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Commentaire de Gazi BORAT

sur Apocalypse certes, mais le mystère de la Guerre de 39-45 persiste


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Gazi BORAT 25 septembre 2009 07:43

@ CHANTECLERC (suite)

Les drames vécus par la population civile allemande sont des choses qui m’ont toujours intéressés.

Ma famille est alsacienne, j’ai donc pu bénéficier de témoignages de la situation dans les deux camps.

Mes parents et grands parents ont fui l’annexion et ont participé à la Résistance. Ma grand mêre a été déportée à Ravensbrück et mes parents, au sortir du maquis, se sont engagés en 1944 dans la Première Armée Française et ont fait tous deux la campagne d’Allemagne.

Par contre, j’ai des oncles, restés du mauvais ^coté de la nouvelle frontière, qui furent naturalisés et connurent le destin des Malgré Nous.

L’un fut pompier à Berlin, un autre dans la Kriegsmarine et un dans la Wermacht qui resta en Russie à la fin de son internement (une histoire assez rocambolesque) et finit retraité d’un kolkhoze à Tachkent.. parmi les germanophones en tous genres (Allemands de la Volga et de la Baltique, prisonniers de guerre) que Staline avait déporté en Ouzbekistan pour modifier la compôsition de la population de la république d’Ouzbekistan..

Tous ces témoignages croisés m’ont fait envisager ce drame que fut la Deuxième Guerre Mondiale avec un certain recul..

Il est bien évident que les Allemands jouèrent le rôle des Méchants dans ce conflit mais, dès que l’on rapporte ce gigantesque drame collectif à des destins individuels, on devient parfois moins manichéen..

gAZi bORAt

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