@ JC Allard,
Bonjour,
Vous dites : "La seule réponse efficace à une calomnie c’est d’en prouver la
fausseté. Ce que personne en Israel ne semble s’intéresser à faire".
Pour ma part, en tant que lecteur lambda, avant de me demander si une
personne accusée de telle exaction a su démontrer la fausseté des
allégations portées contre elle, je m’interroge à titre personnel sur
la crédibilité de ladite allégation.
Or, en l’occurrence, comme d’autres l’ont déjà souligné, l’exemple que
le journaliste met en avant pour étayer ses soupçons va à l’encontre
même de la thèse qu’il expose.
En effet, si l’on en croit le cas mis en avant par D. Böstrom, il parait difficile de ne pas souligner une certaine
invraisemblance. Car à lire le récit de la mort du jeune
Bilal Achmad Ghanem, l’hypothèse d’un prélèvement d’organe
paraît peu crédible :
"Tout s’est déroulé selon le plan de la force spéciale israélienne. Les
soldats ont écrasé leurs cigarettes, posé leurs canettes de Coca-Cola,
et ont visé calmement à travers la fenêtre brisée. Quand Bilal a été
suffisamment proche, ils n’ont eu qu’à tirer sur la gâchette. Le
premier coup l’a frappé à la poitrine. Selon des villageois qui ont été
témoins de l’incident, il a été touché par une balle dans chaque jambe.
Deux soldats sont alors descendus en courant de l’atelier de menuiserie
et ont tiré à nouveau sur Bilal dans le ventre« . [ Pour une traduction intégrale de l’article, voir ici ]
Personnellement j’ai du mal à croire, à partir du cas mis en avant
par ce journaliste, à la thèse d’un trafic d’organes organisé à partir
de « donneurs » qui seraient ainsi blessés là où se trouvent les organes
susceptibles d’être prélevés.