Marc,
Smith n’était encore dans le contexte des sociétés industrielles, mais c’est exact qu’il fut un humaniste à sa manière
Pour le reste, je recopie ce texte issue d’un article sur Stiegler
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=9902
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=9809
Dans cette éventualité, séparer les savoir-faire, savoir-vivre et savoir-être offre la possibilité de les mettre en opposition ou en complémentarité, et d’opérer des choix clairs. C’est surtout entre les deux premiers que les alternatives se posent. Par exemple, quels savoirs de base transmettre aux jeunes générations ?
On comprend vite que le savoir-faire s’adresse à l’individu producteur et utilisateur du système, alors que le savoir-vivre renvoie à l’existence sociale bien au-delà des simples règles de bonne conduite.
Le savoir-vivre inclut des relations de type politique, entre citoyenneté et choix étatiques.Le savoir-vivre, c’est aussi maîtriser et arbitrer son mode d’existence dans un système d’objets proposés à profusion, c’est savoir où sont les choix éthiques, justes et responsables.
Quant au savoir-être, il se peut bien qu’il relève de la sphère privée, comme le religieux, dépendant à la fois du contexte social tout en étant affranchi de ce contexte, le privé coïncidant à la limite avec le sacré, et d’un dispositif qui pour l’instant se détermine selon une alternative entre immanences et transcendances. Autrement dit, le divin effuse-t-il dans l’humain, et comment ?