@u CHAT
L’opération Phoenix, ce qui peut se faire de pire dans les genre « techniques de contre insurrection ». Peut évidemment démanteler un temps l’appareil adverse car, eut égard au nombre de victimes, on y trouvera toujours des combattants ennemis.
Par contre, les « innocents » ou leurs proches.. passeront dans l’autre camp et, même si ensuite suivent des opérations de rapprochement avec la population, la confiance est définitivement perdue..
C’est bien souvent une logique de stat :
On détemine le profil type du combattant ennemi : par exemple, en Amérique centrale un Indien, de milieu rural, âgé de dix sept à vingt cinq ans. On attrape tous ceux qui entrent dans la catégorie et, fatalement, un certain nombre avouera son appartenance à mouvement armé et donnera des noms.
Dans ce genre de logique aveugle appliquée à la contre subversion, une est particulièrement sauvage et inspirée par une phrase de MaoZedong relative à la guerre populaire :
« Le guerillero doit être dans la population comme un poisson dans l’eau ».
La réponse a ceci est :
« Pour tuer le poisson, il faut vider l’étang »
C’est à dire, préventivement, liquider toute personne appartenant à une catégorie spécifiquement suspecte.. ou supprimer la population en l’enfermant (villages « concentrationnaires » sous contrôle de l’armée, etc..)
Bref, le quotidien des « sales guerres »..
gAZi bORAt