Bonsoir,
Si vous aviez pris le temps de cliquer sur les liens auxquels je vous avais renvoyé, vous auriez compris que je suis l’actualité rapportée par l’association Survie France depuis fort longtemps. Mais je comprends que ce que l’on a à dire est parfois plus important que ce que l’on devrait aussi entendre.
Pour être précis, j’ai privilégié la démarche de communication à celle de la démonstration. Répondant à un article de presse, j’ai préféré en rester à un format adapté.
Pour approfondir, je dirai que De Gaulle est bien l’initiateur de cette coopération qui n’avait pour seul but que la préservation de l’intérêt français. Mais, d’un point de vue contextuel, je considère qu’il n’avait pas d’autre moyen de concilier l’intérêt de la France avec des préoccupations humanistes. Je lui trouve là une excuse qui semble vous gêner, je le comprends. Mais la discussion pourrait se poursuivre...
A l’inverse, ceux qui agissent aujourd’hui en Afrique dans le sens de la philosophie de Gaulle ne sont ni plus ni moins que des imposteurs. Je doute qu’ils aient bien compris la démarche du général. Les démonstrations pourraient en être faites , hélas cette tribune n’en donne pas l’occasion...
Je pense que nous pensons la même chose avec une différence importante au niveau de la présentation. On ne peut tout mélanger parce que la cible est toute trouvée : la françafrique. Des nuances s’imposent et celle que je voudrais introduire est tout aussi discutable que la certitude que vous insinuez sur la confusion ou la linéarité entre la démarche gaullienne et celle des nouveaux acteurs de la françafrique.
Enfin je ne peux vous cacher ma très grande attention sur les préoccupations que vous soulevez.
Merci encore.
Realchange