Internet, réseau de cyber-tricheurs pour M6
Dimanche dernier, M6 diffusait un reportage consacré à l’utilisation de plus en plus fréquente de la toile dans le cadre des devoirs maisons chez les collégiens ou lycéens. Une émission qui a à nouveau stigmatisé internet, campant une position étriquée sans confrontation d’idées et de points de vue. Car vaut-il mieux critiquer la triche des élèves ou déplorer l’éducation nationale qui ne s’adapte pas à la société ?
15 réactions à cet article
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Bon, on va le finir ensemble, ton devoir sur la présentation M6 d’internet....
1) Les groupes medias perdent de l’audience.
C’est vrai pour TF1 qui perd du coup ses juteuses rentrées publicitaires comme pour M6 ou les autres
C’est vrai pour la presse ecrite dont les ventes s’effondrent.
LE rival de ces groupes de manipulation de l’opinion, c’est internet.
2) Les groupes controlant la distribution d’oeuvres artistiques (EMI, vivendi-universal....) perdent leur juteux controle de cette diffusion.
Avec eux les distributeurs (carrefour, auchan, Fnac....) perdent eux aussi ces parts de marché.
Au lieu de toucher 20 € pour un CD a se partager entre l’Etat (TVA, Impot sur les sociétés) , le Label (EMI...) , le distributeur (carrefour) et l’artiste , le telechargement legal suprime deja la necessité de passer par le distributeur et le label et diminue fortement le revenu de l’Etat.
En effet , en ne payant QUE ce qui revient à l’artiste sur la vente d’un disque, le client est gagnant, l’artiste ne perd rien et les 3 autres comperes font la gueule....
Les groupes qui controlent l’information etant aussi des groupes qui produisent des artistes (star ac, nouvelle star) , le mecanisme qui les rend inutile dans la distibution d’oeuvres et celui qui suprime leur capacité d’influencer l’opinion publique pour faire elire qui ils veulent est donc a combattre.
M6 , comme TF1 , presentent donc de plus en plus internet comme un lieu ou ne sevissent QUE des pedophiles , ou les legendes urbaines remplacent les VRAIES informations. On diffame donc ceux qui refusent de croire la version du 11/09 ou du 21/09 que ces groupes nous ont vendu en les traitant de « negationistes ».
On ne presente QUE le telechargement illegal en oubliant de parler du vrai gain de pouvoir d’achat que represente le telechargement legal pour tout le monde.
Quand aux ados qui vont sur internet, ce sont evidemment dees tricheurs, puisque c’est M6 et TF1 qui le disent....
Cela ressemble furieusement à une ultime campagne de diffamation.
Bon evidemment, on peut en faire une lecture au premier degré et chercher une solution alternative : la suppression des devoirs demandés par cette associations de profs et de parents d’eleves depuis des années.
Dans un cas , on constate la panique des possesseurs de medias qui se sont lourdement investit dans le contyrole de l’opinion publique et qui voit le truc leur echappé .
Dans l’autre on ne voit que des ados tricheurs et on fournit à leurs parents une justification de l’interdiction d’internet ;-
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Tout à fait vrai.
Ce qui est le plus intéressant dans cette histoire à mon avis est le traitement de ce ’fait divers" par M6 (et les autres médias ) qui ne trouvent un intérêt à l’internet que quand il est lucratif...
Mon avis rejoint celui de Non666 : ça les chagrine vraiment ( et les pouvoirs publics avec) de perdre la capacité de contrôle sur le téléspectateur. Avec le net on passe de la culture de l’offre à celle de la demande directe et sans contraintes. On peut échapper à la pub , au majors , à la presse mainstream et on a un droit de réponse et d’expression qui n’avaient jamais existé auparavant , ce qui est une vraie menace !
On peut avoir l’avis que l’on veut sur le téléchargement illégal , mais une chose est certaine : le marché de la culture et de l’info tel qu’on le connait aujourd’hui tire ses dernières cartouches et rien n’empêchera la disparition a long terme des majors . L’art existait bien avant que Vivendi-univers-sale n’en fasse un produit stérilisé UHT !
Quant à la triche et le bachotage à l’école : qu’on supprime enfin les devoirs et que l’éducation nationale fasse son boulot pendant les heures prévues à cet effet et une partie du problème est déjà réglée !
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En effet, la mise en avant des abus d’internet (plan de bombes, pédophilie, blogs extrémistes, tricheries, téléchargements ...) est surtout une campagne organisée, avant d’imposer des restrictions drastiques, qui seront, de fait, une impossibilité de s’opposer ou critiquer nos gouvernants.
On met en avant les abus, pour pouvoir condamner toute la toile.« Avant de noyer son chien, on l’accuse d’avoir la rage »
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@ non666
"M6 , comme TF1 , presentent donc de plus en plus internet comme un lieu ou ne sevissent QUE des pedophiles , ou les legendes urbaines remplacent les VRAIES informations."
Tout à fait, et vous oubliez les néonazis, les terroristes et les gens désespérés et sans amis qui font des cyber rencontres sur meetic.
