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Accueil du site > Tribune Libre > France / Guadeloupe : Pourquoi Elle nous a gardés, pourquoi Elle veut nous (...)

France / Guadeloupe : Pourquoi Elle nous a gardés, pourquoi Elle veut nous larguer

A propos de la question des évolutions statuaires aux Antilles Françaises.

Les affaires d’Etat ne sont jamais des histoires d’amour.

L’attachement historique et passionnel de la France pour ses terres Ultramarines des Antilles c’est du cinéma juste bon pour les discours officiels, les cérémonies avec beaux costumes et falbalas faciles.

La vérité est tout autre. Le monde économique et politique n’a ni cœur, ni passion, juste des intérêts !

Si l’on veut avoir une assez juste idée de notre situation par rapport à la métropole il faut revenir en arrière.

C’est vrai les Antilles ont été de véritables mines d’or qui ont apporté à l’Europe du XIXème siècle des sommes si considérables qu’il n’est pas exagéré de dire que l’argent tiré des Colonies de la Caraïbe a largement financé la période de grand essor industriel et commerçant que l’on a l’habitude d’appeler la « Révolution industrielle ».

La France et la Grande Bretagne ont très bien su gérer cet apport financier, l’Espagne n’a pas dépassé la simple thésaurisation de l’or amassé aux Amériques. Elle s’est fait distancer pendant deux siècles. Elle s’en relève juste aujourd’hui.

Mais cette situation fructueuse qui rendait les iles françaises d’Amérique si intéressantes s’est terminée vers la fin du XIXème siècle. Le sucre de betterave moins onéreux ajouté aux  coûts de l’industrialisation des sucreries ont rendu les îles moins rentables.

Disons que la dernière grande période de prospérité a été la Première Guerre mondiale, nos distilleries fournissant le rhum qui réchauffait les poilus et les aidait à supporter l’enfer inhumain de cette guerre odieuse.

Depuis, lentement mais surement les deux îles françaises de la Caraïbe s’en tirent plutôt mal.

Elles ont plutôt raté l’industrie touristique qui y vit en ce moment des jours difficiles et elles sont en train de s’enliser dans des postures totalement ingérables et irresponsables.

Alors pourquoi la France métropolitaine nous a-t-elle « gardés »

Et bien pour des raisons qui n’ont absolument rien à voir avec notre charme exotique, notre Rhum si délicat (le meilleur au monde !) et nos doudous si jolies.

Deux grandes raisons expliquent l’attachement de la métropole envers toutes ses terres ultra-marines.

Toute île est par nature entourée d’eau ! Et par la même occasion, elle offre au pays qui la possède un territoire maritime très important. Grace à toutes les petites îles qu’elle possède dans tous les océans, La France occupe la seconde place mondiale en termes de territoires maritimes.

Or aujourd’hui on ne peut l’ignorer, les océans sont des espaces de développement essentiels que ce soit pour la vie humaine, les transports mais également les ressources sous-marines et la géostratégie mondiale.

Grace à ses territoires d’outre-mer la France se maintient donc dans le peloton de tête très recherché des Très Grandes Puissances internationales.

Mais ce n’est pas tout.

Il faut remonter à la fin de la seconde guerre mondiale pour comprendre le problème.

Pendant ce conflit, les français ont pris pour habitude de croire que le général De Gaulle représentait mondialement la France Libre.

Ce n’est pas vrai !

W Churchill l’anglais en fin stratège avait bien compris qu’il ne pouvait se passer de cette organisation des Français Résistants mais le Président Américain, F D Roosevelt ne supportait pas De Gaulle qu’il trouvait hautain et trop imbus de sa « supériorité ». Soyons francs De Gaulle n’adorait pas non plus les dirigeants US …

Roosevelt ne l’a pas invité à la Conférence de Yalta qui réunissait les Alliés et il ne souhaitait pas tant que cela que la France redevienne rapidement une grande puissance.

Pour ce qui est des Antilles Françaises la situation vue du coté US était très claire. Pour eux ces petites îles devaient se ranger dans la sphère américaine sur la Caraïbe.

