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Commentaire de Alpo47

sur Parler de la crise avec le sérieux de l'ironie : un livre de Frédéric Lordon, « la crise de trop »


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Alpo47 Alpo47 3 septembre 2009 11:13

Lordon est un des rares économistes qui ont toujours contesté le libéralisme et la mondialisation, le système en vogue jusqu’à présent. Il a beaucoup prêché dans le vide.
Et si d’autres « évoluent », ce n’est de mon point de vue, que momentanément, afin de rester dans le sens du courant, avant de retrouver leur crédo antérieur.

On peut faire le constat que quasiment tous les dirigeants actuels, sauf peut être Castro/Chavez/Kadhafi .., ont pour objectif cette mondialisation, avec, in fine, un gouvernement mondial et un renforcement des inégalités.
Peu importe les échecs, les tracas, contradictions, il y reviennent toujours.

Il me semble que pour eux, le principal attrait de ce libéralisme/mondialisation est de faire baisser les coûts, donc d’augmenter leurs marges et profits (enfin ceux de leurs « maîtres », les rentiers-actionnaires). Or, avec des revenus tirés vers le bas, un chomage qui explose, une paupérisation générale de la « classe moyenne » consommatrice... qui va pouvoir acheter leurs produits ? C’est sans doute là que leur calcul est pris en défaut ?

Si j’ai bien compris ici le raisonnement de Lordon, tel que décrit par l’auteur, je ne peux que l’approuver. Aujourd’hui, le « système » cherche des boucs émissaires, pour éviter que « la plèbe » ne le remette lui même en cause.
On sait combien il est facile d’influencer, de diviser les responsabilités, de créer un esprit de compétition, combien une effarante proportion d’individus sont naturellement soumis à l’autorité... Tout ceci maintient ce système prédateur en place, pour le seul profit des rentiers-actionnaires. En France, quelques milliers de personnes.

Et, c’est cela, le GRAND SECRET, ce qu’il ne faut pas évoquer, pour lequel tout est conçu et planifié, comme détourner notre attention (émissions TV débilitantes, jeux, compétitions, communication politique, partis politiques et syndicats complices...) : Nos sociétés sont construites, pour maintenir la PREDATION d’un petit nombre, à tous les niveaux, sur le reste de la population.

Combien s’éveilleront pour s’y opposer ?


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