien évidemment. Ceci dit, il existe des praticiens jungiens dans (presque) tous les pays et la méthode est simple : observer ses rêves, mais avec une grille de lecture permettant à ceux ci de rester efficaces.

                                                                  « ensuite, je vous incite à regarder votre hypothèse dans le sens inverse, c’est le conscient qui rentre en contact et finalement envahie le subconscient d’abord en spectateur puis en acteur interagissant, puis en canalisateur conscient des dynamiques qui s’y trouvent,

                                                                  amicalement, barbouse, »


                                                                  Alors là, pas d’accord du tout ! Ce sont toujours les forces de Transcendance qui prennent l’initiative. Dans votre cas, c’est on ne peut plus clair. Ceci dit, au conscient ensuite d’être à la hauteur de l’aventure... et là ce n’est pas donné à tout le monde.. Et effectivement, une dialectique, une confrontation s’instaure.

                                                                  Bien à vous, amicalement. Et bon courage.



                                                                • Lucien Denfer Lucien Denfer 25 août 2009 18:34

                                                                  Salut Barbouse,


                                                                  A la lecture de votre témoignage j’ai ressenti une impression très bizarre, indéfinissable, de déjà vu, peut-être juste le souvenir d’une lecture...

                                                                  N’ayant jamais fait l’expérience du genre de processus que vous avez vécu (avec une telle douleur physique et la paralysie) je ne saurais quoi en dire, sauf que c’est consternant et flippant, je ne voudrais pas que ça m’arrive. 

                                                                  J’ai bien aimé l’expression que vous avez employé dans une réponse à un commentaire « une énergie consciente autonome qui voit et discrimine par la pensée uniquement ».

                                                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 25 août 2009 22:10

                                                                    bonjour lucien,

                                                                    a priori il y a des points communs dans ce type de témoignage et un coté déjà lu,

                                                                     même si honnêtement, dans ma période où j’en ai lu en espérant y trouver quelque explications raisonnables, il y en a très peu qui m’ont convaincu, voir en vérité, aucun,
                                                                    et quand je comparais a mon propre vécu, j’avais surtout de la colère.

                                                                    pour moi les pires étant les exaltés de l’amour et les charlatans qui fourguent derrière des convictions pour gamins de 4 ans a coup de métaphores niaises aux possibles, ou des spiritualités business...

                                                                    parce que d’une certaine façon ils exploitent « ma » douleur qui n’a rien eut d’anodin, dé crédibilisent le sujet en en faisant le lieu de leur fantasmes/ conviction symboliques sans fondements, etc.. sans une once de conscience d’à quel point ça fait mal,

                                                                    et il suffit de lire les réactions de type psycho sérieux sur ce fil pour se rendre compte qu’entre ceux dont le réflexe est de me trouver une pathologie « explicatrice » selon eux, façon aussi de se rassurer, mais sans rien de sérieux, sans étude sur le sujet ni rien pour travailler a par mon témoignage,

                                                                    et qui en plus, n’ont rien derrière de fiable et de probant pour soulager l’once d’une douleur de ce type...

                                                                    Finalement, les uns comme les autres font la même chose, n’ont rien a proposer de probant, mais veulent crédibiliser leur convictions dessus, et c’est ça le pire quand on le vie, on est prie au milieu du feu des convaincus et du dénie, tout en ayant son propre problème a gérer dans l’urgence. Ils pavent l’enfer de ceux qui le vivent, s’en foutent royalement et s’endorme avec une impression de sécure savoir bien inutile dans le feu de ce genre d’action...

                                                                    amicalement, barbouse. merci lucien pour ta réaction ( si vous me permettez de vous tutoyez), c’est la plus sainement humaine de ce fil.

                                                                    au delà de ça,


                                                                  • Lucien Denfer Lucien Denfer 25 août 2009 23:22
                                                                    Pas de problème pour le tutoiement.

                                                                    Ce qui explique mon impression de déjà vu ou déjà vécu ce n’est pas ton expérience par elle même mais plutôt la réaction que tu as eu pour te préserver dans l’épreuve. 

                                                                    A différent moments de nos vies nous sommes (certaines personnes) confrontés à des dangers, des violences et parfois la mort passe tout près de nous, comme pour se rappeller à notre bon souvenir. C’est dans ces moments difficiles que l’on sait d’instinct que l’on ne peut se fier à personne et qu’il nous appartient (à nous seul) de démêler le vrai du faux. 

                                                                    Je n’ais aucun élément scientifique pouvant le corroborer mais j’affirme sur la base de ma seule expérience que dans l’urgente nécessité d’agir, nos facultés sont décuplées. 

