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Commentaire de Christophe

sur Finul au Liban : dangereuse confrontation...


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Christophe (---.---.119.22) 16 novembre 2006 12:43

@ Yves

bof, tu vas avoir bien du mal à convaincre qui que ce soit que les islamistes sont des anges qui oeuvrent à la paix.

Qu’il y ait un ministre d’extrème droite dans le gouvernement Israëlien est bien dommage, mais tout le cinéma qui est fait par les islamistes de ces pays très « démocratiques » et très « respectueux des droit de l’homme » est vraiment clownesque. Il ne faudrait quand même pas oublier que le hamas n’est qu’une organisation extrémiste inscrite sur la liste des organisations terroristes de la plupart des pays la planète. Et que cette organisation soit élue ou pas n’y change absolument rien. Avez vous seulement lu la charte du Hamas qui comprend son programme et ses objectifs de gourvernement ? Elle est assez éloquante quant à ses intentions vis à vis d’Israël, en voici quelques extraits :

« Ceux-ci visent à la constitution d’un État islamique sur l’ensemble de la Palestine et l’établissement de la loi islamique (ou loi coranique) dans ce futur Etat, qui sera supposé reprendre le territoire d’Israël, lors que celui-ci sera vaincu. »

« Le Hamas rejette les accords d’Oslo de novembre 1993 signés entre Israël et l’Autorité palestinienne. Toutefois, dans le même temps, Ahmed Yassine propose une hudna (trêve — en référence à la loi islamique qui permet une trêve conditionnelle limitée à 10 ans maximum avec des non Musulmans) si Israël accepte de se retirer des territoires occupés. Mohamed Nazzal, représentant de Hamas en Jordanie souligne que la trêve avec l’ennemi est « un principe sanctionné par la loi islamique, dépendant des circonstances et de l’accord unanime de la direction ». Cela, poursuit-il, ne suppose « ni acceptation de la paix ni reconnaissance du droit des juifs en Palestine » »

« Ismaïl Haniyeh est désigné par le Hamas pour former un nouveau cabinet de l’Autorité palestinienne. Son objectif, tel que défini dans la charte du Hamas, rédigée en 1988, est le renversement de l’État juif d’Israël par une République islamique théocratique sur l’ensemble de la Palestine (Israël, Cisjordanie et Bande de Gaza). »

Israël suivi en cela par la communauté internationale toute entière a bien raison de boycotter ces extrémistes religieux (on ne va quand même pas financer un « état » dirigé par une organisation terroriste).

Ce qui me fait le plus marrer, c’est quand j’entend les palestiniens pleurnicher auprès de la communauté internationale (et oui quand il s’agit de demander des droits ou de l’argent, ils savent la trouver la « communauté internationale) pour leurs »territoires occupés« alors que l’objectif avoué du chef du gouvernement palestinien est de »reprendre le territoire d’Israël, lors que celui-ci sera vaincu.", avoue que c’est à mourrir de rire, comment être crédible après ça !

Et puis, il y a peut être quelques incohérences dans les demandes des palestiniens, ils voudraient que leur état soit reconnu par le droit international mais eux même ne veulent respecter pas les accords internationaux et ne veulent pas reconnaitre Israël qui est un état de droit (le droit international n’est pas là que pour servir leurs intérêts).

Et puis, il ne faudrait pas oublier que les territoires appelés « occupés » ont en fait été annexés suite à des guerres ou Israël ne faisait que se défendre. Israël qui a été attaqué lachement par 2 fois, une première fois en 1948 (Guerre de 1948 [1] ) par une coalition arabe libanaise, syrienne, irakienne, égyptienne et jordanienne (5 pays, rien que ça, contre un pays qui ne comptait à l’époque que 3 Millions d’habitants) et une seconde fois en 1967 pendant une des principales fêtes religieuses juives (Guerre de Kippour [2] ) à nouveau par une coalition arabe Syrienne, Jordanienne et Egyptienne (soit de nouveau 3 pays).

Certains territoires ont été restitués suite a des accords de paix notamment entre Israël, l’Egypte et la Jordanie (qui sont aujourd’hui des pays amis). D’autres unilatéralement (Gaza par exemple dont les colonies ont été démantellée par le gouvernement israëlien et qui a été immediatement transformé en base de lancement de roquettes sur des civils israëliens, ce qui a stoppé la restitution de la cisjordanie pourtant prévue). Le plateau du Golan et les ferme de Chebaa ne seront pas restituées à la Syrie qui n’a pas signé d’accord de paix avec Israël et héberge des organisations terroristes dont leurs responsables et des camps d’entrainement du Hamas, et finance le hezbollah, milice extrémistes chiite affiliée à l’Iran que n’arrête pas de menacer Israël de le rayer de la carte et le hamas (organisation terroriste).

___ _

[1] La guerre de 1948 : "Peu après la proclamation de la création d’Israël, une coalition arabe (libanaise, syrienne, irakienne, égyptienne et jordanienne) attaque le nouvel État. Les armées de l’Égypte, de la Syrie, du Liban et de l’Irak, ainsi que la légion arabe de Transjordanie commandée par le général britannique Glubb Pacha et des officiers britanniques, appuyée par des contingents de l’Arabie Saoudite, envahissent le jeune État d’Israël.

En gagnant la guerre israélo-arabe de 1948, Israël conquiert 26 % supplémentaires (par rapport au plan de partage, soit 81 % au total) des territoires du mandat britannique situés à l’ouest du Jourdain."

[2] La guerre des Six Jours : « En mai 1967, l’Égypte procéda à d’importants mouvements de troupes dans le désert du Sinaï, exigea le départ des forces de maintien de l’ordre de l’ONU qui s’y trouvaient depuis 1957 et signa une alliance militaire avec la Jordanie. Israël se retrouva face à des armées arabes hostiles sur tous les fronts. L’Égypte violant les accords signés en 1956 après la campagne du Sinaï, Israël lança une »attaque préventive" (5 juin 1967) contre l’Égypte au sud, suivie d’une contre-offensive à l’agression jordanienne à l’est et de l’expulsion des forces syriennes du plateau du Golan au nord. L’Egypte imposa alors le blocus du détroit de Tiran.

Après six jours de combats, de nouvelles lignes de cessez-le-feu remplacèrent les anciennes, la Cisjordanie, la péninsule du Sinaï, la bande de Gaza et le plateau du Golan passant sous contrôle israélien. Les villages du nord du pays furent alors libérés de 19 années de menace des bombardements syriens ; la navigation des navires israéliens par le détroit de Tiran était désormais assurée et Jérusalem, qui était divisée entre Israël et la Jordanie depuis 1949, passa entièrement sous contrôle israélien, suite à la conquête de Jérusalem-Est."


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