"A court terme, si l’économie n’est pas au plein emploi, les
politiques accommodantes et volontaristes ont tendance à faire
progresser l’activité sans engendrer de tensions sur l’appareil
productif. Les politiques économiques ne créent pas de tensions, elles
créent de l’emploi. Il faut que l’activité s’accroisse durablement pour
que l’économie se rapproche du plein emploi et provoque des tensions
sur la production puis sur les prix.«
Attention, il suffirait qu’un redémarrage en Chine entraine une hausse de la demande de matières premières pour que les tensions arrivent chez nous. Or la Chine continue de croitre, je peux vous le garantir (mon dernier passage la bas date de Juin dernier).
Plus n’oubliez pas que le crach financier n’a pas détruit de valeur. L’argent perdu par certains dans l’immobillier existe toujours. Et ceux qui l’ont, à défaut de trouver ou l’investir utilement pourrait décider de le consommer en se payant des trucs délirants. Il n’y avais pas le plein emploi au Zimbabwe. Et l’écologie pourrait servir de prétexte pour bien des bétises.
»Il n’y a pas de réel risque de
solvabilité car le taux nominal de la dette est très bas du fait
des pressions déflationnistes quasi-constantes et d’une aversion au
risque structurellement élevée,«
Sauf que pour que l’on puisse emprunter il faut que des gens gagnent suffisamment d’argent pour nous en préter. Le jour ou l’Asie se met à consommer comme nous et c’est en train de se produire (c’est forcé car les Chinois doivent créer un marché intérieur pour remplacer la croissance venu d’Amérique et donc ils rognent sur leurs économies) alors, on va découvrir qu’il n’y a personne qui gagne suffisamment d’argent pour nous en préter...
»qui pousse les investisseurs à se
détourner des actifs risqués au profit des actifs liquides et sans
risque (qui sont investis ou réinvestis dans les obligations d’Etat).
Naturellement, une telle orientation (pas de consolidation de politique
budgétaire) conduit à un probable affaissement de la croissance
potentielle."
Si les invests se réfugient vers l’état c’est qu’ils croient que la crise ne durera pas. Sinon, ils investiraient dans des dépenses personelles.