                                                                    Un peu comme si on se débarrassait de nos oripeaux et des vieilles casseroles, les verrous psychologiques sautent. 

                                                                    Je considère ta démarche de te raccrocher au réel et de cultiver le doute comme la plus saine qu’il soit car ce ne sont pas les leurres et les illusions qui manquent, aucune raison donc de souscrire à une quelconque prestigiditation. 

                                                                    Que ce soit pour se rassurer, pour se donner bonne conscience, adoucir le quotidien, pour faire comme tout le monde ou tout simplement par inertie spirituelle, l’aveuglement est un sport national prisé dans toutes les contrées. 

                                                                    Le désavantage d’une telle lucidité c’est la tristesse qu’elle induit.

                                                                    Le coté positif (si on peut dire..) c’est que tu disposes d’un esprit affuté.

                                                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 26 août 2009 11:43

                                                                    bonjour lucien,

                                                                    oui... en même temps l’esprit de synthèse explicite que tu utilises dans pas mal de tes réactions me fait souvent défaut en ce moment :))

                                                                    Je suis d’accord avec toi, il a des moments qui déverrouillent les petites routines et font sortir le plein potentiel, c’est d’ailleurs une sorte de dopant pour certains qui court ensuite pour à nouveau le ressortir, il y trouvent une image d’eux même qui les exaltent, là où d’autres préfèrent le garder pour les cas d’urgence, de nécessité, etc...

                                                                    pour le sport national du dénie de réalité, c’est aussi bien incité par les médias et le nouveau système idéologico scolaire, de quoi bien prendre en tenaille la plupart de nos compatriotes vers des visions déformantes,

                                                                    a bientot, amicalement, barbouse.


                                                                  • Lucien Denfer Lucien Denfer 26 août 2009 16:35

                                                                    une petite digression :


                                                                    « Deux hommes, les deux sérieusement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. Un des deux hommes pouvait s’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d’évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L’autre homme devait passer des journées couché sur son dos.

                                                                    Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, leurs maisons, leurs emplois, leur participation dans le service militaire et où ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il pouvait voir dehors. L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et couleurs du monde extérieur.

                                                                    De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants naviguaient leurs bateaux modèles. Les jeunes amoureux marchaient bras sous bras parmi des fleurs de chaque couleur de l’arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et une belle vue de la ville pouvait être vue dans la distance. Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans le détail exquis, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrit une parade qui passait par là. Bien que l’autre homme ne pouvait pas entendre l’orchestre, il pouvait la voir avec l’oeil de son imagination tellement son compagnon l’a dépeint avec des mots descriptifs.

                                                                    Les jours et les semaines passèrent. Un matin, l’infirmière de jour est arrivée pour apporter l’eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, qui est mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour prendre son corps. Dès qu’il senti que le temps était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L’infirmière était heureuse de le transférer et après s’être assurée qu’il était confortable, elle le laissa seul.

                                                                    Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors. Enfin il aurait la joie de le voir lui-même. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Tout ce qu’oeil vu, fut un mur. L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle dit : »Peut-être, il a juste voulu vous encourager.« 

                                                                    Epilogue...

                                                                    Il y a un bonheur énorme à rendre d’autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n’avez qu’à compter toutes les choses que vous avez que l’argent ne peut pas acheter. Aujourd’hui est un cadeau, c’est pourquoi il s’appelle le présent. »

                                                                    Auteur Anonyme

                                                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 26 août 2009 19:35

                                                                    des digressions comme celle là on en fait des articles

                                                                    merci


                                                                  • Gül 25 août 2009 22:44

                                                                    Barbouse, bonsoir.

                                                                    J ai ete particulierement touchee par la souffrance qui ressort de ce temoignage. Elle semble tellement enÔrme qu elle ne peut être convenablement decrite par les mots ici-bas...

                                                                    Cela me fait de la peine, je ne peux rien y faire, mais voila, je suis un peu bouleversee de te lire.

                                                                    Juste une question, est-ce si terrible que ca ne peut simplement s accepter, je veux dire en dehors du temps necessaire a l acceptation ? Est-ce que, sur le coup, on ne peut pas accepter, sous peine de mourir pour de vrai ?

                                                                    Amicalement.

                                                                    Gül


                                                                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 26 août 2009 11:34

                                                                      bonjour gül

                                                                      mon intention n’était pas de te faire de la peine et si possible je te rassure, en ce qui me concerne, le plus dur est passé, ( enfin je touche du bois), et puis même si je refais des crises de cet amplitude, je ne les encaisserais pas aussi mal, pris au dépourvu et sans quelques moyens pour passé au travers, que le gamin de 20 ans ignorant que j’ai été. Et enfin depuis, il n’y a pas que des cauchemars, plaisirs extatiques ça un sens aussi.