C’est l’une des raisons pour laquelle La IVème République dès la fin du conflit mondial s’est empressée d’appliquer la loi d’assimilation départementale pour la Guadeloupe et la Martinique décidée en 1938 mais pas encore mise en œuvre.

Entre autres choses la départementalisation des deux îles a permis à La France de mettre enfin un terme à l’appétit américain sur ces territoires.

Un autre problème a fait que la France avait encore intérêt à nous garder.

Lors de la création de l’ONU, Elle n’a obtenu que de justesse de faire partie des Grandes Nations disposant du droit de Véto.

C’est uniquement grâce à son importance stratégique internationale (et donc son vaste territoire maritime …) qu’elle a pu se maintenir dans cette position que beaucoup de pays lui contestaient.

La fragilité de la France à l’ONU a toujours été un cruel problème pour la Présidence de la République (rappelons-nous que De Gaulle a tout fait pour s’imposer face aux USA et se libérer de leur tutelle)

Que l’on comprenne bien que la France a sur l’échiquier international une position difficile à tenir car son influence diplomatique dépasse de loin sa réelle puissance économique.

Cette absolue nécessité de conserver un vaste territoire ultra-marin est quelque part la source des problèmes d’aujourd’hui dans nos îles.

Jusqu’à la fin du XXe siècle la donne stratégique n’a pas changé et elle a permis à quelques meneurs antillais de conduire une politique très particulière mais qui a toujours fonctionné.

Cela se résume en gros par : Il faut financer sans limite ni contrôle toutes nos revendications même les pires et les plus déraisonnables sinon nous agitons le spectre de l’indépendance !

Si l’on ajoute l’éloignement géographique et le manque total d’intérêt des métropolitains pour les péripéties antillaises, vous avez le Cocktail parfait d’une situation qui a favorisé les pires égarements et les pires erreurs d’appréciation.

En fait ce n’est pas tellement que la France trouvait les désirs antillais légitimes ou essentiels, c’est plutôt qu’elle avait besoin de ces deux îles et qu’à cette époque elle avait les moyens de financer leurs abus et leurs mauvaises gestions sans trop s’en inquiéter.

Le problème c’est que beaucoup d’Antillais n’ont pas fait la bonne analyse de la situation et qu’ils ont fini par croire que leurs discours étaient réalistes et légitimes et que si la France ne bougeait pas lors de leurs crises sociales récurrentes c’est que le motif en était juste.

C’est cette erreur de jugement catastrophique qui a permis par exemple le développement de l’UGTG. Pendant longtemps la France ne s’est pas occupée de ces troublions dont le discours inacceptable aurait dû pourtant être sanctionné.
La Politique métropolitaine a été pendant des décennies des plus simples : qu’ils fassent donc ce qu’ils veulent, on en a encore besoin donc PAS DE VAGUES aux Antilles.

Oui mais voila depuis une dizaine d’année tout a changé.

Pour ce qui est de la position fragile de la France à l’ONU, cela ne pose plus tellement de problèmes. L’Union Européenne dans laquelle elle occupe une place fondatrice et essentielle donne à la France l’assise internationale suffisante pour ne plus avoir à s’inquiéter de son rôle à l’ONU.
Ensuite cette organisation internationale s’essouffle et la fin de la  dualité historique entre USA et URSS lui a ôté une partie de son rôle primordial.

Reste bien sur pour la métropole l’intérêt de toujours posséder un vaste territoire maritime. Mais soyons bien conscient que nous ne sommes plus en période de vaches grasses et l’Etat Français qui se trouve pour des raisons diverses face à une dette astronomique fait comme les ménages des particuliers. Il fait ses comptes et comme toujours en économie arrive le légitime calcul entre coût et intérêt.

Disons qu’avec une économie florissante la métropole continuerait à supporter nos errances et nos excès. Aujourd’hui ce n’est plus le cas car Elle ne le peut plus.

Il faut de même prendre en compte que certaines îles françaises comme par exemple l’île de Clipperton (Pacifique) offre des richesses sous-marines encore inexploitées et elle ne coûte presque RIEN ! Alors que Guadeloupe et Martinique sont perçues de façon nettement moins positive.

