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Commentaire de Philou017

sur Afghanistan : l'obsession démocratique


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Philou017 Philou017 9 septembre 2009 12:28

Obama, sous une apparence de modernité et d’indépendance, n’est rien d’autre qu’un candidat classique ayant du passer sous les fourches caudines du financement de sa campagne, de l’adoubement de l’establishment et des compromis misérables et souvent secrets qui vont avec.

Concernant l’Afghanistan, il en est réduit à une rhétorique « Bushienne » basée sur la peur et la manipulation, comme le montre ses récentes déclarations :

« Ceux qui ont attaqué l’Amérique le 9/11 (le 11 septembre 2001) se préparent à le faire de nouveau », a-t-il prévenu.
Argument instrumentalisant la peur du terrorisme, sans l’ombre d’un élément de preuve, sans aucune démonstration.

Faute d’être "contenue, l’insurrection des talibans produira un sanctuaire plus grand encore d’où Al-Qaida pourra comploter le meurtre de plus d’Américains« , a ajouté M. Obama.

Digne des déclarations incantatoires de Bush sur la lutte du bien contre le mal. Pourtant, on peut au contraire penser que les bavures et les brutalités constantes de l’armée Américaine en Irak et en Afghanistan ne peuvent que susciter des vocations terroristes chez des arabes tentés par le fanatisme.

Il (Obama)a autorisé au printemps le déploiement de 21 000 soldats de plus en Afghanistan, mais n’a toujours pas défini d’objectifs clairs ni une « stratégie de sortie » pour un conflit qui, en près de huit ans, a fait plus de 780 morts parmi les troupes américaines et coûté plus de 220 milliards de dollars.

Pourtant, après son élection, Obama avait demandé à ce que des objectifs clairs soient définis pour l’action en Afghanistan, et à prévoir un terme final (the Game Over). Ces naïves paroles ont été reléguées aux oubliettes.

Vu qu’Obama est un type intelligent, la seule explication raisonnable de cet aveuglement est qu’il a passé un accord avec le complexe militaro-industriel pour maintenir cette guerre, et les intérêts financiers qui vont avec, sous prétexte de lutte anti-terroriste. C’est pourquoi il s’y accroche. Tandis qu’il arrose les banques de milliards de dollars pour compenser leurs pertes au Casino de la finance.

Quelque puisse être les qualités d’Obama, il est l’otage des puissants lobbies qui téléguident la politique Américaine depuis longtemps.

La récente démission d’un de ses conseillers ayant signé il y a plusieurs années une pétition sur le 11 Septembre, montre que l’Establishment contrôle de près la vie politique et maintient des barrières et des dogmes qu’il ne saurait être question de déborder.


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