                                                                      j’ai surtout tenté de rendre mon témoignage potentiellement utile « a qui le vie », parce que l’une de mes premières étapes de recherche lorsque j’ai cherché a comprendre ce qui m’était arrivé a été suite a quelques lectures de taper NDE et kundalini sur les ancêtres de google, et que savoir, quand on est dans l’impression que toutes les issues sont fermée et que ça vie est foutu, que non, des issues il y en a même si sur le moment on ne les vois pas,
                                                                      rien que ça, c’est utile.

                                                                      Pour répondre a ta question, sur le moment on est bien obligé d’accepter de subir « ça », on a pas le temps ni la force de le dénier, mais en aucune manière on peu le supporter,

                                                                      je n’ai cherché par tous les moyens que à ce que cela s’arrête, et si j’avais accepter que ma vie était foutue et sans possibilité de retour à une vie tel que je voulais la vivre, je serai mort, je n’avais qu’a arrêter de ramper, vaincu et résigné.

                                                                      D’ailleurs si j’ai mis autant de temps c’est aussi parce que je passais par des phases « vaincu et résigné où je n’étais qu’un roseau dans la tempête qui restait plié par le vent des forces qui me submergeait la tête. J’ai plié sans cassé, d’autres n’y arrivent pas.

                                                                      Ensuite, quand on constate que malgré tous ces efforts, il y a un avant et un après ça, et qu’on ne peu pas ne pas en tenir compte, et bien on se résigne a vivre avec, et autant que possible, canaliser l’ avec pour vivre comme si on était sans.

                                                                      On se dit qu’on a suffisamment souffert pour s’accrocher à la vie, ce n’est pas pour se suicider ensuite, même si parfois l’idée passe, on ne s’y arrête pas, elle deviens inutile tel que l’on comprend l’après, ou juste honteuse et démobilisatrice.

                                                                      Mais d’une certaine manière l’ado que j’ai été est mort pour partie a 20 ans, celui d’après ces crises point de départ d’une autre direction, ne gère plus du tout de la même manière, la seule chose qui’ m’importe n’est pas de construire ma vie selon le sens commun pour a nouveau tout perdre, mais d’être en bonne condition pour l’inexorable après tel que je le connais.

                                                                      et pour rester sur l’acceptation, c’est avec le temps une forme de handicap/ avantage particulier, je n’ai pas de permis, parce que je ne veux pas conduire, et pour trouver un boulot... J’ai mis du temps a m’en remettre, et mes études se sont arrêtées là, pour ensuite n’être autodidacte, motivé, mais autodidacte, je n’ai aucun gout par l’argent, ni les choses matériel qui ne sont pas au service d’un sens véritable, et pour la plupart des choses banales qui »importent", je m’en fou complètement. C’est du détachement sans efforts.

                                                                      le temps de ma vie est devenue une valeur précieuse, que rien ni personne ne rembourse, aussi j’en prend soin et ne donne à personne le loisir de me faire perdre mon temps, et j’use du miens comme bon me semble sans m’embarrasser de l’opinion des autres, en évitant les entraves, moi j’en connais la valeur parce que j’ai conscience de sa finalité.

                                                                      bref, l’accepter par la suite induit et singularise, place souvent devant l’incompréhension des autres. Quand on me vois, m’entend, m’écoute, on n’imagine pas que je ne travaille pas et que ne veuille pas le faire,enfin pas pour un salaire, et je ne supporte pas les mauvaises autorités. On sait que je ne le veux pas, mais on ne comprend pas pourquoi.

                                                                      Et puis, disons que j’ai une volonté poussée qu’on lit sur mon visage et qui dissuade la plupart des gens qui ne me comprennent pas et n’en ont pas la force ou ne souhaitent pas la gaspillée en essayant de me faire changer d’avis.

                                                                      Et puis un jour me suis dit qu’écrire était une bonne occupation, et après m’y mettre mis sérieusement une première fois, j’y retourne prochainement, aussi, peut être que de tout ce mal naitrai la possibilité d’écrire un bon livre, qui n’aura rien a voir avec ce témoignage. Le plus dur sera d’être publié, vue comment l’édition fonctionne et mon faible gout pour transiger avec le commercial.

                                                                      amicalement, barbouse.

                                                                       


                                                                    • la_gata la_gata 26 août 2009 11:44

                                                                      Salut Barbouze :D

                                                                      trés pertinent ton post et comme tu dis peut etre si pour quel q un le fait de lire ces lignes peut l aider .. probablement ce n est pas l hazard ..

