@ docdory
Ne vous méprenez pas sur la tolérance en matière de publication littéraire de l’Etat d’Israel ou de ses partisans installés à l’extérieur du territoire.. Une forme de censure existe..
Un ouvrage aussi connu qu« Eichmann à Jerusalem » d’Hannah Hrendt, écrit en 1961, mit plus de vingt cinq ans à se voir traduit en hébreu..
Pas d’interdiction, non.. mais pourtant aucun éditeur israelien n’acceptant de le publier traduit.
Ceux qui voulaient lire le livre se le procurait en anglais, en allemand ou en français..
La raison ?
Celle ci y exprimait un point de vue critique sur l’état d’Israel..
Un exemple parmi tant d’autres...
Une autre forme de censure : les procès pour antisémitisme lorsque se trouve attaqué l’état hébreu... par des auteurs pourtant reconnus et non extrémistes.
Tel fut ce qui arriva à Edgar Morin, pourtant juif lui-même, lorsqu’il écrivit ceci :
« On a peine à imaginer qu’une nation de fugitifs, issue du peuple le plus longtemps persécuté dans l’histoire de, ayant subi les pires humiliations et le pire mépris, soit capable de se transformer en deux générations en »peuple dominateur et sûr de lui" et, à l’exception d’une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier »,
« Les juifs d’Israël, descendants des victimes d’un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. Les juifs, qui furent humiliés, méprisés, persécutés, humilient, méprisent, persécutent les Palestiniens. »
Les ouvrages destinés aux Palestiniens apparemment ne doivent pas constituer la priorité des systèmes de censure directs ou indirects utilisés par les partisans d’un ultra nationalisme israelien.
Par contre, certaiones critiques semblent plus dérangeantes..
gAZi bORAt