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Accueil du site > Actualités > Economie > USA : 9000 milliards de dollars de déficit à horizon 10 ans

USA : 9000 milliards de dollars de déficit à horizon 10 ans

Malgré les propos et les prévisions encourageantes que l’on peut entendre ça et là au sujet de l’économie US, le déficit public américain continue de s’aggraver, atteignant des profondeurs abyssales. D’ailleurs, l’administratopn Obama mettra très prochainement à jour ses projections à horizon 10 ans, qui devrait atteindre pas moins de 9000 milliards de dollars. Pourtant, personne ne semble s’en inquiéter...

Selon certaines sources proches de l’administration Obama relayées par l’agence Reuters, les Etats-Unis publieront la semaine prochaine de nouvelles prévisions de déficit budgétaire à horizon 10 ans.

Atteignant précédemment 7108 milliards de dollars, les projections du gouvernement américain devraient désormais s’établir à 9000 milliards de dollars, ce qui semble plus proche de la réalité, ou tout du moins plus proche des autres estimations disponibles...

Ces nouvelles projections tiennent donc enfin compte de la gravité de la récession traversée à l’automne 2008 et à l’hiver 2009. Le déficit public américain confirme donc son caractère astronomique, même si les prévisions pour l’exercice 2009 devraient être très prochainement revues à la baisse.

En effet, 250 milliards de dollars qui avait été mis de côté afin de faire face à d’éventuelles nouvelles faillites bancaires ne rentrent désormais plus dans les comptes. Le déficit 2009 devrait donc atteindre 1580 milliards, contre 1830 milliards initialement prévus...

D’accord il y a du mieux (ou plutôt du moins pire), mais une fois que de tels niveaux ont été atteints, a-t-on vraiment le droit de présenter ce genre de mise à jour comme une bonne nouvelle ? Car la réalité est bien moins encourageante que ce que le gouvernement américain veut bien laisser paraître : Les intérêts de la dette sont déjà difficiles à honorer, et la Chine, principal acquéreur des Bons du Trésor US, est de plus en plus réticente à acheter ces actifs considérés comme de plus en plus toxiques...

Alors quand l’administration Obama annonce une hausse de plus de 25% de ses prévisions de déficit budgétaire à 10 ans, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que ces prévisions tiennent compte d’anticipations de reprise quelque peu optimistes, car on entend partout aux Etats-Unis que l’économie va mieux, et que la reprise est proche (comme le déclarait d’ailleurs Ben Bernanke vendredi), mais on oublie que le marché de l’emploi mettra encore longtemps avant de se redresser au vu des dernières statistiques. Et on connait la rengaine, sans emploi, pas de consommation, et sans consommation, pas de reprise...

Un déficit qui se creuse, une reprise qui pourrait se faire attendre, et des créanciers de moins en moins enclins à financer la dette, on voit mal comment les Etats-Unis vont s’en sortir... Surtout que la situation ne semble paniquer personne, les investisseurs semblant se laisser bercer par les propos rassurants du gouvernement américain...

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22 réactions à cet article    


  • icar 24 août 2009 12:57

    Nous assistons à la mise à mort du système monétaire international.
    Le détonateur sera l’effondrement du Dollar US.....et la charge explosive se trouve à l’INTERIEUR MÊME des Etats-unis.
    En effet, 48 des 50 Etats US sont en faillite technique( qui en parle dans les médias).
    La dette du TRESOR et de la FED avoisine les 24000 milliards de dollars.
    La clôture de l’année fiscale américaine Fin Septembre devrait nous en apprendre un peu plus.
    Tous les secrets du gouvernement US devront être déballés au grand jour comme le veut la loi étasunienne.

    Si le Dollar doit imploser, se sera à ce moment là.
    Cela entrainerait une banqueroute généralisée du système....et un impact dévastateur pour le commerce international( 70% des échanges se font en $ US).
    La Chine et la Russie en particulier seraient laminés.....ainsi que beaucoup d’autres nations.


    • lechoux 24 août 2009 13:07

      Oui , le problème pour le commerce international c’est que le $ est la monnaie d’échange. Plutôt qu’une banqueroute, je pense qu’il y aura un changement de monnaie de référence, ce qui entraînera une chute encore plus rapide du $, ou l’utilisation de plusieurs.
      Seront en perte, les monnaies qui ont des réserves importantes en $.