                                                                      je crois qu existent plusieurs façons de froler le coté energetique ou spirituel de l’existence..
                                                                      le reveil du kundalini, la NDE , voyage astrale, expériences chamaniques , extase religieux , etc etc ..

                                                                      des fois le choc avec cette cote de l existence rarement perçu est tellement fort que peut desestabilizer certains .

                                                                      mais generalement ça nous change la perception de nous mêmes et la façon de regarder la vie . souvent pour meilleur ,

                                                                       on devient moins regardant vers l aspect materiel , (on pourrait dire plutot qu on devient decroissant ), la preuve tu arrives a vivre avec l rsa.. moi je travaille des fois a temps partiel des fois quelques mois a temps complet , je mets des sous de cote et je pars par la suite quelques mois hors de la france.. pour faire des autres activités plus interessantes
                                                                      aussi j ai remarqué qu’ on desestresse ,on ne se fait des plus soucis pour des faits minimes, 
                                                                      on soigne mieux son corps et adopte une certaine hygiene de vie ,( diminution de consommation de alcohol , drogues, viande, excitants ) 
                                                                      on veut aussi, comme disait Alpo ..Contribuer à bâtir un monde, dans lequel nous aurons tous plaisir à vivre 

                                                                      personellement je bois de l’ayahuasca de temps en temps depuis quelques années et j ai eu plusieurs expériences spirituelles singulieres, comme :
                                                                      me voir de l exterieur et de l interieur en detail .. voir ce qui cloche chez moi et savoir comment faire pour limiter les degats .
                                                                      comuniquer avec un esprit ’ guide’ ( ou esprit de l’ayahuasca, inconscient collectif , dieu pour autres ) par telepatie ,
                                                                      rencontrer des autres esprits que chantent en langues que je ne connais pas .. ( au Pérou on nomme icaros a ces chansons)
                                                                      renconter des esprits vegetaux ,
                                                                      faire l experience de la mort , de la folie ,
                                                                      voir des faits que se sont passé , que se passent ailleurs ou que vont venir ,
                                                                      discuter par telepatie avec des autres personnes , poser a quel q ’un des questions pendant un reve et avoir la reponse plus tard au reveil,en parlant normalement ..
                                                                      partager son esprit avec un group .

                                                                      c’est clair que ce sont des choses que on ne peut pas racconter a n importe qui parce que les gens te prennent pour folle .. mais comme un effet de ces expériences c’est de ressentir la longueur d onde des autres .. pas de pb..

                                                                      et tout ça ne m empeche non plus d ’etre occidentale et vivre en occident 
                                                                      de prendre l avion et me mettre un platre si j ai la jambe cassée
                                                                      :D


                                                                      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 26 août 2009 12:47

                                                                        bonjour,

                                                                        j’ai de l’admiration pour les expériences de pensées créatrices, et créer a partir d’usage d’élément modifiant la conscience n’est jamais favorable, a mon avis, a la qualité de la création qui en découle, après chacun voit le gourou à sa porte...

                                                                        amicalement, barbouse.


                                                                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 26 août 2009 14:46

                                                                        Salut Barbouse,

                                                                        je ne sais pas si mon témoignage est bien en rapport avec ton texte.

                                                                        J’ai moi aussi franchi ces étapes à vingt ans, le sheet et les tables qui tournent. Sortant tout droit de la prison scolaire religieuse, j’ évidemment fui tout ce qui lui ressemblait pour la vérité pure et la liberté totale. Pourtant, plus tard dans la vie, il m’est arrivé quelque chose de semblable dont je ne prétend pas qu’il puisse correspondre exactement à ton expérience, mais à laquelle tu peux réfléchir.

                                                                        J’ai rencontré une femme manouche qui par deux fois dans l’année que nous avons passé ensemble m’a collé un poison dans mon verre, à chaque fois en présence de tiers. J’ai cru mourir dans l’instant, j’ai fui à travers les ronces pour aller boire à la première fontaine, j’ai déliré comme pas permis et c’est chez des voisins que j’ai trouvé secours en buvant cul sec une bouteille d’eau minérale gazeuse...

                                                                        L’expérience de désincarcération mentale et de chemin parcouru par l’esprit dans l’inconscient collectif et le passé propre est d’une force dingue. Ton mental intérieur subit une telle ouverture sur l’univers d’un coup que tu en arrives à te demander si ton corps suit ce qui te pousse à te cacher. La technique du sorcier / voyant / conseiller payant, est de lier le message surprenant par une substance stupéfiante...l’effet est garanti.