Cela dit, pour précision, je ne crois pas non plus à la théorie du complot pour le 11 septembre, et je ne sais même pas ce qui s’est passé le 21/09. Mais moi, je suis content de pouvoir en parler sur un espace libre.
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@canine,
Bonsoir Canine
AZF, c’était le 21/09/2001 à Toulouse
Dans le cas d’AZF, c’est une histoire très banale du mauvais stockage d’un produit instable et explosif dans certaines conditions. Total (propriétaire de l’usine qui a pété) a tout essayé pour mettre ça aussi sur le dos du terrorisme barbu pour passer de coupable à victime. Le procès leur a finalement donné tort et a condamné 3 lampistes tout en ménageant le groupe.
Cet théorie d’inspiration conspirationniste est d’ailleurs régulièrement reprise par la presse locale lorsqu’elle à besoin de vendre du papier, et par ceux qui se refusent à pour le 11/09 à envisager autre chose que la vérité officielle.
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J’ annonce le passage imminent de LeFurtif !
Historien, il nous parlera certainement d’une loi de 1842 toujours en vigueur en France.
Cette loi s’applique aussi au mannequinat
Les Lolitas baignent dans la drogue, la prostitution, dans l’anorexie mentale sous les flashs des magazine-people. Tout le monde le voit, tout un chacun peut le constater-
Avant tu détenais un pistolet chargé, et maintenant, tu creuses !
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Pour le QVM (Quotidien vespéral des marchés, ex-Le Monde), la condamnation d’Alain Minc pour plagiat est un camouflet : Minc préside le « conseil de surveillance » de ce journal. Or, selon Raminagrobis (Colombani, directeur du QVM) un président de conseil de surveillance d’un journal a pour rôle de « veiller au respect de l’indépendance » [voir encadré p. 2]. Au moment où ce journal entre en Bourse, l’indépendance du Monde est donc soumise aux caprices d’un personnage condamné pour « plagiat », « reproduction servile » et « contrefaçon ».
Les analyses du conseil scientifique de PLPL sont formelles : avec ce jugement, c’est l’ensemble du PPA (Parti de la presse et de l’argent) qui se trouve frappé au cœur. Le Plagiaire Servile Alain Minc est en effet au centre du dispositif qui soude des hauts fonctionnaires, les patrons qui plastronnent, les médias qui mentent et un quarteron d’intellectuels à gages. Lui-même ancien haut fonctionnaire, ex-industriel, conseiller de grands patrons, responsable de presse et auteur de deux douzaines d’essais à prétention intellectuelle, Minc joue le rôle de passeur entre ces divers milieux. « Son secret, c’est de passer pour un homme de presse auprès des banquiers, pour un financier auprès des journalistes, pour un écrivain auprès des industriels. » (Stéphane Marchand, Le Commerce des illusions, J-C. Lattès, p. 153) Il monnaye aux uns l’aide ou le contact des autres. Pour mesurer la surface sociale du plagiaire, il suffit de rappeler la manière dont, en 1999, il a fêté son cinquantième anniversaire : « Le mercredi 14 avril, il avait réservé le célèbre restaurant du Palais Royal, “Le grand Véfour”. Et c’est dans un impressionnant ballet de Safrane, de Mercedes et de BMW que ses invités sont arrivés. C’était l’événement mondain de l’année. Minc avait tenu à s’entourer de tous ceux qui comptent à Paris et qui sont évidemment ses amis : les journalistes Jean-Marie Colombani, et Franz-Olivier Giesbert, les banquiers Jean Peyrelevade (PDG du Crédit Lyonnais), David de Rotschild et François Henrot (Paribas), les industriels François Pinault, Vincent Bolloré et Pierre Blayau, Jean Drucker et Pierre Bergé, le baron Ernest-Antoine Seillière. La gauche étant au pouvoir, deux ministres avaient tenu à souffler en si brillante compagnie les bougies de cet anniversaire : Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, accompagné de son épouse Anne Sinclair. » (Le Canard enchaîné, 21.04.99)
J’ai trouvé cet encart qui prouve et confirme la condamnation définitive de ce prétentieux dandin qui copule avec les mots fins d’autrui. C’est presque hilarant. -
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Media et illusions necessaires...
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A mon avis, pour apprendre, il faut écouter et faire, créer qqchose. L’exercice, l’essai d’oeuvre, est utile et réussi s’il encourage à écouter à nouveau, etc. Et je trouve que c’est ce que fait Alex. Quand est-ce qu’un de ses profs viendra nous dire ce qu’il pense (vraiment) du travail d’écriture sur Agoravox ? ça, ce serait intéressant. Il y en a bien un ou deux qui lisent cette production... Je ne demande pas un jugement sur l’élève, là on s’en fout, mais une réflexion sur la nature de l’exercice « production d’article sur Agoravox » du point de vue d’un pédagogue, ses effets sur la construction intellectuelle, l’importance de la visibilité, ses éventuels travers, etc. Allo, y a quelqu’un à l’Education Nationale ? Alex le dit avec ses mots, mais les parents ont aussi cette sensation de concurrence faite à l’école par les médias et surtout par internet, et les profs ne nous parlent pas. Silence pesant.
Le commentaire du Furtif m’a ravie.
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