@ yohan
Merci aussi d’avoir évoqué ces lieux aujourd’hui disparus de nos grandes villes : les cafés accueillant les immigrés célibataires d’avant le regroupement familial.
Pour ma part, habitant autrefois à Pigalle, je n’avais qu’à remonter la pente, traverser le boulevard^pour aller à Barbès dans un de ces restaurants dont je n’ai jamais retrouvé l’équivalent en termes de modicités des prix (mis à part la « casa Miguel, mais ceci est une autre histoire).
Ce restaurant ne servait que des repas.
Par contre, des cafés à destination de la même clientèle, j’ai le souvenir d’être allé m’approvisionner en haschish d’excellente qualité, chez un vieux marocain plus sérieux que les dealers »babs cools« auprès desquels mes amis de l’époque se servaient.
Le vieux monsieur, qui se considérait comme professionnel dans son métier était toujours très à cheval sur la qualité de ce qu’il commercialisait et je n’ai jamais été déçu.
Autour de nous, cela tenait, surtout le soir, de l’assommoir pour prolétaires..
Dans une autre catégorie d’établissements, le »cabaret oriental« tel les »Milles et une nuits« de Marseille, juste en bas de St Charles.
La boisson de prédilection n’y était plus le thé à la menthe servi bouillant mais le whisky-coca.. et l’ambiance nettement crapuleuse : chanteurs et chanteuses de raï, danseuses et gazelles oxygénées dans la salle.
J’y ai écouté un soir Cheb Abdelhaqq
http://www.youtube.com/watch?v=UBJzaGXxwaE&hl=fr
A noter sur cette video, le morceau interprété »Yalla bin yalla..« , classique d’origine libanaise... J’en ai entendu une version, religieuse, par un ensemble soufi de Sarajevo et les paroles n’étaient plus de la même légéreté mais phonétiquement s’en rapprochaient »Ya Ghassoul Allah, Ya Habib Allah...."
Qui a inspiré qui ?
gAZi bORAt