                                                                        Voilà, peut-être ai-je apporté une pierre à ton moulin, je te salue. L.S.


                                                                        • la_gata la_gata 26 août 2009 16:55

                                                                          salut lisa
                                                                          tout a fait .. d accord avec toi l’expérience est très forte.. mais ayant gouté toute jeune ( dans mes 20 aussi :D ) quelques substances vraiment stupéfiantes , je fais maintenant le différence entre substance stupéfiante et psychoactive.. ou encore , entheogene comme disent certains..
                                                                          rien a voir les effets.. ces dernières t ouvrent a ton propre passé , a voir les derniers coins et recoins physiques et psychiques de toi même ... et pour ça pas besoin forcement de passer par un sorcier, chaman, voyant, gourou etc. etc ... il suffit du catalyseur des fois même pas ça .. la preuve ..l’expérience de Barbouze :D
                                                                          je pense que quand les conditions sont là .. les choses arrivent tout simplement .. d une façon ou une autre.. avec substance ou sans ..


                                                                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 26 août 2009 19:48

                                                                          bonjour Lisa Sion,

                                                                          figure toi qu’à cette époque je me suis souvent demandé si on ne m’avais pas fait ingérer un acide, où un truc a retour comme le LSD, a mon insu, mais personne autour de moi n’en avais, et je ne vois pas pourquoi on m’aurai fait ça,
                                                                           
                                                                          et puis par la suite, quand le processus a continué, j’étais sur que cela ne venais pas de substance extérieur vu que je n’en prenais pas et évitais a tout prix d’y rentrer ne contact, surtout la fumée de cannabis, puisque là, il suffit d’être dans la même pièce et de respirer pour en avoir l’effet.

                                                                          L’expérience de désincarcération mentale est une chose, mais si c’est pour au finale changer de prison pour celle de la dépendance, du bad back up to reality, et j’en passe, ce n’est pas en soi une libération mais un changement de chaînes, ou une bouffée de sensation de liberté éphémère et toujours trop courte avant de replonger, alors que le top, selon moi, c’est d’être libre, un point c’est tout.

                                                                          je ne crois pas aux substances qui ouvrent les portes de l’esprit, je crois au contraire que le plus dur pour l’esprit c’est d’être lucide et conscient même et malgré ces vues, que forcer l’apparition de visions n’est pas une bonne chose mais savoir les trouver sans rien prendre pour un véritable et fantastique cinéma intérieur, et puis rester lucide c’est aussi la meilleur condition pour en profiter, et s’en souvenir nettement après.

                                                                          a bientôt, amicalement, barbouse.


                                                                        • Avalon_Girl 31 août 2009 11:55

                                                                          Vu les interventions « chirurgicales » à distance, d’ordre neuronal qu’il y a eu sur vous, d’après vos propres dires, il serait intéressant k vous vous renseigniez de près sur les opérations de contrôle mental qui sévissent de manière galopante depuis les années 50.

                                                                          Cherchez sur la base des mots-clés« MK ULTRA », candidat de Manchourie, projet Bluebird, esclave Monarque, et autres mind control (beaucoup + d’infos en anglais) sur internet.

                                                                          Par ailleurs, comme vous entendiez ces voix dans votre tête, il ne s’agit pas de crises de schizophrénie (où les voix sont perçues comme localisées à l’Xtérieur du crâne),
                                                                          mais de ce k l’on appelle le « syndrome de personnalité multiple » ou encore le « trouble de dissociation de personnalité »,
                                                                          totalement éludé en France, et très controversé ailleurs, bien k reconnu sur le plan psychiatriQ.

                                                                          Ce syndrome caractérise d’une part les survivants « classiques » de traumas psychiQ et physiQ aggravés de longue durée,
                                                                          d’autre part les victimes de type « secrets d’état » / d’opérations de contrôle mental et de conditionnement comportemental
                                                                          (cf les dossiers déclassifiés du FBI et de la CIA, entre autres, qui se sont bien amusés à s’engouffrer dans la brèche de la tendance naturelle de l’esprit humain à se dissocier pour résister à un choc traumatiQ,
                                                                          dans le dessein de créer des personnalités alternatives manipulables et pilotables et à volonté).

                                                                          J crois k ce k vous avez vécu, de l’ordre du cauchemar, est hélas Xtrêmement loin d’une Xpérience spirituelle digne de ce nom ...

                                                                          Bien à Vous.


                                                                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er septembre 2009 04:00

                                                                            bonjour,

                                                                            dans le domaine des convictions, je m’évite aisément le coté « victime/ cobaye » du grand complot et du mind control, comme ça, à froid, ce n’est pas la première hypothèse qui m’est venue a l’esprit...

