« En quelques années,
les immigres profitant de cet espace si genereusement libéré par les français
se feront un plaisir de l’occuper ».
Pas vrai : l’Australie,
le Canada, la Russie sont très sous-peuplés eu égard à leur surface et ces pays
ne sont pas pour autant « envahis »par les immigrés.
Toutefois, si les bourgeois
indolents ont besoin de dix serviteurs étrangers pour entretenir leurs routes
et sortir leurs poubelles, ils ne devraient pas s’étonner que ceux-ci
s’installent à demeure.
Et pas grave. Simple
question de vases communicants. Comme pour le production de CO2, il faut
considérer les choses globalement, pas seulement vues depuis son propre
clocher.
Le concept de nation
française n’a qu’à peine plus de deux siècles. Avant la Révolution, on était
avant tout Breton, Bourguignon, Picard, on parlait sa propre langue ou patois,
on n’était pas Français, mais sujets du Roi de France.
Les républicains ont
francisé, souvent de force, toute cette mosaïque ethnique et culturelle et il
n’est pas sans ironie de constater que les nationalistes d’aujourd’hui –style
Villiers ou Le Pen- sont les descendants des régionalistes d’hier.
D’ici deux siècles,
l’ethnosociologie des Français aura vraisemblablement radicalement changé sous
la pression démographique du Sud et de l’Est.
Nolens volens, cela
correspond à l’évolution de la société mondiale. Espérer contrer la surnatalité
d’ailleurs (qu’il faut décourager au premier chef, bien sûr) en favorisant la
surnatalité ici, c’est un combat de Shadoks.
Très peu pour moi.