@JL. Vous posez d’excellentes questions :
si le bilan en terme de mortalité est à zéro, peut-on peut savoir, en
terme de qualité de vie s’il est positif ou négatif ? Et en terme
d’équité : est-ce acceptable de tuer des gens qui s’en seraient sortis
sans traietement pour pouvoir en sauver un même nombre e, les traitant ?
Le bilan est inconnu. On peut douter du fait que radiothérapie et chimiothérapie améliorent la qualité de vie des patientes.
Autre
remarque : depuis le temps que se font les expérimentations, car il
s’agit d’expérimentations n’est-ce pas, pourquoi ce bilan n’évolue-t-il
pas ?
Tout a été faussé par les études initiales, sur lesquelles le dépistage a été fondé. Personne ne pouvait prévoir que ces études universitaires avaient été truquées par leurs auteurs en mal de notoriété (voir l’article de La Recherche déjà cité). Un fois que la machine est lancée, avec la presse féminine qui s’en mêle, il devient impossible de travailler sereinement.
Enfin : on considère comme guérison une rémission à plus
de 5 ans. Si l’on pousse la logique, plus on détecte précocement
l’existence d’une tumeur, et plus le patient a de chance de vivre sans
traitement au delà des 5 années. Comment cela est-il pris en compte
dans les statistiques ?
Vous répondez à votre question ci-dessous. En fait, si l’on pratique un dépistage, cette donnée n’a aucun intérêt. C’est très bien expliqué par un universitaire canadien dans un livre que je recommande à ceux qui voudraient mieux comprendre cette problématique difficile à appréhender http://amades.revues.org/index282.html  ; . Un simple niveau bac suffit pour comprendre les biais comme celui que vous citez.
Plus précisément, est-ce que le fait
de faire des diagnostics de plus en plus précoces n’est pas une sorte
de fuite en avant, si vous voyez ce que je veux dire ?
Je vois tellement bien que je n’ai rien à ajouter, à part peut-être signaler cet article http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/quand-la-bulle-medicale-va-t-elle-50640