                                                                            et je vous laisse seul(e) juge de ce qui selon vous est une expérience spirituelle digne ou indigne de ce nom, il semble bien que chacun a finalement sa propre échelle de mesure a dignité pour ce genre de domaines mélangeant le religieux, le culturel, et le psy, bref, un joyeux mélange qui ne facilite en rien le fait de le vivre tant ce retrouver et a en souffrir et a oscillé entre le statut de malade ou de vivant une expérience spirituelle est finalement deux pièges tendues a qui passe par ce genre d’étape,

                                                                            amicalement, barbouse.


                                                                          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 2 septembre 2009 03:03

                                                                            Salut Barbouse,

                                                                            je te joins cet échantillon lisible sur mon article « âmes rigides s’abstenir » que je viens de relire et j’y ai trouvé un rapport étroit avec ton expérience :

                                                                             " Par krolik (xxx.xxx.xxx.198) 2 mars 23:17 

                                                                            L’aspect transcendantal de la question s’obtient en appliquant la « méthode ».

                                                                             régime alimentaire très léger, pas de protéine, du végétal seulement.

                                                                             dormir très peu.

                                                                             se forcer à être en état d’éveil, se concentrer.

                                                                             voyager à l’intérieur de soi-même en se concentrant, en suivant le chemin donné par l’homme-pentacle de Vitruve, (repris par le grand Léonard da Vinci)

                                                                            Et au bout d’un mois vous arrivez à sortir de vous même, vous êtes comme dans une bulle qui sort par le chakra de la parole.
                                                                            Vous vous regardez de l’extérieur.
                                                                            Les premières fois, il faut y aller doucement et ne pas s’éloigner, sinon le retour est très difficile.
                                                                            Après cela lorsque vous avez pris de l’entraînement, vous pouvez sortir « à la demande ».

                                                                            En fait par ce régime, le cerveau fabrique des endorphines et cela permet de rentrer dans un état second.

                                                                            Avec ces recettes de cuisine spirituelle vous pouvez déjà vous intituler Gourou, et avoir quelques fidèles. C’est très impressionnant et cela fonctionne à tous les coups. Moi je me suis lassé.

                                                                            Certains paresseux veulent aller plus vite, alors avec quelques herbes cela peut donner une petite illusion, mais c’est la différence entre ce qui est naturel et ce qui est artificiel...

                                                                            Thérèse d’Avila lors de ses discussions au parloir avec Jean de la Croix, pouvait s’élever dans la pièce, Jean de la Croix montait également. Mais Thérèse plus prude s’élevait avec sa chaise, alors que jean de la Croix c’était sans sa chaise.
                                                                            Il est dit depuis que la spiritualité élève....
                                                                            Un ami polytechnicien essaie et ingénieur général (CR) essaie de reproduire l’expérience depuis longtemps. Sur son pèse-personne il arrive à s’alléger de 90% de son poids pendant 10 mn. Mais il n’a jamais réussi à s’élever dans son salon. Et pourtant il est allé faire plusieurs séjours dans des Ashrams en Inde, suivi des cours de Kabbale Hébraïque, de la Cabbale Grecque, les exercices spirituels d’Ignace de Loyola, ça dure 5 semaines à chaque fois, mais ça les « exercices » ingnaciens je crois plutôt que cela aurait tendance à l’alourdir et à le ramener à du misérable concret. "

                                                                            Je ne sais pas quel est ton sentiment envers cet internaute, mais il semble plus riche en expérience que le pur anti-nucléaire auquel il est souvent réduit.

                                                                            @+ L.S.


                                                                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 2 septembre 2009 10:12

                                                                              Salutations Lisa sion ( rime ?)

                                                                              Je ne vois pas bien où est le rapprochement, mais je vais te répondre si c’est mon avis que tu demande. Je donne un avis sur le posteur et sur le post : 

                                                                              on y parle de méthode simpliste, mythe plutôt que réalité puisque s’il y en avais une, « aussi simple que ça », depuis des siècles, ça se saurais... 

                                                                              « On deviens gourou à tout les coups, moi je me suis lassé... », a froid, 99% du temps, c’est le propos de quelqu’un qui a quelques lectures, et s’en est lassé, avec un ego un peu infantile.

                                                                              Cité Thérèse d’Avila et Jean de la Croix pour prétendre ensuite qu’ils lévitaient, au sens propre, je trouve ça bien crédule et d’une bien naïve façon de les lire, si on les a lu.

                                                                               je n’imagine pas Thérèse passer son brevet de pilote, même « astral », sur sa chaise de parloir non plus, c’est une visionnaire mystique de grande valeur, pas une faiseuse de miracle.

