Excellent article... qui confirme ce que beaucoup pressentaient.
Pour ce qui est du « ... les coupables » du nanoprésident, il est coutumier du fait, n’oublions pas qu’il a fait de même pour Yvan Colonna, alors ministre de l’intérieur, au moment où il venait d’être arrêté (Yvan Colonna, condamné en dépit des expertises balistiques et des seuls témoins oculaires qui affirment que ce ne peut être lui, en particulier une employée de casino qui a vu l’assassin à quelques mètres...). Quand on voit le fonctionnement de la justice dans ce cadre d’exception, on a un avant-goût de ce que sera la justice sans juges d’instruction dans les prochaines années... et ce sera sûrement le cas dans ce procès politique (malheureusement...).
Pour ce qui est de Canal, n’oublions pas Naboléon est un ami de Denisot... que Rousselet n’est plus là, que les journalistes qui faisaient l’honneur de Canal n’y sont plus, et ceux qui sont restés ne pondent que des sujets pas trop inquiétant pour les différents pouvoirs hexagonaux. Denis Robert est un des rares à redonner ses lettres de noblesse au journalisme d’investigation libre et indépendant (si ! si ! ça a existé...). Pour ceux qui n’ont pas trop envie de se prendre la tête, je vous conseille la lecture de la BD « L’affaire des affaires. Tome 1 : L’argent invisible » de Denis Robert, Yvan Lindingre et Laurent Astier, Dargaud, 206 pages. On comprend à la fois les dessous de l’affaire clearstream, mais surtout qui est Denis Robert, personnage central du livre qui porte sur son travail d’investigation.