Olivier,
Il est dommage que tu aies donné des recettes telles que celle indiquée par le Dr. Biardeau.
Car l’homéopathie ne souffre pas les recettes. Pour choisir un remède, c’est un travail de recherche permanent.
Je dis permanent car une maladie telle que la grippe évolue au cours du temps et nécessite de changer de remède lorsque les signes changent, car le corps ne réagit plus de la même façon au dérangement initial.
Il est vrai que très souvent, un remède comme Gelsemium, Bryonia ou Eupatorium suffira (ou exclusif), mais il faut faire un diagnostic différentiel du remède. Il est par exemple totalement inefficace de prendre à la fois Bryonia et Gelsémium, qui ont des signes (modalités) presque opposés, quoique présentant les signes pathognomoniques de la grippe.
D’autre part, n’espère pas convaincre ceux qui ne le veulent pas.
En effet, quoiqu’ils ne connaissent rien à rien en homéopathie, ils émettent doctement un jugement péremptoire qui ne repose que sur leur culture profonde, à savoir le « scientisme ».
Qui n’est pas la connaissance scientifique, bien sûr.
Un de mes amis matheux me dis d’ailleurs ne rien y connaître, mais y être opposé, sans pouvoir m’en expliquer la raison profonde.
En ce qui concerne les décès attribués à la grippe espagnole aux EU, il faut aussi se souvenir que la fin de la première guerre mondiale coïncide avec la découverte de la réaction de Kolbe, qui permet obtenir l’acide salicylique à partir du phénol, ce qu’à exploité Bayer pour synthétiser des quantités industrielles d’aspirine.
Peut-être a-t-on cru, vu le faible coût de cette aspirine synthétique, qu’en augmentant les doses ont guérirait mieux... On sait maintenant quelles hémorragies l’aspirine peut provoquer... Curieux tout de même le caractère hémorragique de cette fameuse grippe espagnole !