@ LE GUS
« Stay behind »
Oui, en effet, c’est le terme le plus précis.
Gladio a l’avantage d’avoir connu une plus grande diffusion médiatique.
On retrouve aujourd’hui des vestiges de cette époque où l’OTAN sombra dans la paranoïa.
A Lyon, dans le quartier des Etats Unis, à proximité d’un abri anti aérien datant de la Défense Passive, les habitants d’une résidence datant de la fin des années cinquante ont eu la surprise de découvrir qu’un curieux lanterneau qui émergeait dans un massif était en fait une aération d’un abri anti atomique dont ils avaient toujours ignoré l’existence.
Cet abri est minimaliste et ne semble pas destiné à protéger des civils.. il n’est de plus même pas répertorié à la Préfecture.
Une hypothèse : il est destiné, en cas d’attaque nucléaire combinée à une invasion terrestre, d’abriter une équipe dotée d’un armement anti char, cet endroit étant une voie d’accès vers le centre de Lyon.
Il est aujourd’hui ouvert chaque année par une association qui s’est constituée, à l’occasion des journées du patrimoine.
Idem en Allemagne, des abris non répertoriés sont découverts régulièrement.. Une association « Berliner unterwelten » organise des visites dans des lieux datant de la deuxième guerre mondiale ou de la guerre froide..
gAZi bORAt