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Commentaire de AnAnotherWay

sur Pourquoi priver les jeunes citoyens de leur droit de servir leur pays ?


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AnAnotherWay (---.---.12.50) 20 février 2006 22:16

Quelques questions :

Pourquoi 18 ans ?

A 18 ans, on est censé être légalement responsable de soi-même et responsable vis à vis de la société, non ?

Ce service civique, selon moi, devrait être effectué entre 12 et 16 ans.

Vous dites,et je suis en accord :

« Au cours d’un premier semestre, les appelés recevraient une instruction civique leur enseignant ce que représente leur pays, à l’intérieur et à l’extérieur. Qu’est son système démocratique ? Le rôle qu’y jouent les citoyens ? Qu’est-ce qu’un électeur républicain ? Ses droits, ses devoirs ? Autrement dit, toutes notions dont généralement, une majorité de jeunes gens n’a jamais entendu parler. »

Celà n’est-il pas le rôle de l’éducation nationale quelle que soit la filière (normale, cap, bac pro, échec, réussite, etc...) ?

Proposer cette instruction civique dans un cadre « d’appelés » est un constat d’échec de l’explication du système par l’éducation nationale.

Je vous rejoins dans le constat que la notion « d’appelé » doit être maintenu, mais plutôt en utilisant la logique suivante :

- aucune classe sociale (basse, haute, immigrée, réfugiée,...) n’est exempte sous peine de poursuites pénales (prison) des parents.
- la mixité sociale est obligatoire dans les « classes » d’âge.
- les filles comme les garçons sont appelés.
- On « appelle » les classes d’âges 12 à 16 pour qu’ils connaîssent le pays, son système, les possibilités proposées par l’armée, l’égalité et la fraternité. Pour la liberté (de voter), ils attendrons leur majorité smiley
- Les « appelés », de plus, feront l’apprentissage des premiers secours, des conduites de sécurité en cas d’incendie, de malaise (cardiaques, respiratoires,...), de catastrophes naturelles ou non.
- Les « appelés » seront mis dans un environnement de plein air où l’entraide, dans les activités quotidiennes, sera favorisée et incitée.
- Les activités sportives seront encouragées.
- Les arts martiaux seront enseignés sans distinction de sexe. Pour la gent féminine, ce ne peut être qu’un avantage de savoir réfréner les ardeurs non désirées.
- « l’appelé » sera présent pendant six mois répartis dans les quatres années d’appel. Les quatre saisons devront être concernées par ces périodes.
- A partir de 18 ans, sans limite maximale d’âge, tout individu français ou naturalisé peut à tout instant devenir « volontaire ».
- le « volontaire » aura comme possibilité l’encadrement des « appelés », en sus des formations et postes proposés actuellement.

« Dès le début les enfants doivent être accoutumés à des règles précises, avant que leur volonté ait pris une autre direction. Si l’on commence trop tard à introduire l’ordre, la volonté des enfants a déjà contracté de mauvaises habitudes, les humeurs et les passions ayant grandi créent des obstacles, ce qui produit des motifs de remords. Certes des occasions de repentir apparaissent également quand on commence à temps à faire régner l’ordre : la vie commune dans des cercles assez larges les rend inévitables. Mais le regret disparaît chaque fois après avoir pris naissance et tout s’arrange. Car rien n’est plus facile à éluder et plus difficile à réaliser que la tâche de « briser la volonté » des enfants. » (sic confucius)

Ce n’est pas l’intention d’orienter vers un dressage ou un endoctrinement qui oriente mes propositions, mais plutôt la conscience aigue qu’une société, composée d’individus qui ne connaissent de l’autre que les a-prioris et les « Vu à la télé », ne peut aboutir qu’à l’exclusion et l’indifférence si un lien entre individus (quelle que soit l’origine) d’une même génération et inter-générationel n’est pas introduit.

Cet « appel » à la reconnaissance de l’autre dans les activités communes et partagées ne peut, sur le long terme (10 à 20 ans), qu’aboutir à un sentiment d’appartenance et de cohésion dans des valeurs démocratiques que tous sentirons dans leur vécu commun.

Des amitiés et des soutiens trans-classes-sociales se formeront, et inciteront progressivement la prise de conscience que « ma haute position je la dois au soutien d’autrui » et que la notion de « position » sans morale (au sens noble) la justifiant n’est que vol, expropriation et privilèges sans mérite.

Au plaisir de lire vos remarques.


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