Très vite, le Parti Pirate devra proclamer « La culture pour tous » tout en condamnant le téléchargement non souhaité.
Ce téléchargement, légal ou non, doit rester de la volonté de l’artiste. Si c’est un tenant de l’ancien système qui croit que sa réussite tient à de la pub, une belle pochette et de la daube dedans, qu’il crève. En ne le piratant pas, on l’ignore et il disparait ou il s’adapte. En attendant , on n’a pas à « se servir » à l’insu de son plein gré. Ce n’est pas une question de propriété car je ne reconnais aucune propriété intellectuelle, seulement le travail/mérite de la création ou de la découverte. En effet, ce qui existe appartenant au domaine du possible, être le premier inventeur ne doit pas donner les droits disproportionnés d’aujourd’hui. C’est juste une question d’éthique.
Voilà pourquoi je n’adhère pas au Parti Pirate auquel on ne peut pas demander de défendre la légitimité des droits du citoyen internaute s’il ne respecte pas la nettiquette.
De plus, faut-il un parti Pirate ? Un parti citoyen ne serait pas plus « complet » ? Face à l’illégitimité des deux plus gros partis de France qui trahissent le pays par des politiques hasardeuses, de la désinformation et de la compromission avec les milieux industriels et financiers, la notion de droite/gauche est aujourd’hui périmée face à l’urgence d’avoir des hommes politiques non reliés à des magouilles internes de partis, justement.
Les verts étant aujourd’hui compromis ou récupérés, et ayant prouvé qu’on ne peut convaincre sur un seul sujet, fut-il une ligne de foi, il faut redéfinir un « choix de société », qui peut passer par une société de l’information, à condition qu’elle soit équitable, et couvre l’ensemble des besoins du citoyen dans sa doctrine (economie, travail, santé, éducation, écologie...).
Et je ne vois pas le PPF prendre cette direction...