Tout à donc changé dans la donne économique et stratégique nous concernant.

Le problème c’est que ceux qui prennent encore la parole ici comme les illuminés de l’UGTG qui n’ont aucune lecture intelligente et prospective de la situation et de l’avenir, s’imaginent encore à la belle époque où il suffisait de gesticuler et de menacer d’indépendance pour obtenir plus d’argent.

C’est pour cette raison d’une naïveté inouïe et incroyable qu’ils se sont crus encore bien placés pour sortir leur « Gwadloup cé tan nou cé pa ta yo » qui a considérablement irrité toute la métropole et qui n’exprimait qu’une totale incapacité à comprendre le monde d’aujourd’hui.

Car voila encore un point qui devrait faire réfléchir ces petits tyrans locaux.

Avec les échanges rapides d’informations, la Guadeloupe n’est plus « éloignée » de la métropole et les français ont suivi de près les agissements et les discours ridicules et xénophobes du début 2009.

Et comme la France (Le Monde ?) ne se sent pas très à l’aise dans son présent et son avenir, certains débordements imbéciles ont été très mal perçus.

Nicolas Sarkozy qui l’a très bien ressenti en a profité pour venir surfer sur cette vague « anti-Antilles » et a commencé à poser les jalons d’une évolution statutaire inexorable pour ces deux îles si leurs habitants ne changent pas vite fait bien fait de discours et d’attitudes.

Dans l’état actuel de notre situation que l’on ne se fasse aucune illusion, La France et une grande majorité de ses habitants souhaitent nous larguer !

D’abord ils ont entendu des choses qu’ils n’ont pas digéré (même s’ils sont capables de dire pire eux-mêmes …) et ensuite ils ont à juste titre l’impression d’entretenir à grands frais deux îles qui ne leurs rapportent plus rien tout en leur crachant à la figure.

Attention déjà dans le référendum de 2003, certains organismes Français souhaitaient clairement pouvoir changer la donne économique locale. C’est le cas pour EDF qui ne supporte plus que très difficilement de devoir par obligation nationale facturer un Kw/h dix fois moins que son prix de revient tout en supportant une main mise de l’UGTG sur ses structures et sa politique de développement locale.

En période de crise et vue la situation de l’économie française, il va falloir faire des économies partout où cela sera possible. Alors si certaines îles en plus de couter chères jouent les va-t-en guerre et les jusqu’au-boutistes imbéciles, les dés sont joués.

Guadeloupe et Martinique doivent très très rapidement comprendre que sur les 4 DOM, elles sont les seules qui ne rapportent que des soucis et qui en plus se permettent de gesticuler sans cesse avec des discours et des postures aberrantes.

La Réunion est loin de poser les mêmes problèmes. De toute façon c’est la base maritime de gestion des Terres Françaises Australes. Donc pas touche ! Il n’y a pas d’UGTG à la Réunion. Demandez-vous pourquoi ?

La Guyane, Elle est une future mine d’or et de matières premières non encore exploitées mais potentielles et surtout elle abrite le centre spatial de Kourou qui est vital pour La France et l’Europe. Donc pas touche !

Guadeloupe et Martinique ne revendant pas les beaux 4X4 qui y circulent en abondance ont beau s’agiter, elles fatiguent tout le monde et beaucoup souhaitent s’en débarrasser. Leur coût actuel dépasse de très loin leur intérêt.

Les habitants de ces deux îles feraient sans doute bien de réfléchir un peu et de revoir leurs jugements et leurs fonctionnements. Ils sont en ce moment pour beaucoup totalement à côté de la plaque.

Un individu comme Domota qui n’a visiblement rien compris au monde dans lequel il vit, et qui ressasse des discours dépassés depuis 60 ans, les mène directement dans le mur.

Guadeloupe et Martinique sont absolument incapables de se passer de la métropole.


Economiquement leur situation est sans espoir et ingérable. Leurs « dirigeants » politiques montrent tous les jours leur totale incapacité à gérer la situation et leur corruption morale et personnelle. Ces deux îles n’ont aucun atout économique à faire valoir dans un avenir immédiat et les habitudes de fonctionnement et de consommation de leurs habitants les rendent incapables de s’autogérer de façon autonome.

