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Accueil du site > Tribune Libre > Partis Pirates en France : vers l’unité !

Partis Pirates en France : vers l’unité !

Certains articles de presse ont dénoncé en juillet dernier, la division du mouvement pirate français. Celui-ci serait même victime de « syndrome corse » ! Une telle présentation est exagérée et fait mal à tous les pirates de France, quelle que soit l’organisation à laquelle ils appartiennent.

Le pp.org, le PPF et le PPF-CH ont tous les trois fait des efforts pour se rapprocher. L’unité est en marche !

Dès juin dernier, le PPF a posé deux débats essentiels concernant les méthodes utilisées par le mouvement pirate pour se faire connaître et faire connaître ses positions au plus grand nombre de Français, et en particulier à son cœur de cible, les jeunes.

Le premier débat concernait l’usage de Facebook afin de bénéficier au mieux de l’audience que celui-ci peut donner au mouvement sans renoncer aux principes essentiels du parti. Le PPF a immédiatement choisi de créer un groupe sur Facebook « Parti Pirate Français ». Le nombre de ses membres atteint aujourd’hui 2500. A l’origine, le PP.org refusait Facebook et a critiqué l’initiative du PPF. Toutefois, la situation a évolué. Un autre groupe Facebook intitulé à l’origine « Le Parti Pirate » et administré par un sympathisant pirate indépendant a gonflé au même rythme que celui du PPF. En effet, lorsque le PPF était cité dans la presse, les lecteurs faisaient parfois la confusion et allaient aussi bien sur le groupe du PPF que sur le groupe indépendant. Ce groupe compte aujourd’hui 2300 membres et a été récupéré par les membres du pp.org après avoir changé de nom à plusieurs reprises (on notera en particulier le très particulier « Front Populaire Pirate » !). Aujourd’hui, le pp.org a donc rejoint le PPF sur cette question. Le PPF s’en réjouit et a décidé de faire un partenariat avec le site « facebook-danger » pour mettre en garde contre les dangers de Facebook ! Facebook, on ne l’évite pas parce qu’il a des inconvénients. On y est présent et on met en garde contre ses dangers ! Voilà notre vraie mission à nous les pirates !

Le second débat concernait l’anonymat. Les principaux représentants du mouvement pirate doivent-ils agir avec leur pseudo et rester entre eux ou aller au devant de l’espace public (presse, sites et blogs influents, réunions…) en se présentant clairement par leur nom et leur prénom comme le font toutes les responsables politiques ? Le PPF a clairement présenté l’identité de ses membres principaux. Le pp.org ne le faisait que de manière très discrète et incomplète, notamment pour des questions de principe. Aujourd’hui, le pp.org a rejoint le PPF puisque le nom de ses principaux administrateurs est présent sur son groupe Facebook et son forum. Le PPF se réjouit de voir le pp.org se tourner clairement vers le public.

Le PPF a appelé dès juillet dernier dans la presse à la fusion du PP.org et du PPF-canal historique. Cette fusion a aujourd’hui eu lieu. Le PPF se réjouit que ces deux mouvements culturels aient dépassés leurs conflits de personnes même si le chemin fût long !

Restant garant de l’unité et de la dynamique du mouvement pirate, il souhaite maintenant poser les débats de la modération des forums et de l’organisation démocratique du mouvement !

Le PPF tend la main au PP.org sur la question du forum. Le PP.org n’étant aujourd’hui plus qu’un forum, le PPF a pour l’instant décidé de ne pas mettre en place de forum sur son site. Il propose que le forum du PP.org devienne le forum commun. Toutefois, cela ne pourra se faire que si les modérateurs de ce forum changent de méthodes. Le forum doit être un lieu de débat organisé sur les grands sujets qui agitent la communauté, pas un lieu de cuisine où l’on débat des heures (et même des semaines) pour savoir comment ouvrir un compte bancaire ! sic ! Si ces méthodes ne changent pas, ce ne sera pas le PPF qui empêchera à ce forum d’accueillir les pirates, ce seront les internautes qui continueront à se détourner de lui. Il restera alors le lieu de discussion privée d’une dizaine de personnes et non celui de toute la communauté, ce qui serait regrettable !