      • W.Best fonzibrain 24 août 2009 13:23

        de toute façon vu qu’ils sont ruinés,ILS IMPRIMENT L’ARGENT,C’EST DINGUE SURTOUT DANS CES PROPORTIONS



        • tmd 24 août 2009 13:52

          Attention, vous confondez allègrement déficit et dette. Le déficit est le solde sur une année. La dette est la somme cumulée des déficits (et des excédents !). Tout cela pour dire que les USA sont au bord du gouffre, et patati, et patata. Calculez, et comparez ce qui est comparable.

          USA : PIB=13000 mds, dette=7800 mds (60%), déficit(2009)=1500 mds (12%).
          France : PIB=1700 mds, dette=1300 mds (75%), déficit(2009)=125 mds (7%).

          Alors oui, le déficit US en 2009 est abyssal. Mais c’est vraiment exceptionnel cette année. Et puis les US retournent bien plus facilement en excédent budgétaire que la France qui est en déficit continuel depuis plus de 30 ans.

          Au final la dette US est bien inférieure en pourcentage à la dette de la France. De plus elle contient déjà les provisions pour les retraites des fonctionnaires, contrairement à la dette de la France (qui passe à plus de 120% si on intègre ce poste ...)


          • arturh 24 août 2009 14:03

            Mais quelle importance la réalité des chiffres ?

            Il s’agit de la dose quotidienne Agoravox d’anti-américanisme primaire. Ici dans sa version « ils vont ruiner le monde »/« cette fois, c’est la fin de la suprématie US ». 

            Vous savez, dans les journeaux sérieux, il y a une page économie.

            Sur le « média citoyen », il devrait carrément faire une page « la faillite des USA ».

            Dans les journeaux sérieux, il y a une page étranger.

            Sur le « média citoyen », il devrait carrément faire une page « le complot des USA pour dominer le monde ».




          • le naif le naif 24 août 2009 14:20

            @ Arthur

            Vous devez être un masochiste qui s’ignore. Pourquoi diable continuez-vous à lire toutes ces horreurs sur Avox au lieu de consulter des média sérieux ?
            Prenez garde à votre santé, car à vous lire je crains que vous ne succombiez à une crise d’apoplexie ou à un AVC devant votre clavier.
            Cool Arthur, cool...


          • arturh 24 août 2009 16:23

            Je fais une petite cure d’Agoravox ponctuellement, manière de voir où en est le Front Rouge-Brun-Vert dans la dernière guerre mondiale : cette de la Fin de l’Histoire.
            mais il y a d’autres endroits pour ça : les forums de Marianne, de Libé, et généralement tout ce qui n’est pas modéré...

            Cool ? Toujours ! Je sais que depuis la Fin de l’Histoire (commodément située à la chûte du Mur de Berlin, en 1989), cette guerre est déjà gagnée par la Démocratie (d’où son nom...).

            N’empêche, j’observe, de temps en temps...


          • manusan 24 août 2009 15:35

            Ce qui nous faut c’est bonne guerre. Comme disait les anciens.
            pour effacer une telle ardoise, je vois pas autre chose.


            • tylhdar tylhdar 24 août 2009 15:55

              Encore le mythe qu’un état peut faire faillite.


              • armand 24 août 2009 19:00

                Exact Tyldhar, l’état Islandais a fait faillite déja, que se passe t’il ??? Rien
                que cela change ???? Rien


              • Zord Zord 24 août 2009 18:12

                Bon concrètement ça passe de 7000 milliards de dollars de dette à 9000 milliards ?

                J’aimerai que quelqu’un me dise, pourquoi le systême exploserait plus maintenant à 9000 milliards qu’à 7000 milliards, qui sont de toutes façons des chiffres astronomiques...


                • monbula 24 août 2009 18:24

                  on voit mal comment les Etats-Unis vont s’en sortir...

                  Tout simplement, par la guerre... C’est pas dans leurs plans... Non


                  • Marc Bruxman 24 août 2009 19:28

                    Après les technologies et l’immobillier, voici la bulle de la dette publique.

                    Pour l’instant, cette dette trouve preneur, car les gens ont peur et qu’il reste du collatéral à privatiser.