                                                                              Le coup du copain qui... mais lui n’y arrive pas... ( ce n’est pas, lui un ex gourou mais qui s’est lassé comme le posteur le laisse entendre)....

                                                                              c’est pareil, avec des copains qui et des si, on fini par mettre Paris en bouteille, Et forcément il est pas plombier charcutier le copain qui y arrive pas, il est polytechnicien et est tellement complexé sur son poids qu’il veut léviter qu’on en parle....

                                                                              bref, c’est peu crédible voir pas du tout. Et ça montre un esprit qui veux convaincre sur du vent, la lévitation... mais en restant « réaliste », le choix d’un argument comme le polytechnicien, c’est le choix d’un argument qui se veut sérieux, instruit, référencer, pour duper.

                                                                              principalement ceux qui font des complexes, du genre, « ha bin si même si un polytechnicien s’y consacre, c’est que c’est du sérieux. » , dans la secte du mandarom il y avais des médecins et des ingénieurs aussi pourtant depuis que le cosmogourou n’est plus là, les lémuriens n’ont toujours pas attaqué la terre...

                                                                              amicalement, barbouse

                                                                              PS, s’il te plait Lisa, ce n’est pas parce que j’ai vécu ce que j’ai écris dans ce témoignage que je suis expert en délire des autres, et sincèrement, quand j’en souffrais, ce genre d’abrutis qui prétendent tout et n’importe quoi après quelques lectures pour n’avoir comme super pouvoir que celui de tromper les autres, souvent en profitant de leurs faiblesses, je les combattais.

                                                                              Je déteste l’abus de faiblesse parce que je sais ce que c’est d’avoir été faible, démolie intérieurement, et d’avoir remonter la pente.


                                                                            • Islamo Confucianiste 30 mai 2011 02:54

                                                                              Je te présente mon cas.Je suis schizophrène depuis 15 ans . Pour retraiter mes souvenirs, j’ ai pratiqué l’ EMDr ou plutôt l’ Eye Movement Technique seul d’ après le livre de Fred Friedberg. Malgré mon hypermnésie, je ne pense plus à des mauvais souvenirs passées. De plus , je me suis intéerssé au Bouddhisme. En pratiquant d’ abord sur un Zafu Zazen initié dans un centre Zen puis vipassana sur Zafu d’ après le livre Méditer au Quotidien d’ Hénépola, le Visuddhimagga (sur les Jhanas ,..), j’ ai guéris de Troubles Obsessionnels compulsifs, et j’ ai atteint le 1 er jhana joie et ravissement venant de l’ intérieur.Puis le second jhana partiellement , il m’ arrive de ne plus avoir de pensées dirigées, mais toujours des pensées mais je ne m’ y attaches plus, elles passent comme des nuages dans le ciel. Depuis 3 mois, je ressens une énergie dans le haut du dos, un nectar sans doute la Kundalini mais avec aucun effet néfaste étonnant pour moi qui avait des angoisses, une névrose obsessionelle et une schizophrénie. Normalement, la montée de Kundalini provoque folie, hallucinations, ... chez les mauvais,pour moi pour l’ instant c’ est plutôt l’ enstase. Mais , hélas, je me suis attaché au bonheur atteint , et mon égo s’ est plutôt renforcé et j’ ai du mal à demeurer attentif (l’ attention mène à Nibanna) alors que le bouddhisme enseigne l’ absence d’ égo. Mon visage dans le miroir au lieu d’ être angoissé avant est devenu serein, je peux domestiqué mon cerveau, je ne met plus jamais ou presque en colère, je parle plus vite sans pensées. J’ espère que cela ne se terminera pas mal. Salut ! 


                                                                              • Sand 14 février 2017 12:55

                                                                                Le paradoxe du sujet de la Kundalini est que celle-ci est présente dans l’histoire de la culture collective depuis toujours. La culture orientale la connait, la culture occidentale n’en est qu’à ses balbutiements et pour rejoindre Barbouse, un gros business se fait sur le dos de ces personnes démunies face à des expériences transcendantales.