Concernant l’organisation démocratique du mouvement, le PPF propose que les Partis Pirates fonctionnent comme des structures soupes où toutes les décisions seraient prises par la procédure de consensus décentralisée, laissant tous les pirates mener leurs actions de manière libre et indépendante.

Le PPF propose la mise en place d’un calendrier commun dont la tenue d’une réunion publique commune avec le PP.org permettant de poser clairement le débat sur l’unité du mouvement. Elle pourra se tenir dès que ces deux questions auront été réglées !


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16 réactions à cet article    


  • sleeping-zombie 27 août 2009 12:51

    « -Judean People Front ! Bah.... We’re the People Front of Judea ! »


    • jymb 27 août 2009 12:59

      C’est qui c’est quoi ?

      merci d’éclairer l’ignare que je suis


      • sleeping-zombie 27 août 2009 20:34

        une citation de Life of Brian. Un excellent film des Montys Pythons.
        C’est un passage ou Reg, chef d’un parti révolutionnaire en Judée pour faire partir les Romains, commence a faire l’inventaire de tous les partis révolutionnaires de Judée qui veulent faire partir les romains. Y en a une floppée, ils ont tous les mêmes noms et n’ont chacun que 3-4 membres.
        les montys se foutaient plus de la gueule des groupuscules marxistes des années 70, mais l’article m’a fait furieusement penser à cette scène.
        Et comme j’adore penser penser furieusement, merci à l’auteur :)


      • chlegoff 27 août 2009 16:26

        les nouvelles technologies rendaient inévitables des problématiques politiques nouvelles. Depuis la tentative de brevetabilité des logiciels en 2005 il paraissait évident, face à l’incompréhension qu’on les mouvements politiques traditionnels des nouvelles technologies, qu’un besoin se faisait sentir.
        Je souhaite au parti Pirate qu’il sache faire œuvre de pédagogie auprès de la population afin que la place de l’homme au sein de la société de l’information soit l’idéal incontournable dans toutes ses transactions.


        • romaeterna romaeterna 27 août 2009 16:28

          En tout cas, je sais une chose : je ne m’intéresserai réellement au parti pirate que lorsqu’ils arrêteront leur délire égo-socialiste. Il ne doit y avoir qu’un seul parti sinon c’est de la masturbation intellectuelle.
          Et j’ai fort l’impression que c’est mal parti contrairement à ce qui est écrit.

          C’est dingue : plus on est petit, plus on a un gros égo !!!!


          • Pendragon 27 août 2009 18:12

            4 commentaires ! vous allez loin avec ça comme Parti.

            Tout ça c’est du flan.


            • yvesduc 27 août 2009 21:11
              Soit dit en passant, si personne ne veut plus payer pour la musique, et bien celle-ci risque tout bonnement de disparaître... Les artistes choisiront une autre profession.

              Les utopistes me font marrer. J’entends dire que les majors s’octroient des profits indécents, qu’elles dépensent trop d’argent en publicité et à lancer des pseudos artistes style « Star Ac », qu’elles répartissent mal les revenus, etc. Mais qu’attendent ces beaux parleurs pour lancer la major idéale, qui ne fera pas de publicité, ne lancera pas d’artistes style « Star Ac », ne s’octroiera pas de profits indécents et qui distribuera équitablement les revenus ? Hein ? Qu’est-ce qu’ils attendent ? En résumé, les artistes seront mieux rémunérés donc ils seront heureux ; les CD seront moins chers grâce aux économies sur la publicité, au non-lancement d’artistes « Star Ac » et à l’absence de prélèvement de profits indécents, donc le public sera heureux ; et enfin l’absence d’artistes « Star Ac » favorisera la bonne notoriété de la major. Tout le monde sera gagnant, non ? C’est la major idéale ! Alors, ils attendent quoi les beaux parleurs ? Personne ne les retient. Moi-même, je serai heureux d’acheter mes CD 5 ou 6 euros dans cette major de rêve...

              • VivreDifferent VivreDifferent 27 août 2009 21:49

                Il existe déjà bien des alternatives aux majors. De nombreux artistes aujourd’hui se sont lancés sans leur aide. Et le résultat est, à mon avis, artistiquement souvent bien plus intéressant.

                Bien sûr, ils ne bénéficient pas de la même publicité, et il faut chercher un peu plus pour les trouver.