                    Mais alors que l’on parle ci et la de sortie des plans de relances, une nouvelle vague de problèmes va déferler sur les USA avec la faillite de l’immobillier commercial et de bureau ainsi que le « recast » des Option-ARM et Alt-A. C’est pour cela que les banques en ce moment ne remettent pas leurs bénéfices sur le marché du crédit. Elles savent qu’il faut faire du gras pour affronter ce qui va venir.

                    Car la prochaine fois qu’il va y avoir un choc financier, les états ne pourront plus remettre au pot. Ou tout au moins ils vont essayer pendant quelques mois, parviendront certainement à renflouer les établissements les plus fragiles. Et vont commencer à tout privatiser massivement pour payer ce qu’ils doivent.

                    A ce moment la, l’abscence d’actif en contrepartie des dettes de l’état va provoquer un credit-crunch massif via un crash des obligations d’état. Ce qui signifie à court terme un cocktail explosif avec augmentation d’impôts et fermetures de services publics et vente de biens d’état en catastrophe. Le paiement des prestations sociales risque d’être interrompu et si il y a des troubles l’état d’urgence risque d’être décrété. Les principales monnaies Euro et Dollar seront ensuite dévaluées avec la bénédiction du FMI.

                    Si les renflouements permettent au privé d’assurer les services publics strictement essentiels sans dommage au moins dans les grands centres économiques, le gros de la crise sera alors passé et l’économie pourra se reconstruire après une dévaluation massive de nos monnaies. On assistera simplement à des réformes brutales, réformes qui auraient du être faites depuis longtemps. L’union européenne pourra également assurer une certaine mutualisation administrative entre les états européens, assurant par la même la survie d’un minimum d’institutions politiques. Cela ne sera surement pas très drole, mais les historiens retiendront que l’on est sorti de la société industrielle dans les années 70 et que les institutions politiques auront mis 40 ans à s’adapter.

                    L’éclatement de la société industrielle, constatée dès le premier choc pétrolier et la désindustrialisation dans les années 70 ont en effet incités les états à investir dans le social (Chomage, RMI, ...) et à accroitre leur part dans le PIB y compris dans les économies dites « libérales ». Tout cela s’est fait par l’endettement public L’encouragement de bulles spéculatives par ces mêmes états via des politiques accomodantes a permis au système de la société industrielle de se maintenir à crédit. Mais les dettes sont de plus en plus insoutenables dans toutes les économies et ce système va éclater. Une société basée sur les services, a besoin d’un environnement politique différent de celui de la société industrielle pour fonctionner. Un environnement ou l’état joue un role moins important. Le problème c’est que les états ont tout fait pour refuser cette évolution nécéssaire. Cela les conduit au bord du gouffre !

                    Souhaitons en tout cas un peu d’inflation d’ici la voir même beaucoup, cela facilitera grandement le retour à la normale de l’économie.


                    • calypso calypso 24 août 2009 23:45

                      Souhaitons en tout cas un peu d’inflation d’ici la voir même beaucoup, cela facilitera grandement le retour à la normale de l’économie

                      A court terme, si l’économie n’est pas au plein emploi, les politiques accommodantes et volontaristes ont tendance à faire progresser l’activité sans engendrer de tensions sur l’appareil productif. Les politiques économiques ne créent pas de tensions, elles créent de l’emploi. Il faut que l’activité s’accroisse durablement pour que l’économie se rapproche du plein emploi et provoque des tensions sur la production puis sur les prix. Généralement cependant le temps est long entre la mise en place des mesures et les tensions sur l’appareil productif. Et dans cet intervalle, le risque de voir les prix s’accroitre de façon rapide est très limité. Nous sommes aujourd’hui dans une configuration qui ressemble à celle-ci. Nous sommes tous, français, allemand, américains, chinois, loin du plein emploi.

