Vous me flattez, pour pouvoir ensuite mieux me rosser. C’est de bonne guerre.
Lordon est un très bon spécialiste de la finance dont il connaît les arcanes et sait les conter avec talent. Bien.
Je donne des liens à priori favorables au bonhomme. C’est louable, non ?
Je montre qu’il s’attaque au droit de la propriété en citant ceux qui lui reprochent de ne pas en faire assez. Irréfutable, non ?
Les cryptos sont assez difficiles à démasquer, et pour cause, ils se cachent. Lordon ne s’aventurera pas sur une théorie de l’exploitation. Non plus sur la monnaie (Jorion-Lordon, ça passe mal). Un comble pour un spécialiste de la finance, non ?
Maintenant, une courte analyse libertarienne.
Ce pouvoir exécutif, avec sa bureaucratie énorme et son organisation militaire, avec sa machinerie étatique
ingénieuse, qui embrassent des couches très larges, peuplée d’une foule
de fonctionnaires d’environ 500 000 personnes, à côté d’une armée de
500 000 personnes supplémentaires, avec un corps affreusement parasite qui couvre la société française comme un filet et l’étouffe... »
— Karl Marx, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte.
Voila où se trouve Lordon, le lieu d’où il parle, pour paraphraser Bourdieu.