                La question du système de rémunération est aussi de savoir si le critère de rémunération doit vraiment être proportionnel aux nombres de disques vendus ? Historiquement, d’autres systèmes ont existé, comme le mécénat. Bon nombre des chefs d’oeuvre classiques, dans tous les arts, ont été produits grâce à des mécènes. Aujourd’hui, l’informatique permet de démocratiser le mécénat : en France je connais Spidart qui développe ce modèle pour la musique, mais il doit en exister plein d’autres qui émergent, et cela malgré une politique culturelle et un milieu économique peu favorable.


              • yvesduc 28 août 2009 21:46

                Encore de l’utopie ! Tout le problème est là : comment, concrètement, accéder à ces « artistes lancés sans leur aide » ? Ces artistes peu connus, donc... Et comment sont rémunérés ces artistes qui « ne bénéficient pas de la même publicité » ? Ainsi donc, ces affreuses majors seraient finalement utiles ?!? Quant au bouche-à-oreille, il est limité car comment savoir si les artistes que vous avez dénichés me plairont ? Qui se charge du travail de sélectionner, dans l’océan des germes d’artistes, les vrais grands artistes de demain ? Suggestion de réponse : les affreuses majors, à nouveau ! Les trouvailles dont vous parlez sont réservées aux passionnés qui « cherche[nt] un peu plus », comme vous dites. Quant au mécénat, si cela revient à dire que ce seront les bonnes poires qui paieront pour que tout le monde profite, permettez-moi de tiquer quelque peu.


              • VivreDifferent VivreDifferent 27 août 2009 21:36

                Il y a une réelle place pour un Parti Pirate dans la France (et le monde) d’aujourd’hui. Son apparition est aussi nécessaire que l’était celle des partis écologistes dans les années 70. L’informatique et surtout l’Internet ont bouleversé notre rapport à la la diffusion de la culture, à la création artistique. On a désormais un contenu (musique, vidéo, livre...) quasiment dématérialisé, avec des échanges directs entre utilisateurs, ce qui rend caduques les raisons qui avaient conduit à établir la plupart des lois sur la propriété intellectuelle. En effet, les lois doivent-elles servir à maximiser l’argent produit par le commerce de produits artistiques et apparentés, ou aider à diffuser la culture et favoriser la création artistique dans sa diversité, en la rendant accessible à tout un chacun ?

                Or, ces questions sont majeures, puisqu’indirectement elles posent la question de la démocratie, du libéralisme, de la distribution des richesses, et plein d’autres encore.

                Mais la création d’un Parti ex nihilo reste un défi majeur. Et paradoxalement, plus les partis sont petits, plus les opinions sont diverses, et plus le consensus est difficile. Regardez déjà le NPA, les Verts...

                En tout cas, ça pourrait bien être une aventure passionnante. A suivre...


                • c.d.g. 27 août 2009 22:11

                  Bonne chance et esperons que vous ferez aussi bien en france qu en Suede.
                  Vu la qualite de la classe politique francaise, si vous arrivez a ne pas vous foutre sur la gueule entre vous comme les verts, vous avez un boulevard

                  merci Mme Alabanel


                  • fredleborgne fredleborgne 28 août 2009 10:22

                    Très vite, le Parti Pirate devra proclamer « La culture pour tous » tout en condamnant le téléchargement non souhaité.
                    Ce téléchargement, légal ou non, doit rester de la volonté de l’artiste. Si c’est un tenant de l’ancien système qui croit que sa réussite tient à de la pub, une belle pochette et de la daube dedans, qu’il crève. En ne le piratant pas, on l’ignore et il disparait ou il s’adapte. En attendant , on n’a pas à « se servir » à l’insu de son plein gré. Ce n’est pas une question de propriété car je ne reconnais aucune propriété intellectuelle, seulement le travail/mérite de la création ou de la découverte. En effet, ce qui existe appartenant au domaine du possible, être le premier inventeur ne doit pas donner les droits disproportionnés d’aujourd’hui. C’est juste une question d’éthique.
                    Voilà pourquoi je n’adhère pas au Parti Pirate auquel on ne peut pas demander de défendre la légitimité des droits du citoyen internaute s’il ne respecte pas la nettiquette.
                    De plus, faut-il un parti Pirate ? Un parti citoyen ne serait pas plus « complet » ? Face à l’illégitimité des deux plus gros partis de France qui trahissent le pays par des politiques hasardeuses, de la désinformation et de la compromission avec les milieux industriels et financiers, la notion de droite/gauche est aujourd’hui périmée face à l’urgence d’avoir des hommes politiques non reliés à des magouilles internes de partis, justement.
                    Les verts étant aujourd’hui compromis ou récupérés, et ayant prouvé qu’on ne peut convaincre sur un seul sujet, fut-il une ligne de foi, il faut redéfinir un « choix de société », qui peut passer par une société de l’information, à condition qu’elle soit équitable, et couvre l’ensemble des besoins du citoyen dans sa doctrine (economie, travail, santé, éducation, écologie...).
                    Et je ne vois pas le PPF prendre cette direction...


