@ BARBOUSE
Effectivement, peu de raisons de « revenir à la charge ».
Sur la question du recours au mélodrame en prétendant exprimer « ce que n’expriment pas les gens simples » : le procédé est facile, bien que consommateur à outrance d’adjectifs, ne fait guère avancer un débat.
Sur la particularité du « racisme anti blanc » : guère convaincant. Les différents racismes présentent tous la même symétrie.
Ce que par ailleurs vous évoquez sans la nommer « haine de soi » est couramment utilisée pour dénigrer ceux qui refusent les appartenances contraintes.
Pour une image simple et accessible à ceux dont vous vous proclamez le porte parole : un Marseillais a parfaitement le droit de supporter le PSG.
Une dernière chose : allez donc dans une de ces cités qui suscitent tant de fantasmes. Le point le plus prégnant n’y est pas la « couleur » des résidents mais plutôt une concentration géographique de chômage et de pauvreté.
Mais chacun y verra ce qui correspond le mieux à sa vision du monde..
Depuis la mise en place du « limes » romain, l’Occident s’est toujours complu dans une vision fantasmatique de forteresse assiégée par les Barbares. L’intolérance religieuse et l’antisémitisme par la suite ont ajouté un autre fantasme : celui de « l’ennemi intérieur ».
L’irruption du mouvement ouvrier fit ensuite frissonner la bourgeoisie devant ses "classes dangereuses : prolétariat des faubourgs et des barrières..
Votre article compile ces fantasmes en y ajoutant une bonne louche de mélo et des détails actuels (téléphones portables et automobiles) mais il s’inscrit dans une tradition malheureusement ancienne..
gAZi bORAt