Qui a courroucé aujourd’hui la meute de sion, qui a déclenché leur courroux ? Les mollahs de Téhéran, les islamistes du hamas, l’ogre chinois, le hezbollah, le dictateur chavez ? Non me dit-on, c’est plutôt un égyptien, le ministre de la culture du pharaon moubarak. Bizarre, moi qui croyais que la clique du pharaon était sionisée jusqu’aux tréfonds, j’ai peut être manqué un épisode. Ah j’ai trouvé : le blocus de Gaza est levé du côté égyptien, raté !
Le ministre du pharaon brigue tout simplement la présidence d’un organisme onusien, l’unesco, les pacifistes sionistes reprochent à l’égyptien d’avoir tenu des propos « nauséabonds » envers israel. Donc, pas « d’antisémite » à la tête de l’unesco.
Pour faire barrage à l’égyptien, on met en marche l’infernale machine de diabolisation : l’accusation d’antisémitisme. Pas besoin que l’égyptien ait réellement tenu des propos soit-disant antisémites, une seule critique de sa part contre la politique israelienne ferait l’affaire. Ce sont les inconditionnels soutiens d’israel, j’ai nommé l’entarté faux-philosophe bhl (qui exprimait son amour pour la France en ses termes : « bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sû, tout ce qui est terroir, bourrés, binious, bref franchouillards ou cocardier, nous est étranger, voire odieux ») et le « prix nobel de la paix » wiesel qui apporté un soutien sans faille à tsahal lors de la boucherie de Gaza, qui les premiers ont lancé les hostilités. S’en est suivie une intense compagne de diabolisation de l’égyptien orchestrée par la communauté juive. Allez savoir pourquoi !
La diplomatie américaine a même été sommée de barrer la route à l’égyptien par qui l’on sait, et si par malheur il passait n’octroyer aucun budget à l’organisme onusien. Précisons que depuis 2003 les américains sont le 1er contributeur, en quote part, de l’unesco.
L’affaire de l’égyptien est devenue une question de vie ou de mort pour certains.
Le pauvre égyptien a beau s’excuser mille fois, quémander le pardon, être prêt à ramper jusqu’en israel, se flageller, rien n’y fait ; c’est un ennemi pour l’éternité.