Entièrement d’accord avec cet article, et, notamment, cet extrait :
Toutefois, il faudrait que ces institutions qui régissent
l’économie internationale répondent aux besoins de réformes,
nécessaires à la lutte contre la pauvreté dans le monde. Cette
nécessité de réforme et de refonte doit s’accompagner d’une
instauration de la bonne gouvernance économique et politique dans les
Etats pauvres soucieux d’améliorer les conditions de vie de leur
population. Car il ne sert à rien de verser des dollars en aide, alors
que cette aide ne tombe que dans les poches de dirigeants véreux.
Oui donc à l’annulation des intérêts dus au FMI, oui à 17
milliards de dollars de prêt sans intérêt mais surtout oui à davantage
de reformes, de bonne gestion, de transparence et de justice sociale
dans le monde et à l’intérieur des Etats. Et pourquoi pas une
annulation pure et simple de l’intégralité de la dette ?
Pour une annulation, donc, intégrale de la dette, et, surtout, en échange de mesures radicalement différentes de celles exigées jusqu’ici par le FMI, la Banque Mondiale, l’OMC, qui n’ont fait, partout, qu’aggraver la situation sociale et la pauvreté, par leurs exigences de libéralisation, d’entrée de capitaux privés, et de destruction de tous les systèmes sociaux existants.
Il est plus que temps d’exiger que la politique conduite par le FMI soit au service des citoyens, et non au service des intérêts privés de la finance, et de la privatisation du monde ; vaste besogne....