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Commentaire de L’enfoiré

sur Une audacieuse publicité du journal « Libération » : un paradoxe stimulant


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L'enfoiré L’enfoiré 13 septembre 2009 18:37

Vilistia,

Serions-nous deux institutions ?

Vraiment, il y a de l’eau dans le gaz de la compréhension de ce qu’est une institution.

Revenons à une question bien plus importante.

« votre génération a assez fait de conneries. Ah ces vieux , regardez votre bilan. »

Faire le bilan d’une génération n’est intéressante qu’en comparaison à une autre.

Comme la vôtre n’a pas encore fait ses preuves, voyons ce que fut nos « précédents ».

Apparemment, Paul est comme moi un produit de juste après guerre.

Qu’ai-je personnellement trouvé ? Les relents d’une guerre, les privations, tout à reconstruire pour nos parents et un flambeau à reprendre en catastrophe. Ce fut souvent un oeuf que l’on utilisait en deux fois.

Reproches à leur faire ? Non, ils ont subi.

Notre époque a-t-elle différente ? Probable. Une guerre commerciale en remplacement à une guerre tout court.

Ai-je quelque chose à me reprocher ? Non, plus. Cela n’a pas été facile du tout. Aucun complexe de culpabilité. La con_sommation n’est venue que bien plus tard.

Le jeunisme à la con, je ne peux supporter.

Celui qui ne peut s’assumer tel qu’il est, qu’il se suicide sans demander son reste.

Dures paroles ? Question de goût.

Je l’ai dit, je suis un Enfoiré et cela ne date pas d’hier.

L’écologie, vous en avalerez comme moi, pas de doute là-dessus.

Papa, j’aurais pu, même Grand Papa, mais cela n’a pas été le cas, donc, je reste...

Le Beaubeau enfoiré

 

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