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Commentaire de Gazi BORAT

sur Violence pour le citoyen, déni et ingérence du politicien


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Gazi BORAT 15 septembre 2009 12:53

Aux Etats Unis tout d’abord, puis en France dans les années 70 se sont multipliées les associations « d’aide aux victimes »..

Les espaces de paroles existent donc bien..

Ces associations ont une réponse simple : vous ne pourrez « faire votre travail de deuil » que lorsque votre agresseur aura été condamné, si possible - car le but est de soutenir par la base une inflation sécuritaire - lourdement.

La victimisation est bien ancrée aujourd’hui dans notre société, à tel point que les « victimes » eurent même, fait sans précédent dans l’histoire politique de notre pays, leur secrétariat d’état.

Que l’on se souvienne aussi d’une de ces « victimes » célèbre entre toutes, qui bénéficia de la compassion de la classe politique toute entière.. avant que ne soit révélées ses tendances à la mythomanie.

Mais tout le monde ne peut pas être « victime exemplaire ». C’est ainsi qu’une bonne victime ne sera prise en compte que si elle est victime du « MAL » : à savoir, le délinquant-qui-bénéficie-honteusement-d’un-laxisme-généralisé..

Les bénéficiaires d’un plan social ne sont pas, en ce sens des victimes puisque, tant bien qu’elles le seraient, le BIEN seul (les lois libératrices du Marché) pourrait être incriminé.

Que l’on se souvienne aussi d’un « Papy Voise » exhibé aux JT de 20h00 en soutien opportun à la campagne de Nicolas Sarkozy..

Jamais les « victimes » n’ont été autant médiatisées..

Et pendant ce temps.. on délocalise !

gAZi bORAt


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