Le Monde du 25 avril
« La menace du fort au faible existe, mais la dissuasion, elle, est du faible au fort » aime répéterHervé Morin, le président du Groupe UDF de l’Assemblée Nationale.
Il y a, là [lundi matin au siège de l’UDF], Marielle de Sarnèze, la directrice de campagne, Jacqueline Gourault, Michel Mercier, Hervé Morin, Jean-Christophe Lagarde, Nicolas Perruchot, Rudy Salles, Jean-Marie Cavada…
Le Monde du 26 avril
« Ce n’est pas le moment de faiblir ni de mollir. Si on décevait ces 7 millions d’électeurs qui se sont rassemblés derrière François Bayrou, ce serait catastrophique. » Maurice Leroy
Libération du 24 avril
Au siège de l’UMP, l’opération de débauchage a été préparée de longue date par une équipe chargée d’étudier la nouvelle carte électorale pour repérer les points faibles des élus UDF. Il s’agit maintenant, comme le confie un cadre de l’UMP, « de faire céder les digues » autour de Bayrou.
« Nous voulons faire émerger une troisième force politique et capitaliser sur notre score du premier tour » indique le député Nicolas Perruchot.
Libération du 25 avril
Les parlementaires UDF réunis hier étaient unanimes à juger « trop tardifs » ou « non avenus » les appels du pied de Ségolène Royal. Ils n’ont pas davantage goûté les tentatives de l’UMP de les circonvenir. […] Nicolas Sarkozy a réagi au quart de tour en laissant filtrer son intention de créer, lui aussi, « un nouveau parti centriste ». Soit en phagocytant l’UDF si suffisamment d’élus centristes retournent leur veste, soit en créant une structure inféodée à l’UMP pour héberger les UDF ralliés.
Le Figaro 24 avril
Dans cette perspective [législatives], les députés UDF font l’objet de multiples rappels à l’ordre. Ils« devront choisir : ou ils nous rejoignent, et nous ne les considèrerons pas comme des adversaires aux législatives, même s’ils ont été des concurrents au premier tour de la présidentielle. Ou ils refusent la main que nous leur tendons depuis des mois, et nous en tirerons aussi les conséquences », a prévenu Jean-Claude Gaudin, vice-président de l’UMP. Un message que beaucoup d’élus centristes, inquiets pour leur réélection, devraient entendre cinq sur cinq.
Jean-Pierre Raffarin, dont son entourage précise qu’il « travaille en étroite collaboration avec Gilles de Robien », s’est porté volontaire pour piloter les manœuvres d’approche des UDF avec le ministre de l’Education. Mais tous les sarkozystes susceptibles de se muer en « agents traitants » d’éventuels transfuges centristes ont été réquisitionnés. Qu’ils soient parlementaires ou non.