                    • Start 28 août 2009 11:46

                      Ils faut arrêter de prendre les musiciens, et ceux qui les écoutent, pour des truffes. Tout travail mérite salaire, c’est sûr. Encore faut-il travailler. Ayant vécu dans une ville de jazz où des noms connus mondialement se produisent de nombreux soirs dans la semaine, et vivent de leur art sans pour autant amasser des millions, je trouve que le débat gagnerait à être replacé dans ce contexte.

                      Plus prosaiquement, si certains artistes sont incapables de faire une dizaine d’heures de représentation dans la semaine, ce qui leur permettrait de gagner correctement leur vie et leur laisse amplement le temps de poursuivre leur recherche et évolution artistique par ailleurs, alors, vu ce que tout un chacun travaille pour gagner sa croûte, ces artistes et leurs majors devraient faire un peu d’autocritique avant de traiter de voleurs ceux qui téléchargent.


                      • 1984 28 août 2009 12:50

                        D’accord, mais il faut aussi signaler la difficulté croissante pour les artistes non signés sur des majors à pouvoir se produire.
                        D’une part ce pays manque cruellement de salles et de bars ou se produire, d’autre part l’abrutissement généralisé et délibérément provoqué des foules ne les incite plus à découvrir, ils préfèrent dans une grande majorité consommer des produits pré-fabriqués et pré-mâchés.
                        Les artistes « réels » ne sont pas des fainéants comme pourrait le croire certaines personnes, monter un groupe de musique par exemple demande un investissement en temps,en efforts, et en argent énorme et le plus souvent à perte. Soit par manque de talent (ben ouais ça arrive !), soit par le nombre de groupes existants qui peut s’avérer plus important que la « demande », soit aussi parce-que le message véhiculé par le groupe ne convient pas au « système » et donc le groupe est freiné dans son ascension par tout les mécanismes de censure existant dans nos société et ces mécanismes sont présents a tous les niveaux !


                      • Bulgroz 28 août 2009 12:09

                        Sur une aire d’autoroute je vole un carton de 100 paires de chaussettes au cul d’ un camion alors que le chauffeur fait sa sieste. Sans son consentement donc. D’ailleurs, le chauffeur s’en fout, la marchandise n’est pas à lui.

                        Bon, à ce stade, et comme on me l’a expliqué, il n’y a pas vol, car il reste au chauffeur 499 autres cartons de chaussettes.

                        Je m’installe sur le trottoir en face des Galeries Lafayettes pour vendre mes 100 paires de chaussettes.

                        Christian, un quidam de banlieue, (le prénom a été changé), malgré le ramadan, profite de mon inattention pour me soutirer une paire de chaussettes. Sans mon consentement donc. Il me reste alors 99 autres paires de chaussettes.

                        Merci de m’indiquer s’il s’agit d’un vol sachant que mes seuls revenus proviennent de la revente de marchandises subtilisées.

                        Merci de me l’expliquer de la même manière qu’on pourrait l’expliquer à un enfant.


                        • sleeping-zombie 29 août 2009 08:56

                          Ton exemple avec les chaussettes ne tiens pas la route...

                          La même chose avec la musique donnerait :
                          le chauffeur a 500 cartons, tu lui en voles une... il lui reste encore 500 cartons.
                          t’as 100 paires chausettes, Jean Marie (pourquoi l’appeler Christian ?) t’en vole une... il t’en reste encore 100.

                          magique non ?

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