Et encore un article de « journalisme citoyen » dont le seul but est de cracher sur l’Etat d’Israël, et qui ne se prive pas, pour ce faire, de mettre en cause une femme, une mère, qui porte un nom, Mme Shalit. Le procédé est répugnant et je me demande comment il est possible, articles après articles, d’écrire de telles stupidités enragées.
En guise de prologue, je préviens les lecteurs que quoi qu’il arrive je ne dois pas utiliser les trémas, même si un mot quelconque en est généralement affublé.
En effet, l’auteur de cet article a prétendu la semaine dernière que l’utilisation de trémas sur son pseudonyme serait la preuve incontestable que je suis Juive, Israélienne, sioniste. De nombreux intervenants ont applaudi, arguant du fait qu’en conséquence mes réponses à toutes les inexactitudes, toutes les erreurs - soyons généreux, ne parlons pas de désinformation sciemment orchestrées - seraient dictées par la voix d’Israël.
Ce serait drôle, ou pathétique, si ces procédés de disqualification ne faisaient florès.
Mais l’essentiel étant encore de s’exprimer, je commencerai volontiers par informer les lecteurs que le sionisme existait avant que Théodore Herzl, effectivement Autrichien, mais également correspondant de presse à Paris (n’est-ce pas, Leila ?) ne le conceptualise au moment de l’affaire Dreyfus, conscient du danger imminent guettant les Juifs jusqu’au pays des Droits de l’homme.
Le sionisme est né en Russie tsariste, à la fin du XIXe siècle, en conséquence des pogroms. De jeunes Juifs ont pris les armes pour se battre contre les massacreurs. Et ainsi est né le judaïsme post-talmudique. C’est donc dans ces années 1881-1882 que des Juifs partent collectivement vers ce qui s’appelle alors Palestine, et qui relève de l’Empire ottoman.
Ce mouvement correspond à la (re)-naissance d’un peuple, conscient qu’il ne connaîtra de paix et de protection que sous l’égide de son propre Etat. Déjà, de nombreux rabbins s’y opposent, pour raisons religieuses, car selon eux tel n’est pas le dessein divin. Ce sont ces rabbins que les « antisionistes » invoquent de nos jours, même les plus athées d’entre eux...
La Palestine, donc, région délaissée du Sham ottoman (sultanat de Damas), n’est que caillasses et terre ingrate que les Ottomans vendent au prix fort à ces jeunes idéalistes.
Les Juifs en Palestine, il y en avait d’ailleurs toujours eu, ne serait-ce qu’à Hébron (où se trouve le tombeau des Patriarches) et à Jérusalem.
Et ce sont les Arabes, précisément les mercenaires conduits par Al-Husseini, le tristement célèbre mufti de Jerusalem, qui ont provoqué la guerre, avant même 1948.
Ainsi, Leila, votre « article » raconte n’importe quoi, ou plus exactement ce que tous les « antisionistes » veulent entendre.
Vous devriez calmer vos ardeurs guerrières et lire à tête reposée cette lettre sublime d’Avraham Burgh à ses amis arabes. Né en 1955 à Hébron, enfant de la huitième génération. La moitié de sa famille a été massacrée en 1929.
Et n’en profitez pas. Burg ne prône pas la destruction d’Israël.
05/09 13:30 - Leila
@ oncle archibald Je milite pour que les enfants des Palestiniens chassés de leurs terres en (...)
04/09 15:45 - Leila
Quand l’Etat hébreu est mis en cause sur AV, la nouvelle tactique des sionistes consiste (...)
04/09 15:30 - Courouve
Il est de notoriété publique que les Israëliens ont toujours eu la main lourde.
04/09 15:26 - Leila
Le 3 septembre, un groupe de paysans palestiniens qui protestaient contre l’ocupation (...)
03/09 19:58 - Antivolt
Verdict du dodo : vous avez tous atteint de point de Godwin ! Félicitations. Encore un succès (...)
02/09 19:27 - USA 613
Le cargo avec du bois recherché par 5 navires de guerre russes. Cela n’en interpelle (...)
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