Mari, femme et enfants tournoient bruyamment dans le silence des nuits froides. Mais ils sont amour eux mêmes. Le seul danger de l’amour c’est l’amour lui même. Ce qui n’en est pas n’a plus d’existence. Quand on est fou d’amour on ne sait pas de qui Sarkosy est le nom. On dort sous les ponts, on travaille à survivre. On survit en travaillant, on jette des ponts entre les jours.
On survit on maigrit. L’obésité, le surpoids seraient ils des signes du manque d’amour ? Pourquoi prend on du poids avec l’age, avec la politique, avec le boulot, avec la misère quotidienne de la consommation du sucre qui apaise ?
Mais bon sang que cela peut faire mal d’aimer quand tout se ligue contre l’Amour, cet inconnu.
L’amour, on l’a vu, ce n’est pas la sécurité et vu de l’extèrieur par ceux qui ne reconnaissent pas cette forme bizarre qui s’empare de deux êtres soudainement, cela dérange ; leur compréhension, leur sécurité. Ils doivent aller chercher dans cet événement ce qui pourrait les aider à comprendre selon leurs connaissances acquises dans un monde sucré et sans amour. Ramener l’amour au rationnel de ceux qui n’aiment plus et qui mangent trop de sucre, fume trop de shit, boivent un whisky en rentrant, s’engagent en politique ou qui achètent des fringues. A la raison, leur raison.
Nietsche explique leur le gai savoir.
Et la cinquième colonne. Celle du remord, des regrets, de l’amour que vous portent ceux que vous laissez sur le quai. Cette angoisse qui vous bouffe de l’intèrieur s’il vous reste un brin d’humanité. celle qui aura peut être raison de votre amour quand la taxe carbone, le PS, H1N1 et la raison ne vous sont d’aucun effet comme autant de terres étrangères. Etrangères à l’amour d’une femme, d’un homme.
Mourir d’Amour ? évidemment, ne comprenez vous pas qu’on ne meurt que de ça ? Ou plutôt (non pas le chien) de l’absence d’amour.
Montez amoureux - car on ne « tombe » pas - et je vous donne mon billet que Sarkosy, le PS, l’économie disparaissent aussitôt. Mais le voulez vous, au fond ?