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Commentaire de Voltaire

sur Duflot, Cohn-Bendit, Billard...La situation des écologistes de gauche en France en 2009


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Voltaire Voltaire 8 septembre 2009 16:00

Le problème avec ce type d’analyse subjective et simpliste est le manque de travail de rigueur de l’auteur. Cela l’amène à poser comme vérité des avis très contestables, et rend finalement l’article sans intérêt, faute de profondeur. C’est fort dommage car le sujet mérite une analyse approfondie.

Aisni, quand dès l’introduction l’auteur parle de « flou idéologique qui domine », il confond le aprti socialiste, traversé de courants très divergents et donc à l’image forcément troublée, et l’ensemble de la classe politique, qui s’est très largement clarifiée.
Je ne commenterai pas l’auto-congratulation qui suit pour faire quelques remarques sur les paragraphes qui concernent l’écologie politique.

Il faut regretter que l’auteur n’ait pas analysé l’électorat écologiste, avant que de proférer ses raccourcis. Cela lui aurait probablement permis de structurer son article.
L’un des principaux problèmes qui a affecté l’écologie politique est la forte dichotomie de son électorat : pendant longtemps, celui-ci était constitué d’une forte majorité de classes moyennes-supérieures et d’une minorité de gauche, tandis que l’inverse était vrai chez les militants et les responsables politiques de ces partis. Ceci explique les résultats en dent de scie des différents courants écolgiques jusqu’ici.

L’urgence écologique actuelle et l’élargissement du mouvement écologique à la sphère associative est en train de modifier ce déséquilibre passé, non sans secousses.

Il est trop tôt pour connaitre le futur de la coalition qui a vu le jour pour ces dernières élections européennes : il est probable qu’un retour vers un positionnement traditionnel défendu par le seul parti des Verts aurait pour conséquence une perte d’influence notable : face à un parti « de gauche » de plus, l’électorat préfère toujours l’original à la copie et se retournerat vers les partis traditionnels (Front de gauche, PS et MoDem principalement). En revanche, en plaçant d’abord l’environnement comme élément rassembleur, les écologistes peuvent espérer un score très important aux élections régionales, la préoccupation environnementale étant devenu un facteur essentiel dasn ce type d’élection.
La situation est différente pour l’élection présidentielle, pour laquelle la personnalité des candidats, leur stature et leur projet pour le pays deviennent prioritaires. Dans ce cadre, les écologistes ont tout intérêt actuellement à participer à un accord préélectoral programmatique de l’opposition, dans lequel leurs idées seraient largement reprises et qui leur assureraient un nombre de parlementaires important, car ils ne disposent pas actuellement de candidat pouvant prétendre à jouer un premier rôle. L’enjeu pour eux sera de ne pas se voir dépouiller par leurs alliés de leur originalité ; c’et la raison pour laquelle ils sont potentiellement plus gagnant dans un dialogue large de toute l’opposition, que dans un tête à tête individuel avec le PS.


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