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Commentaire de Pie 3,14

sur Un artiste qui « a la carte » : Daniel Buren à la Monnaie de Paris


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Pie 3,14 3 septembre 2009 10:27

Buren fait partie des 3 ou 4 artistes français d’audience internationale avec Boltanski et Messager.
Il expose mais aussi conçoit in situ des projets entre sculpture et architecture en France (un peu) , en Norvège, en Italie, en Allemagne, au Japon.
Il n’appartient pas au mouvement des artistes conceptuels, il s’est forgé un vocabulaire plastique clairement identifiable vers 1966 avec ses bandes colorées . C’est somme toute une démarche banale pour un artiste du XXème siècle, Soulages s’est imposé le noir, Pollock le dripping , etc...
La force de Buren est d’avoir su rester identifiable sans rabâcher. Le vieil artiste travaille encore beaucoup ( il expérimente le thème de la transparence depuis quelques années), il suffit de regarder avec attention le contenu de son site (par ailleurs très bien conçu) pour voir qu’il a accumulé une oeuvre déjà importante.

Comme d’habitude, Villach joue les enfonceurs de portes ouvertes, accumule les poncifs sur l’art contemporain, accuse sans rien prouver (je résume l’auteur : Buren est mauvais, il est choisi par une institution française, c’est donc qu’il est pistonné).
Ceux qui ont la malheureuse idée de le contredire se font vertement tancer à la manière de mauvais élèves .
Cet étalage de bêtise aigrie aura, au moins donné l’occasion à certains de découvrir le travail de Buren.


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