Cher Paul,
J’ai un esprit très cartésien et pragmatique. L’humour, j’essaye d’en avoir malgré tout.
J’ai déjà frisé la méthode.
Alors, présenter une crise au deuxième ou troisième degré devrait être intéressant, à condition, que l’on puisse gratter cet humour pour revenir à un moment donné à la source et à l’aboutissement.
La responsabilité et la culpabilité sont des notions qui n’existent pas dans le monde animal. On prend ce qui se présente, par la ruse ou par la bêtise des autres congénères.
Pas de sentimentalité, pas d’état d’âme. Struggle for life.
Qu’est-ce qui a changé chez l’homme ?
L’instinct de conservation est toujours là. Certains parlent du chacun pour soi, relié à une histoire bien belle mais très artificielle. On reçoit une baffe et il y en aura qui tendront l’autre.
Le Nouvel Obs de cette semaine sort également un dossier sur le sujet « Comment sortir de la crise ». Quelques petites choses qui ressortent, beaucoup de redites aussi.
Opinions souvent aux antipodes.
Avec la crise, je l’au eu en « crises en thème », en cycles, avec raison, et même en zwanze et chanson... Alors pourquoi pas avec humour à la Lordon...
Si je tombe sur le bouquin, j’y jèterai un coup d’oeil averti.
Merci pour l’avoir sorti du chapeau de nos chers libraires.