Il serait temps que nos « réformateurs » du système financier international et que nos pourfendeurs de cette satanée « économie financière » qui est, selon eux, « virtuelle », puisqu’ils ne résolvent pas à avouer qu’ils n’y comprennent rien, s’aperçoivent enfin que la France ne disposant d’aucune place financière et bancaire d’envergure internationale, les règles de fonctionnement des marchés financiers internationaux seront par conséquent décidées par d’autres que nous.
Pourquoi, dans de telle condition, s’acharnent-ils à nous proposer des « solutions », ou à faire des commentaires que personne ne leur demande ?
Et pourquoi critiquer un système auquel, dans le fond, ils ne comprennent rien ?
Voilà ce qu’on pourrait reprocher à notre « directeur de recherche au CNRS » dont les commentaires ne sont lus que par Monsieur Villach, c’est dire qu’ils auront peu d’impact sur la finance internationale.
Les autorités administratives et politiques des principales places financières et bancaires internationales se chargeront de fixer les règles de fonctionnements des marchés, dans la mesure ou la crise des marchés des crédits hypothécaires a révelé certaines faiblesses, notamment dans les procédures d’appréciation des risques, de la part des intervenants institutionels sur lesdits marchés.
Et ces principales places financières et bancaires sont à Zürich, à Londres, à New York, à Hong Kong, à Shanghai, ou à Tokyo, mais pas à Paris.
Peut-être notre « directeurs des recherches » pourrait-il nous expliquer pourquoi ?
De plus, les banques d’origine française qui interviennent sur ces marchés le font le plus souvent à partir de filiales qui ne sont pas de droit français, mais de droit suisse, anglais, américain, ou luxembourgeois et qui ne tombent donc pas sous le contrôle des lois ou des règlementations françaises.
Par conséquent elles ne sont pas soumises aux décisions de Bercy.
Alors cessons de faire de la mousse autour de tout ça.