                      Pour l’instant, cette dette trouve preneur, car les gens ont peur et qu’il reste du collatéral à privatiser

                       Il est à peu près certain que la plupart des pays émergés vont connaître une certaine « explosion » de la dette publique à la suite de la crise. D’où des interrogations sur les stratégies de sortie de crise en termes de finances publiques. Un ratio dette publique sur PIB pourrait très bien dépasser les 100% aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en France au cours de la première moitié de la prochaine décennie si le redressement était mou et qu’il n’y avait pas de tentative de consolidation sérieuse en termes de politique budgétaire. Il n’y a pas de réel risque de solvabilité car le taux nominal de la dette est très bas du fait des pressions déflationnistes quasi-constantes et d’une aversion au risque structurellement élevée, qui pousse les investisseurs à se détourner des actifs risqués au profit des actifs liquides et sans risque (qui sont investis ou réinvestis dans les obligations d’Etat). Naturellement, une telle orientation (pas de consolidation de politique budgétaire) conduit à un probable affaissement de la croissance potentielle.




                    • Marc Bruxman 25 août 2009 01:02

                      "A court terme, si l’économie n’est pas au plein emploi, les politiques accommodantes et volontaristes ont tendance à faire progresser l’activité sans engendrer de tensions sur l’appareil productif. Les politiques économiques ne créent pas de tensions, elles créent de l’emploi. Il faut que l’activité s’accroisse durablement pour que l’économie se rapproche du plein emploi et provoque des tensions sur la production puis sur les prix.« 

                      Attention, il suffirait qu’un redémarrage en Chine entraine une hausse de la demande de matières premières pour que les tensions arrivent chez nous. Or la Chine continue de croitre, je peux vous le garantir (mon dernier passage la bas date de Juin dernier). 

                      Plus n’oubliez pas que le crach financier n’a pas détruit de valeur. L’argent perdu par certains dans l’immobillier existe toujours. Et ceux qui l’ont, à défaut de trouver ou l’investir utilement pourrait décider de le consommer en se payant des trucs délirants. Il n’y avais pas le plein emploi au Zimbabwe. Et l’écologie pourrait servir de prétexte pour bien des bétises.

                       »Il n’y a pas de réel risque de solvabilité car le taux nominal de la dette est très bas du fait des pressions déflationnistes quasi-constantes et d’une aversion au risque structurellement élevée,« 

                      Sauf que pour que l’on puisse emprunter il faut que des gens gagnent suffisamment d’argent pour nous en préter. Le jour ou l’Asie se met à consommer comme nous et c’est en train de se produire (c’est forcé car les Chinois doivent créer un marché intérieur pour remplacer la croissance venu d’Amérique et donc ils rognent sur leurs économies) alors, on va découvrir qu’il n’y a personne qui gagne suffisamment d’argent pour nous en préter...

                       »qui pousse les investisseurs à se détourner des actifs risqués au profit des actifs liquides et sans risque (qui sont investis ou réinvestis dans les obligations d’Etat). Naturellement, une telle orientation (pas de consolidation de politique budgétaire) conduit à un probable affaissement de la croissance potentielle."

                      Si les invests se réfugient vers l’état c’est qu’ils croient que la crise ne durera pas. Sinon, ils investiraient dans des dépenses personelles.


                    • calypso calypso 25 août 2009 22:16

                      Il faut faire attention aux chiffres :

                      1% de PIB américain c’est 138 milliards de dollars échangés. Et 138 milliards de dollars échangés c’est 4% de PIB en chine.

                      Les chinois ont un modèle de développement basé sur l’exportation et avec leurs principaux clients occidentaux qui sont à -3,6 % de PIB ce n’est pas bon du tout pour eux et leurs intentions long terme.

                      Il ne faut pas se leurrer, il n’ont pas l’intention de faire vivre toute leur population à l’occidentale (la chine c’est le « capitalisme sans capitalistes » dominé par l’état et ses élites)

                      Il ne pourra pas y avoir de reprise sans que les US repartent. Le modèle chinois ne peut pas (à ce jour) prendre le relais.

                      On a les prémices de mise en place du modèle de reprise :
                      - Arrimage informel du yuan sur le dollar de retour depuis mi-2008 créant de facto une union monétaire d’envergure internationale.
                      - Gigantesque zone dollar de fait avec un avantage certain : les excédents chinois compensent quasi intégralement les besoins de financement US.
                      - Zone d’alliance bien partie pour structurer l’économie-monde dans un avenir proche.

                      On verra après la sortie de crise comment tiendra cet axe sino-américain.


                    • kalon kalon 24 août 2009 21:07

                      Alors que la situation était grave mais pas désespérée, depuis qu’elle est devenue désespérée, cela n’est plus vraiment grave !