Pourtant, il y a fort à parier que tout soit déjà décidé. Comme on ne peut pas dans la constitution française imposer l’indépendance à une partie du territoire, il suffit de s’arranger pour que les habitants eux-mêmes s’excluent lentement de l’unité nationale.

Voila sans doute ce qui explique en grande partie l’attentisme surprenant de l’état français. Il attend simplement que les crabes se mangent entre eux. Moins il bougera plus les choses sembleront venir de la volonté antillaise. En ce sens on peut démontrer que Domota, le LKP et l’UGTG sans même s’en rendre compte servent les intérêts de la Présidence Française et des grands intérêts économiques de la métropole.

Nicolas Sarkozy est bien évidemment favorable à une évolution des Antilles vers l’Art 74. Cela allégerait de beaucoup le Trésor National et surtout cela débarrasserait la France de populations instables et peu désireuses de s’intégrer tout en étant très décalées dans leurs discours et leurs comportements. De plus la grande majorité des métropolitains sans état d’âme est favorable à un largage pur et simple et pour une fois il aimerait leur faire plaisir…

En l’état, La France a tout intérêt à nous redonner notre liberté. Pourtant la seule façon pour nous d’éviter la ruine certaine et une évidente dictature de politiciens ineptes et incapables est pour nous de rester fidèle au giron national…

Il faudra donc réfléchir rapidement et profondément à ce que l’on veut vraiment.

Une chose est sûre cela sent le roussi !


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14 réactions à cet article    


  • manusan 23 septembre 2009 14:34

    les intérêts mutuels sont la plus grande force de l’univers disait Einstein.

    Sauf que dans le cas présent, c’est de moins en moins mutuels, bref on connait la suite.

    Si encore, il y avait les ressources pétrolières de Trinidad, je dis pas.


    • Fabien Desbonnes 23 septembre 2009 16:05

      Trés bon article qui pose pour les Antilles Françaises LA vrai question !
      il y a tout à parier que les syndicats locaux se fassent pièger par le pouvoir central de Sarkozy qui comme le démontre très bien l’auteur y a tout intérêt.
      je suis depuis pas mal de temps cet auteur certainement antillais Philipp qui fait un vrai Buzz dans les îles et dans pas mal d’endroits.
      on peut le lire régulièrement sur un blog : Tatun.unblog.fr où il développe une belle pensée qui visiblement fait de l’effet en Guadeloupe.
      merci donc à Agora Vox de reprendre ses écrits !


      • fouadraiden fouadraiden 23 septembre 2009 16:14

        Excellent même si la situation tragique qu’est la votre profite à tous ces salopards dont votre liberté dépend...


        • nemo3637 nemo3637 23 septembre 2009 16:29

          Je ne partage pas votre analyse sur les intérets ultra-marins de la France. Certes il s’agit là d’une immense zone maritme sur trois océans si l’on compte les territoires du Pacifique. Mais dans le passé la possession d’un empire encore plus grand n’a pas empêché le Général De Gaulle de bazarder l’Union Française, malgré le désir d’Houphouet-Boigny de faire de la Côte d’Ivoire un département français. Pas question d’une « bougnoulisation » de la France er d’accorder les mêmes droits politiques et sociaux qu’en France à des millions d’Africains. La France n’est pas le Brésil. Vous n’avez qu’à lire les commentaires de Manusan.
          Toutes ces « indépendances » octroyées alors en Afrique - je ne parle pas ici de l’Afrique du Nord - n’ont pas empêché non plus la mainmise économique des intérets français là où cela pouvait sembler intéressant (le Gabon est un bon exemple).
          Donc, et là je vous rejoins d’un certain côté : larguer les Antilles est une option crédible du point de vue du gouvernement français...et d’une bonne partie de l’opinion française très mal informée de la réalité des ex-colonies.
          Quant aux Antillais eux-même, vous avez tendance à les prendre pour des êtres immatures ignorants, irréalistes. C’est un schéma de la pensée coloniale bien connu lui aussi.
          Domota et l’UGTG sont bien sûr vos... « bêtes noires ». Car bien sûr, dans le cadre d’une économie de comptoir, on n’aurait rien à dire sinon recevoir les quelques miettes que voudraient bien nous octroyer les « élites » au pouvoir, les subventions. A propos à qui vous t-elles ces subventions ? Je vous renvoie à mon article « La situation à la Martinique et aux Antilles » sans doute moins intéressant médiatiquement que lesbanalités et les poncifs que vous nous servez ici. Vous avez la science infuse et les Antillais révoltés seraient des imbéciles ?... Sachez tout de même que vous ne sauriez en être à vous seul le représentant.


