@ ASINUS
Durant plusieurs mois, j’ai travaillé avec une libanaise et, tous les soirs, nous rentrions ensemble dans la même voiture.
Professeure de Français, elle avait décidé de m’apprendre l’arabe en écoutant les paroles d’Oum Kalsoum à laquelle elle vouait un véritable culte.
Le docteur Sami Ali, psychanalyste égyptien, a écrit un ouvrage passionnant dans les années soixante. Il s’agit d’un essai d’anthropologie :
« Le haschisch en Egypte »
Il écrit que la consommation de stupéfiants faisait un bond en Egypte un jeudi soir par mois, celui où Oum Kalsoum jouait à la radio son dernier morceau. Les gens se réunnissaient chez eux, entre amis, pour écouter et commenter et, semble-t-il, appréciaient plus encore avec l’aide de produits psychotropes.
gAZi bORAt