Je trouve que ce qui compte dans l’existence c’est d’avoir le sens de la liberté et de savoir se donner des buts motivants et à sa portée. Pour ce qui n’est pas à votre portée, vous pouvez toujours « jouer à » sans être dupe ni vous prendre au sérieux
Même quand on ne peut jouir de toute sa liberté d’agir (au boulot, par exemple), garder la liberté dans un coin de sa tête et effectuer le plus de tâches possibles avec l’esprit libre, c’est-à-dire en prenant le dessus sur les choses. Et recouvrer sa liberté une fois le boulot terminé. Cette méthode contribue au bonheur.
La finitude de la vie comme la finitude de l’été s’appliquent à tout le monde. Il y a ceux qui les intègrent dans leur manière d’aborder la vie et il y a ceux qui ont les moyens de tricher et de les éviter le plus longtemps possible. Ceux-là ne sont plus libres à force de fuir les réalités. Je me souviens de Johnny il y a quelques années disant au JT de France 2 « Si je meurs un jour ». Perte de contact des riches et des stars avec la réalité : il n’y a pas de « si je meurs » qui compte. C’est plutôt « quand je mourrai... »
Quand l’hiver viendra, on trouvera d’autres formes de liberté à vivre, la cordialité en fait partie. Chaque âge et chaque saison a du mauvais et du bon. Quand la vieillesse viendra (pour les plus chanceux et si la santé est assez bonne), vous direz peut-être comme la majorité des retraités français (si si ! C’est un sondage assez récent qui le dit) que vous êtes heureux !