          • titi titi 23 septembre 2009 23:21

            « Pas question d’une « bougnoulisation » de la France er d’accorder les mêmes droits politiques et sociaux qu’en France à des millions d’Africains. »
            Vous noircissez le tableau...
            La réalité est beaucoup plus pragmatique... il s’agit du « complexe hollandais » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Complexe_hollandais)
            En clair loin du pillage des richesses, théorie reprise par certains partis, il s’avère que les empires coloniaux coutaient plus qu’ils ne rapportaient. Il a fallut que les Pays Bas lâchent leurs colonies pour que l’Europe s’en apercoivent !!!

            Et celà ne date pas d’hier, puisque Voltaire déjà dénoncait les dépenses occasionnées par les « quelques arpents de neige » (Nouvelle France) qui constituaient alors l’essentiel du premier empire colonial francais. Egalement on peut citer le cas de l’Espagne qui fit banqueroute en 1627 du fait du poids financier de son Empire : l’or d’amérique ne couvrait donc pas les dépenses.


          • fouadraiden fouadraiden 23 septembre 2009 23:26

            ben « bougnoulisation » forcée alors


          • Dominique 971 23 septembre 2009 16:53

            @ nemo 3637

            Mon pauvre Nemo pas de chance pour vous, je suis Antillais et comme la très grande majorité des habitants de cette île je peux vous dire :

            - les Antillais ne soutiennent PAS ce mouvement LKP qui les a pris en Otages et qui ne cherche sous des propos manipulateurs qu’à prendre le pouvoir ici, mettre à mal notre pauvre économie et destabiliser nos institutions sans rien proposer de réellement constructif

            -Contrairement à ce que vous écrivez bien naïvement nous ne nous prenons PAS pour d’anciens colonisés, votre discours date de 50ans et comme beaucoup vos théories ne sont animées que par la volonté de nuire au gouvernement métropolitain en place.

            On voit bien que vous agressez directement Philipp parce que son audience est très nettement supérieure à la votre et que finalement vous ne débitez vos poncifs que pour faire de la Pub à votre article perso !

            Vous seriez bien en peine de trouver une ligne de Philipp où il prétend représenter qui que ce soit et à ma connaissance il n’a jamais agresser personne contrairement à vous qui de suite sortez des propos déplacés et outranciers preuves de votre bêtise et de votre prétention.

            Les Antillais qui dans leur grande majorité ne soutiennent pas le LKP et ses tontons macoutes violents et indépendantistes n’ont pas besoin de votre minable commisération. En nous traitant ainsi c’est vous qui nous ridiculisez et nous savons assez bien tous seuls quels sont nos problèmes locaux.

            Que cela vous ennuie ou pas Philipp contribue très largement à poser ici les vraies questions qui lentement font évoluer les mentalités, il le fait avec tact et intelligence, deux qualités qui visiblement vous manquent cruellement .
            Dommage pour vous.


            • matt 24 septembre 2009 11:41

              Vous n’avez meme pas compris que l’article de philip etait injurieux et vous avez encore moins compris la reponse de Nemo3637. C’est un article enrobe de chocolat contenant une liqueur infecte, et il n’est meme pas besoin de lire entre les lignes pour comprendre son orientation.


