Bah, rien de nouveau sous le soleil hein ?
Les pauvres en sont réduits à se tenir à carreaux (c’est le but du jeu pour les maintenir en place, ils sont si nombreux) tandis que les autres peuvent rigoler, se vautrer, se planter.
Il suffit d’observer le monde de la grosse entreprise :
- je plante sérieusement mon entreprise (Alcatel au hasard mais également Continental, Molex) ce qui signifie que des licenciements vont mettre des dizaines de milliers de gens sur la paille mais je suis viré avec les honneurs (parachute doré, retraite-chapeau, stock-options). Ben oui quoi c’est normal. Je ne fais pas partie de la mélasse nauséabonde, MOI !
Il suffit d’observer le monde bancaire :
- je plante le monde, sérieusement, ce qui signifie des millions de licenciements mais je fais le gros dos 9 mois et je me gave à nouveau de bonus, de stock-options et de retraite-chapeau. Non mais !
Ce ne sont pas 5 milliards de crève-la-faim qui vont me dire ce que j’ai à faire non ?
La compétence n’est PLUS, depuis fort longtemps, la règle de progression.
La règle désormais c’est le relationnel !
Pour en revenir à l’article, ben oui, la caissière de Mammouth ne peut pas avoir d’enfants, ne peut pas avoir de soucis de santé (sic), ni de chagrins, ni même un rhume (alors la grippe vous pensez). Elle ne peut pas parler, ni aller aux toilettes (ou alors en moins de 5 secondes, y’a des clients qui attendent). Normal elle n’a pas de relations, elle !
Et malgré tout cela son avenir est sombre : elle sera remplacé quoi qu’il arrive par des robots. Comme quoi le client on s’en tape bien au final !
Tandis que les ministres peuvent dire et affirmer ce qu’ils veulent, disparaître, revenir, dire 3 grosses conneries qui foutent des milliers de gens sur la paille au passage et ils SERONT toujours là, tout comme les chefs de grande entreprise.
Normal encore une fois : ils ont des relations, eux !
Un exemple en dernière date : l’Albanel. Des monceaux de bêtises, de conneries (qui ne tuent personnes au passage sauf, peut-être, de rire). Et, pas de soucis, elle aura un autre portefeuille (elle reste présidente de l’établissement public du musée et du domaine national de Versailles au passage, tout de même !).
Et son chef de cabinet qui a provoqué en dépit d’une séparation public-privé qu’on croyait acquise et figée dans le marbre (Affaire TF1 - Bourreau-Guggueheim) ? Et bien, le président de la république l’a nommé président du directoire de l’Opéra de Paris. C’est-y pas beau ?
C’est ça le monde mon p’tit bonhomme.
Mais c’est un monde que nous avons accepté, sans broncher (ou si peu).
Alors, inutile de rédiger un nième article sur le sujet (quoique ça contribue à enfoncer le clou) on sait tout cela.
Il serait plus utile de proposer des solutions !
db