Ce que je trouve particulièrement dramatique dans les camps « conspirationnistes » et « anti-conspirationnistes » c’est cette même volonté dans l’aveuglemennt.
Bien sûr, trancher ainsi ces deux camps est très manichéen et je parles bien évidemment des « extrèmistes de l’idée reçu » qu’on trouve aux extrêmes de part et d’autre de cette « ligne ». Ces extrêmes où le doute n’a plus sa place.
Au final, leur processus de pensé est le même qu’il soit d’un « bord » ou de l’autre. Une théorie existe et elle est VRAIE, inconditionnellement.
Pour le « conspirationniste » c’est la théorie d’un complot des puissants, en regardant un évènement par ce prisme, on peut toujours en déduire qu’il a une vérité caché et un léger travail d’imagination permet de se conforter dans son opinion bien ancrée.
Pour l’ « anti-conspirationniste », c’est la version « officielle » qui prime, toute remise en doute de cette version étant l’oeuvre de dangereux paranoïaques/bolcheviques/fascistes/manipulateurs professionnels/etc. (rayez la mention inutile).
Au final, c’est deux profils sont profondément identique : ils sont incapables de faire preuve de ce fameux doute cartésien.
Pas étonnant à partir de là, qu’ils s’entendent si mal... il faut être aussi fou pour affirmer (sans la moindre preuve matérielle, ou en dépit des preuves du contraire) que le 11/09 vient uniquement d’une défaillance des renseignements américains OU que le gouvernement Bush a orchestré en toute connaissance de cause l’assassinat de plus de 3 000 de leurs concitoyens parmis les plus générateur de richesses nationales...
Enfin bref, nos petits enfants auront peut-être une meilleure vision que nous de ce qu’il s’est passé ce fameux 11/09/01... ou pas... :P