Je ne partage pas votre analyse sur les intérets ultra-marins de la France. Certes il s’agit là d’une immense zone maritme sur trois océans si l’on compte les territoires du Pacifique. Mais dans le passé la possession d’un empire encore plus grand n’a pas empêché le Général De Gaulle de bazarder l’Union Française, malgré le désir d’Houphouet-Boigny de faire de la Côte d’Ivoire un département français. Pas question d’une « bougnoulisation » de la France er d’accorder les mêmes droits politiques et sociaux qu’en France à des millions d’Africains. La France n’est pas le Brésil. Vous n’avez qu’à lire les commentaires de Manusan.
Toutes ces « indépendances » octroyées alors en Afrique - je ne parle pas ici de l’Afrique du Nord - n’ont pas empêché non plus la mainmise économique des intérets français là où cela pouvait sembler intéressant (le Gabon est un bon exemple).
Donc, et là je vous rejoins d’un certain côté : larguer les Antilles est une option crédible du point de vue du gouvernement français...et d’une bonne partie de l’opinion française très mal informée de la réalité des ex-colonies.
Quant aux Antillais eux-même, vous avez tendance à les prendre pour des êtres immatures ignorants, irréalistes. C’est un schéma de la pensée coloniale bien connu lui aussi.
Domota et l’UGTG sont bien sûr vos... « bêtes noires ». Car bien sûr, dans le cadre d’une économie de comptoir, on n’aurait rien à dire sinon recevoir les quelques miettes que voudraient bien nous octroyer les « élites » au pouvoir, les subventions. A propos à qui vous t-elles ces subventions ? Je vous renvoie à mon article « La situation à la Martinique et aux Antilles » sans doute moins intéressant médiatiquement que lesbanalités et les poncifs que vous nous servez ici. Vous avez la science infuse et les Antillais révoltés seraient des imbéciles ?... Sachez tout de même que vous ne sauriez en être à vous seul le représentant.