Sachant que si Buren « coûte quelque chose au contribuable », ça ne tient pas à lui !
Et,
si « ça vous coûte », nul ne vous empêche de maintenir vos revenus à un
niveau assez bas pour ne pas être imposable. C’est possible. Parce que
« Résister se conjugue au présent », comme a dit Lucie Aubrac.
Celui là d’argument bidon, il vaut quand même son pesant de colonnes et de concept, en renchérissant, de plus, dans le cynisme !
Personnellement, je ne suis pas opposé à l’art moderne ; encore faut-il savoir ce que l’on met (comme on empile dans un sac) sous cette appellation.
Quand on pense que le brocanteur kitch Jeff Koons est, actuellement, « »l’artiste« qui se vend le plus cher, on a quand même de quoi se poser des questions sur les limites entre l’art, le marketing, et l’arnaque absolue.
Buren ; bof ; un petit faiseur sans autre intérêt que d’avoir ses entrées dans le monde officiel des faiseurs de tendance, quand tant d’autres vrais artistes, réellement créateurs, comme le dit Fergus, n’y seront jamais admis.
Pour Groucho Marx, je serais extrèmement curieux qu’il nous expose la »démarche conceptuelle« de Buren, et le situe dans l’histoire de l’évolution de l’art.
Faut-il rappeler que cette notion d’art conceptuel date de plus d’une cinquantaine d’années, et qu’elle a été illustrée par des artistes d’un autre talent que le pauvre Buren (les »ready made de Duchamp, puis Fluxus, voire Arman, Christo, etc, etc...)
Bref, à boire et à manger, comme dès qu’il s’agit d’une démarche « conceptuelle » justifiant n’importe quelle création.
Les véritables artistes, ceux qui font progresser effectivement l’art, n’ont aucun besoin d’une « démarche conceptuelle » ; c’est leur oeuvre qui fait progresser conceptuellement l’art, en lui ouvrant de nouveaux horizons, en faisant bouger ses lignes.
D’autres essaient de venir caser leurs daubes, en profitant des « concepts » crées par d’autres, en s’alignant derrière l’étendard facile d’une « école », pour essayer de tirer les marrons du feu, malgré leur manque absolu de créativité ou de talent.
On voit tout le mal fait à l’art par le « marché de l’art »...