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Commentaire de lord_volde

sur Internet, réseau de cyber-tricheurs pour M6


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lord_volde lord_volde 10 septembre 2009 21:06

Pour le QVM (Quotidien vespéral des marchés, ex-Le Monde), la condamnation d’Alain Minc pour plagiat est un camouflet : Minc préside le « conseil de surveillance » de ce journal. Or, selon Raminagrobis (Colombani, directeur du QVM) un président de conseil de surveillance d’un journal a pour rôle de « veiller au respect de l’indépendance » [voir encadré p. 2]. Au moment où ce journal entre en Bourse, l’indépendance du Monde est donc soumise aux caprices d’un personnage condamné pour « plagiat », « reproduction servile » et « contrefaçon ».

Les analyses du conseil scientifique de PLPL sont formelles : avec ce jugement, c’est l’ensemble du PPA (Parti de la presse et de l’argent) qui se trouve frappé au cœur. Le Plagiaire Servile Alain Minc est en effet au centre du dispositif qui soude des hauts fonctionnaires, les patrons qui plastronnent, les médias qui mentent et un quarteron d’intellectuels à gages. Lui-même ancien haut fonctionnaire, ex-industriel, conseiller de grands patrons, responsable de presse et auteur de deux douzaines d’essais à prétention intellectuelle, Minc joue le rôle de passeur entre ces divers milieux. «  Son secret, c’est de passer pour un homme de presse auprès des banquiers, pour un financier auprès des journalistes, pour un écrivain auprès des industriels.  » (Stéphane Marchand, Le Commerce des illusions, J-C. Lattès, p. 153) Il monnaye aux uns l’aide ou le contact des autres. Pour mesurer la surface sociale du plagiaire, il suffit de rappeler la manière dont, en 1999, il a fêté son cinquantième anniversaire : «  Le mercredi 14 avril, il avait réservé le célèbre restaurant du Palais Royal, “Le grand Véfour”. Et c’est dans un impressionnant ballet de Safrane, de Mercedes et de BMW que ses invités sont arrivés. C’était l’événement mondain de l’année. Minc avait tenu à s’entourer de tous ceux qui comptent à Paris et qui sont évidemment ses amis : les journalistes Jean-Marie Colombani, et Franz-Olivier Giesbert, les banquiers Jean Peyrelevade (PDG du Crédit Lyonnais), David de Rotschild et François Henrot (Paribas), les industriels François Pinault, Vincent Bolloré et Pierre Blayau, Jean Drucker et Pierre Bergé, le baron Ernest-Antoine Seillière. La gauche étant au pouvoir, deux ministres avaient tenu à souffler en si brillante compagnie les bougies de cet anniversaire : Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, accompagné de son épouse Anne  Sinclair.  » (Le Canard enchaîné, 21.04.99)

J’ai trouvé cet encart qui prouve et confirme la condamnation définitive de ce prétentieux dandin qui copule avec les mots fins d’autrui. C’est presque hilarant.


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