"je te signale que le PC français a été dissous en 39 , et donc qu’ il y
avait des militants clandestins épars : certains se sont engagés
précocément dans la résistance et d’autres ont attendu ....Mais ils
étaient doublement surveillés« .
Oui, je connais cette histoire bien entendu. Rappelons tout de même
- la désertion de Maurice Thorez (1939), qui s’ est enfui à Moscou,
- les sabotages dans les usines d’armement en 1939-1940,
- la demande de parution du journal du Parti (L’Humanité) et d’autorisation du Parti déposée par un représentant du PCF auprès d’Otto Abetz en juin 1940,
- le caractère pour le moins... épars de ce militantisme clandestin, dont l’un des seuls exemples a être passé à la postérité (Georges Guingouin) fut après la guerre traité de manière particulièrement odieuse par ses »camarades« (le PCF ne l’a réhabilité qu’en 1998...)
L’attentat du métro Barbés qui marque le début officiel de l’entrée en résistance des communistes, c’est seulement le 21 août 1941 : deux mois exactement après le début de l’invasion du territoire soviétique par la Wehrmacht, mais 14 mois après celle du territoire français... La création des FTP est bien postérieure à celle des FFL.
Extrait de la Vie du Parti (septembre 1940) :
»Nous
devons être sans haine vis-à-vis des soldats allemands.
Nous sommes contre de Gaulle et le clan capitaliste dont les intérêts
sont liés à Vichy."