                      • goc goc 24 août 2009 23:37

                        Il est quand même une question qui me taraude depuis quelques semaines :

                        pourquoi le marché boursier est a la hausse ????

                        assiste-t-on a une bulle boursiere sans precedent au meme titre que la bulle internet par sur-evaluation de la valeurs des entreprises, ou bien est-ce que les investisseurs redeviennent optimistes apres le nettoyage a coup de fermeture et de licenciement en masse, de personnel qui en plus, vont devenir encore plus « souples » au niveau des salaires.

                        si c’est le dernier cas, alors on va assister a un retour de bâton avec l’effondrement de la consommation.
                        Et si c’est le premier cas, alors... tous aux abris, et pensez a acheter du sucre, on ne sait jamais.


                        • arturh 25 août 2009 11:05

                          C’est très simple : l’effondrement du marché après le déclenchement de la crise, au cours de l’utomne et de l’hiver, était exagéré. Les cours plongeient à vu d’oeil parce que les gens se prparient au chaos complet de 1929. On se souvient sur CNN des discours en direct des membres du Congrès faisant des déclarations pendant une demi heure et on voyait dans un coin l’indice de la bourse de New-York s’effondrer de plus de 500 points !

                          Maintenant, on sait que les institutions internationales, en particulier américaines, ont remarquablement appris la leçon de 29 et ont empêché l’assèchement complet de liquidités.

                          Les gens ont fait leurs comptes, ont eu le temps de réélaluer l’ensemble des valeurs.

                          Mécaniquement, la bourse s’est mise à remonter parce qu’elle avait atteint un niveau ridiculement bas. Les gens qui (bibi...) avaient des disponibilités ont même fait des affaires incroyables, avec Google tombé à 280 euros (slurrrppppp !!!!) en novembre dernier dans la panique...

                          Evidemment, on est loin dêtre revenu au point de départ, la crise va durer une bonne vingtaine d’années...


                        • W.Best fonzibrain 25 août 2009 03:11

                          il faudrai faire une lites des débiles mentaux qui ne croit pas à l’effondrement su système financier et économique mondiale


                          quel bande de mongoliens les négationistes du economic collapse



                          • NPPhalaphanh 25 août 2009 06:22

                            @ goc
                            Pierre Jovanovic renvoie sur ce lien http://www.businessinsider.com/henry-blodget-how-were-doing-versus-1929-1974-and-2002-real-2009-8 qui peut être utile pour comprendre "la hausse des marchés boursiers".
                            Il s’agirait d’un rebond technique récurrent qui devrait précéder une chute importante si cette crise-ci suit le modèle de 1929 (?).
                            De nombreux avertissements sont donnés pour la période autour du 20 septembre de cette année.
                            Mais y a-t-il une logique ? Il semble qu’on veuille nous le faire croire. Cela n’en demeure pas moins un exercice astro-acrobatique.

                             


                            • BA 27 août 2009 11:05

                              PIB des Etats-Unis au 25 août 2009  : 14 089,7 milliards de dollars.

                              Source  : F.6 Distribution of Gross Domestic Product.

                              http://www.federalreserve.gov/releases/z1/Current/z1r-3.pdf

                               

                               

                              Déficit public des Etats-Unis  : 1 580 milliards de dollars, soit 11,2 % du PIB.

                              «  Washington a confirmé que son déficit budgétaire pour l’exercice 2009, qui prend fin le 30 septembre, devrait atteindre 1.580 milliards de dollars, soit 11,2 % du PIB américain  »

                              http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00176635.htm

                               

                               

                               

                              Dette publique des Etats-Unis au 25 août 2009  : 11 730 400 622 450 dollars, soit 83,25 % du PIB.

                              http://www.treasurydirect.gov/NP/BPDLogin?application=np

                               

                               

                               

                              Dette totale (publique + privée) des Etats-Unis  :

                              Domestic nonfinancial sectors : 33 931,9 milliards de dollars.

                              Domestic financial sectors : 17 021 milliards de dollars.

                              Foreign : 1 907 milliards de dollars.

                              Dette totale (publique + privée) des Etats-Unis : 52 859,9 milliards de dollars, soit 375,16 % du PIB.

                              Source  : D.3 Debt Outstanding By Sector.

                              http://www.federalreserve.gov/releases/z1/Current/z1.pdf

                               

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