@U FURTIF
Globalement d’accord avec votre analyse...
La SFIO est largement responsable des dérapages en Algérie.. et les militaires ont servi de fusibles bien commodes quand l’opinion s’est émue..
L’armée en Algérie a été disciplinée et a obéi aux ordres.. quitte, pour certains, à se retrouver destabilisés par leur déception quand De Gaulle a entamé la désescalade..
L’OAS rassembla ainsi des individus sincères entraînés dans une cause perdue et aussi des opportunistes d’extrème droite, bien heureux de pouvoir sortir de leur traversée du désert depuis la Libération, de faire oublier les compromissions avec le régime nazi, la lutte pour l’intégrité de l’Empire pouvant apparaitre comme une cause plus respectable.
Lionel Jospin s’est déshonoré quand il a refusé d’ouvrir aux historiens qui le lui demandaient l’ouverture des archives de la SFIO dont est dépositaire le Parti Socialiste..
De cette époque et aussi, bien sûr, des amitiés de jeunesse de François Mitterrand datent les étranges accointances de certains socialistes avec l’extrème droite qui culmineront au milieu des années 80..
La France se retrouva, de la Libération jusqu’à la fin du dernier mandat Chirac divisées en deux camps.. L’un atlantiste et groupant social démocrates, libéraux et extrème droite et l’autre anti-atlantiste regroupant gaullistes et communistes.
Pour le camp anti-atlantiste, l’émergence des mouvements « gauchistes » autour de 1968, s’opposant au PCF jugé « révisionniste » viendront troubler le jeu..
On ne s’étonne ainsi pas aujourd’hui que d’anciens de ces mouvances se retrouvent aujourd’hui z^lés partisans de Nicolas Sarkozy..
gAZi bORAt