                                                                                Pourtant, il n’y a rien d’extraordinaire, si ce n’est la puissance de la Nature à l’oeuvre. La sève de vie est présente dans la nature dans n’importe quel arbre, plante et autre petite herbe. L’être humain possède également cette sève de vie qui est endormie dans le chakra racine.Ceux qui recherchent l’expérience à travers le yoga ou autre technique ne la rencontrent pas, ceux qui ne la cherchent pas la trouve.C’est ainsi que ce n’est pas, par la volonté que l’on peut déclencher le processus. Et cela n’est pas conseillé pour la dangerosité de la chose, nombre de personnes peuvent effectivement sombrer dans la folie et finissent en hôpital psychiatrique ou optent pour le suicide, sans compter la panoplie de gourus qui fleurissent sur le marché du bien-être.
                                                                                La science occidentale ne se penche pas dessus car cette énergie des profondeurs est si subtile qu’aucune technologie actuelle ne peut la reconnaitre, « ce qui n’est pas vu, n’existe pas ». 
                                                                                La kundalini engage la personne dans un long processus de mort/renaissance où tout ce qui est dans la sphère inconsciente à l’état refoulé, ressort pour être décristalisé, sublimé. L’énergie du Soi qui était contenue dans les refoulements est alors libérée, ce qui occasionne, à chaque étape du processus, une plus grande conscience et augmente de fait le taux vibratoire. Une resynchronisation des lobes cérébraux se fait alors sur le temps permettant d’atteindre une vision plus unifiée du vivant, par l’intermédiaire de la glande pinéale et du chakra coronal. Le potentiel psychique enfoui dans l’Adn est à nouveau disponible. 
                                                                                Précisons au passage que les dons psychiques n’ont strictement rien à voir avec le degré de conscience. Ce dernier a pour base le respect intégral de soi et de l’autre, tout un programme pour peu que l’on décide d’être véritablement honnête.
                                                                                Le sujet de la Kundalini est passionnant dans le sens où pour ceux qui le vivent en conscience, il s’agit d’une terre d’exploration sans limite, tout dépend de l’ouverture que l’on a, face à l’inconnu et donc à la Réalité. La Réalité est plus grande que nous. L’humilité est donc de rigueur, elle nous préserve de la stupidité, c’est ainsi qu’il est bon d’avancer dans le détachement, malgré les résistances dûes à la peur et à l’ego. 
                                                                                Il n’y a pas de recette miracle pour vivre ce processus, c’est un chemin profondément solitaire où il faut s’en tenir aux faits autant qu’à ses perceptions. C’est un savant mélange à trouver, entre raison et émotion, pour trouver l’équilibre. L’étude peut permettre de trouver certains repères mais elle ne remplacera jamais l’expérience directe, celle de la confrontation à la Réalité.
                                                                                La Kundalini fait ressortir toutes les peurs jusqu’à la plus grande, celle de la mort, d’où les pétages de plomb qui peuvent en découler, la décompensation est hélas fréquente mais pas un passage obligé lorsqu’on apprend à se distancer de tout ce qui se trame à l’intérieur de soi.
                                                                                Autrement dit, pour que sa maison soit propre, il faut la nettoyer. 

                                                                                Quelques références culturelles pour ceux qui ont envie d’aller plus loin, avec tout le discernement nécessaire :
                                                                                Voilà maintenant plus d’un siècle et demi que des chercheurs venus du monde enter étudient la Kundalini et évoquent l’importance majeure qu’elle peut tenir dans l’évoluton de l’humanité.

                                                                                Des maitres spirituels : Jiddu Krishnamurti, Vimala Thakar, Ramana Maharshi, Sri Aurobindo, Osho Rajneesh, Gopi Krishna, Swami Shivananda Saraswati, Swami Muktananda. Mantak Chia.

                                                                                Des professeurs, ingénieurs et des écrivains : Itzhak Bentov, ingénieur, Sir john George Woodrofe, professeur à l’université d’Oxford, Alice Bailey, écrivaine occultiste britannique, Héléna Blavatsky l’une des fondatrices de la société théosophique moderne, Gurdjief, aventurier, surnommé « le nouveau Pythagore ». Joseph Campbell, professeur, écrivain, orateur, anthropologue et mythologue américain.

                                                                                Des psychiatres, psychologues et chercheurs : Carl Gustav Jung, Lee Sannella, Stanislav Grof, Ananda Bosman, chercheur et scientifique, expert en géométrie sacrée et neurophysique. Erik Hofmann, psychologue danois. Halligan psychologue jungien.

                                                                                Des français : Lilian Silburn, indianiste française, spécialiste du shivaïsme du Cachemire, du tantrisme et du Bouddhisme, chercheuse à au CNRS, Jacques Vigne, médecin psychiatre, Marc- Alain Descamps, philosophe et psychologue, françois Favre, écrivain, spécialisé depuis 20 ans dans l’étude de la pensée gnostique, Louis Wan Der Heyoten. expert en Tai Chi Chuan et Qi Gong, professeur de Karaté-Do, ceinture noir 7ème Dan et diplômé d’état Docteur en Naturopathie.

                                                                                La liste est bien évidement non exhaustive. 

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