@Frédéric Lyon :
C’est bien gentil tout ça... mais soit je n’y comprends rien, soit ce commentaire est totalement incohérent. Je m’explique :
Il serait temps que nos « réformateurs » du système financier international et que nos pourfendeurs de cette satanée « économie financière » qui est, selon eux, « virtuelle », puisqu’ils ne résolvent pas à avouer qu’ils n’y comprennent rien,
Je me demande qui n’y comprend rien... si j’ai bien compris, vous m’éclairerez si besoin est : lorsque l’économie financière représente 150 fois le PIB mondial, qu’est-ce qui est réél là dedans. Quand un trader fait une opération sur un marché avec une poignée de pourcents de couverture réelle, la transaction n’est elle pas un peu virtuelle sur les bords ? Lorsque les banques titrisent les emprunt pour re-prêter encore et encore, n’est-on pas un brin en décalage avec le réel puisqu’on prête le l’argent virtuel ?
Un marché ou 100 % des titres sont classés « sans risque » a-t-il quelque chose en commun avec la réalité ?
Je pense surtout que ce sont les acteurs mêmes de ces marché qui se préservent bien de comprendre la réalité tant qu’ils engrangent des bénéfices réels sur ces marchés virtuels.
s’aperçoivent enfin que la France ne disposant d’aucune place financière et bancaire d’envergure internationale, les règles de fonctionnement des marchés financiers internationaux seront par conséquent décidées par d’autres que nous.
Personne ne nie ce fait et cette argumentation est le niveau zéro de l’argumentation. La belle et grande idée de la mondialisation est justement d’avoir pu faire sortir l’économie financière hors de tout contrôle. Cette remarque dit simplement « vous ne pouvez rien faire, inutile de lutter ». L’analyse de Lordon qui le conduit à préconiser de nationaliser les banques vaut pour la France comme pour le Monde, et je suis bien d’accord avec vous : il n’y a pas encore de gouvernement mondial. Est-ce que ça nous empêche de réfléchir à la solution ?
Non, la France n’est pas une place financière majeure, et tant mieux... mais l’Europe est suffisamment riche et puissante et surtout autonome pour faire s’appliquer ces règles à son propre marché et la France est puisante politiquement en Europe. Que les champion du trading aillent se vendre ou ils veulent : qu’est-ce que vous voulez que ça fasse ? Cette économie financière a pour principal défaut de rien financer, elle spécule en toute autonomie : donc on s’en contre fout, vous comprenez ? On en a pas besoin du tout, en clair... démontrez-moi le contraire si vous le pouvez
Pourquoi, dans de telle condition, s’acharnent-ils à nous proposer des « solutions », ou à faire des commentaires que personne ne leur demande ?
Parlez pour vous... on s’en doute bien que de votre côté, personne ne demande à changer, mais le peuple du monde s’en contre-fout, de ce que ceux qui pensent comme vous souhaite : le peuple du monde est fatigué de payer pour ceux qui les dominent
Et pourquoi critiquer un système auquel, dans le fond, ils ne comprennent rien ?
Que ce certitudes... si j’en juge par votre intervention, votre compréhension se limite à la surface, au binaire, ça ne va pas très loin : lisez un peu et surtout réfléchissez beaucoup, avec un peu d’entrainement vous y parviendrez... peut-être... mais encore faut-il le vouloir
la crise des marchés des crédits hypothécaires a révelé certaines faiblesses, notamment dans les procédures d’appréciation des risques, de la part des intervenants institutionels sur lesdits marchés.
Mouuuaaaaaaaarrrff !!!!!
« certaines faiblesses... » du même ordre que celles de la ligne Maginot
Peut-être notre « directeurs des recherches » pourrait-il nous expliquer pourquoi ?
pourquoi ces guillemets ? Ca ressemble à du mépris, commencer par le mettre au singulier, puis plutôt que de demander des explications, lisez ces livres, et puisque vous êtes si puissant intellectuellement, expliquez nous, pauvres béotiens que nous sommes, comment tout ça fonctionne (mais pas juste la surface, quelque chose d’intelligent, de documenté et de solidement creusé)
Votre réponse : « vous n’y pouvez rien » ne répond à rien, elle ressemble plutôt à une injonction de se taire, une interdiction de réfléchir. Ca vous dérange tant que ça qu’on regarde un peu sous le tapis ? Toute cette dialectique, toute cette idéologie ne tiendra pas longtemps, la supercherie est en train d’être démasquée et tant que je ne croiserai personne capable de démontrer l’efficacité de ce système, je continuerai à m’exprimer. Citez-moi UN exemple économique ou l’ultra libéralisme ait réussi (qu’on rigole)