« Mais comment pourrait-on rémunérer ces artistes proportionnellement à la consommation de leurs produit sur la toile, c’est extrêmement complexe »... elle est bien bonne celle-là ! Les majors se débrouillent très bien pour (ne pas) reverser la taxe sur la copie privée des supports magnétiques. Tout autant complexe, et pourtant elle marche très bien.
Elle marche tellement bien qu’elle a été étendue à tous les supports, y compris l’antique disquette, juste au cas où on fabrique un baladeur à disquette, on ne sait jamais. Les pauvres majors sont tellement spoliées à cause des vilains internautes qu’elles se font même rembourser sur des choses qui n’existent pas ! À moins qu’il soit « extrêmement complexe » de faire la différence entre les supports, et que dans un louable effort de simplification, on ne fasse pas d’exception ?
Et quand on achète des CD vierges pour y stocker SES photos de vacances ou graver une ISO de linux, on paye une taxe pour Johnny et consort. C’est pas du vol ça ? Oui mais non, car il eut été « extrêmement complexe » de se faire rembourser cette taxe pour ces usages précis. Ben voyons...
Il n’est pas « extrêmement complexe » de comprendre que cet article n’est qu’une suite de poncifs ressassés jusqu’à la nausée (quoique, on nous aura épargné le coup du vol de la boite de petits pois dans le supermarché, mais remplacé par des baskets tout autant hors-sujet). Cette vaine tentative des lobbys d’infléchir le rejet massif de leur combine est pathétique. Nous ne voulons pas de votre loi. Nous gagnerons.