            • rené marc 23 septembre 2009 20:20

              Bravo excellent article de Philipp dont je salue d’ailleurs le profond travail de grande qualité qu’il fournit aux Antilles pour éveiller les mentalités contre les mensonges, les manipulations scandaleuses des pro C5F et autre LKP terroristes et dangereux.
              Grace à des gens comme Philipp les antillais reprennent confiance et s’aperçoivent des honteux mensonges des groupuscules terroristes non représentatifs (moins de 2% de la population) dont M NEMO3635 semble être un fervent défenseur


              • benalgue 23 septembre 2009 21:26

                voilà un article qui répond parfaitement à toutes les questions que je me suis toujours posé sur les territoires français d’outres mer....ma reflexion avait aussi abouti à espace maritime avec ses divers avantages.....merci pour toutes les autres parts du puzzle


                • ZOULOU 6 24 septembre 2009 00:39

                  Bien vu, monsieur Philipp ! Moi qui suis métro, je peux vous dire qu’on en a marre de payer pour des gens qui nous insultent, nous méprisent et nous traitent de « sales blancs ». Alors oui, k’indépendance aux Antilles, et que la métropole arrête de payer pour ces gens-là !
                  zoulou_6


                  • ManUtopiK 24 septembre 2009 05:39

                    En Guyane aussi la question de l’évolution statutaire fait débat en ce moment.
                    http://www.debatstatutaire-guyane.com/

                    Votre analyse historique et actuelle très intéressante vaut pour les Antilles mais par pour la Guyane. Ce DOM possède un aspect géo-stratégique plus important :
                    - Seule enclave européenne en Amérique du Sud.
                    - Proche de l’équateur, le centre spatial ne pourrait « déménager » nulle part ailleurs, tous les autres territoires français étant beaucoup plus éloignés de l’équateur.
                    - La forêt tropicale est un formidable capital de CO2 et de biodiversité pour la France et l’Europe (excellent pour spéculer sur la nouvelle bourse carbone).
                    - Et on y trouve beaucoup d’or (dont le cours ne fait que monter en bourse).

                    Et pourtant, en Guyane aussi, les politiques sont à fond pour passer à l’article 74. Le débat entre 73 ou 74 n’a même pas eu lieu, le débat c’est : qu’est-ce qu’on met dans l’article 74 ?

                    Les aides européennes en Guyane, c’est 390 millions d’euros en 2000-2006 et 485 en 2007-2013.
                    Les dépenses de l’état s’élève à 983 millions d’€ rien qu’en 2007 (+5,2% sur un an), et les recettes ... 128 milliions ! (-11,5% sur un an !)
                    Et l’économie guyanaise à bénéficié de 794 millions d’€ par les assedics (37,1), la CAF (318,6) et la sécu (438 millions d’€).
                    Source : iedom 2008

                    ET ILS VEULENT NOUS FAIRE CROIRE A UNE ÉMANCIPATION !!! ILS RÊVENT ?


                    • jms 24 septembre 2009 11:04

                      Analyse très pertinente et qui donne un éclairage nouveau à la situation.
                      Cependant, je ne suis pas sur que les métropolitains soient majoritairement partisans de vous lacher. On vous aime, on aime les antilles. Je parle avant tout en tant que touriste, vous êtes un prolongement irremplaçable de la France dans cette région du monde. Le charme exotique, comme vous dites, on doit quand même être nombreux à l’apprécier. Le tourisme n’a sûrement pas dis son dernier mot, même s’il souffre aux antilles en ce moment.


                      • gaston971 25 septembre 2009 17:15

                        Analyse très pertinente Phillip et Dominique 971 ! Il me manquait ces infos sur le passé. Je comprends mieux. pour JMS, je comprends et je remercie le soutien à nos Iles. (bien que je sois métro d’origine marié à une guadeloupéenne). Mais Philipp a raison. par mes sources d’infos je confirme que sarkozy est passé à 2 doigt de nous « indépendantisé ». Heureusement Obama nous a certainement sauvé. Il a demandé à sarkozy de calmer ce mouvement. l’inverse des années 30... Amusant !
                        Mais par contre les mois qui viennent il va falloir se montrer astucieux pour pouvoir rester dans le giron français. Pour l’instant nous sommes incapables de nous en sortir seul... il faudra attendre 20 ans au moins

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philipp


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