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Accueil du site > Tribune Libre > Apocalypse : L’honneur de la télévision publique

Apocalypse : L’honneur de la télévision publique

Le succès d’audience de l’excellent film-documentaire sur la Seconde guerre mondiale diffusée sur France 2 devrait mettre en alerte les chaînes privées qui cherchent à améliorer leur audimat en proposant des programmes toujours plus médiocres et consternants. Apocalypse ou l’honneur et l’avenir de la télévision publique...

Nous étions 7,5 millions de téléspectateurs à regarder mardi soir les deux derniers volets de la série Apocalypse sur France 2 réalisée par Daniel Costelle et Isabelle Clarke, soit 28,9% de part d’audience et mieux que Les Experts sur TF1. 650 heures d’archives sur la Seconde guerre mondiale et quatre ans de travail ont été nécessaires pour accoucher de ce formidable film au ton très pédagogique. Excellente nouvelle en effet de savoir qu’un documentaire historique puisse réunir autant de monde, et autant de jeunes téléspectateurs. Un succès populaire, déjà vendu à l’exportation et largement amorti financièrement, qui vient battre en brèche l’idée que la télévision ne serait finalement tout juste bonne qu’à “vendre du temps de cerveau disponible à Coca-Cola” selon Patrick Le Lay, l’ancien dirigeant de TF1, et qu’il faudrait pour cela ne proposer que des programmes débilitants pour retenir l’attention du plus grand nombre de téléspectateurs. Car c’est bien de l’essence et de l’avenir de la télévision publique dont il s’agit. Si la réforme annoncée brutalement par Sarkozy a suscité bien des inquiétudes légitimes (le financement de France Télévisions n’était pas sécurisé), il faudrait être vraiment malhonnête pour remettre en cause la qualité des programmes proposés par l’équipe de Patrick de Carolis et regretter la disparition de la publicité sur les antennes du groupe audiovisuel public.

Plus que jamais, la différence avec les télévisions privées saute aux yeux et légitime le maintien d’un service public de la télévision. Je paye volontiers ma redevance pour voir ce genre de programmes, pas pour que France Télévisions diffuse les mêmes séries américaines que TF1 ou rémunère à prix d’or des animateurs bébêtes qui vont et viennent d’une chaîne privée ou publique à l’autre. J’en viendrais même à penser, dans un accès d’optimisme peut-être exagéré, que les télévisions privées qui voudraient vendre plus de publicité (et cette intention est tout à fait légitime vu qu’il s’agit de leur seule ressource) devraient consacrer une part croissante de leur budget à produire des documentaires et des téléfilms historiques plutôt qu’à nous resservir ad nauseam des jeux, des émissions de télé réalité pathétiques ou des séries à l’eau de rose affligeantes de nullité. Une piste à creuser…

Quelques mots encore sur Apocalypse. Ce film n’arrive toutefois pas, selon moi, au niveau du légendaire De Nuremberg à Nuremberg du regretté Frédéric Rossif. Le choix des images et le montage, le texte magistralement écrit et lu par Philippe Meyer d’un ton monocorde, la musique glaçante de Vangelis donnaient à ce documentaire de la fin des années 1980 une place à part, inégalable dans le genre. Mais Apocalypse tombe à pic pour faire découvrir l’histoire de ce conflit fatidique à des jeunes générations qui n’ont pas forcément les repères historiques, le background comme on dit en bon français, pour appréhender cette période. Rossif visait un autre public, une autre époque. Profitons en pour rendre aussi hommage à Patrick Rotman, auteur en 2004 d’un somptueux Eté 44 sur la libération de la France. Quant à la colorisation des images d’archives, n’en déplaise à certains, elle n’est pas inutile mais rend plus vivants les acteurs de l’époque. Même si le noir et blanc avait aussi son charme… En tout cas, au vu du succès populaire de cette série, les auteurs auraient l’intention de se remettre au travail en vue de réaliser des documentaires sur les conflits de l’après-guerre. Si c’est le cas, ce serait assurément une bonne nouvelle pour la télévision…


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116 réactions à cet article    


  • TSS 25 septembre 2009 09:54


    il faut regarder ARTE (chaine publique) il y a regulièrement des emissions sur la dernière

     guerre ... !!


    • wesson wesson 25 septembre 2009 10:17

      Bonjour l’auteur et merci pour votre article.

      Les verres on peut les voir à moitié plein ou à moitié vide. Vous l’avez vu à moitié plein, alors regardons-le à moitié vide.

      Même si ce documentaire est d’une incontestable qualité, je ne puis personnellement que regretter qu’aucune explication n’ai été fournie. Nous avons eu des faits militaires, enchainés à des faits militaires, mais rien sur la genèse de tout ceci. Les auteurs se sont probablement voulu très consensuels, ce qui a donné quelque chose de certes spectaculaires, mais ou en définitive nous n’apprenons pas grand chose, ni n’en tirons une expérience quelconque.

      Le contexte économique et politique des divers pays a été proprement survolé ce qui est dommage. Bref, je suis un peu resté sur ma faim.

      Egalement, c’est de très courte tête que ce documentaire l’as emporté à l’audimat, ce qui veut dire que il reste encore une bonne moitié de Français hypnotisés par la pseudo-science des experts et les bulles de coca-cola.


      • Julien Gautier 25 septembre 2009 10:56

        Je suis assez d’accord avec vous. J’ai voulu insister sur la qualité de ce documentaire grand public et pédago mais on peut tout à fait reprocher aux auteurs d’avoir trop privilégié les images de batailles, notamment celles du Pacifique. Le sujet de la résistance en Europe est trop vite traité... et rien sur le procès de Nuremberg. Autant on ressortait bouleversé du film de Rossif, autant on reste un peu sur sa faim qd on connaît bien le sujet. A mon sens, la partie la plus réussie de ce doc est la bataille de France de juin 1940.


      • appoline appoline 25 septembre 2009 15:29

        @ Wesson,

        D’accord avec votre commentaire mais il n’a dû être aisé pour ses auteurs de faire le tri au travais de 600 heures de pellicules pour aboutir à 52 heures, de les tronquer pour en sortir ce documentaire. Nous savons bien qu’il est impossible en si peu de temps de résumer cette période. Ce documentaire reste donc superficiel par sa durée, il ne pouvait en être autrement pour cibler un large public.

        Effectivement, peu d’images inédites, il est une partie de l’histoire qui restera à jamais dans l’ombre et c’est peut-être aussi bien comme cela. Ce genre de documentaire reste néanmoins précieux, il est important que la jeune génération comprenne que tout peut déraper et très rapidement, thèse, antithèse, synthèse.

        Ceci dit, c’est tout de même satisfaisant d’avoir fait la pige à TF1, comme quoi la qualité reste sur le devant de la scène.


      • L'enfoiré L’enfoiré 25 septembre 2009 20:30

        Wesson,
         Je suppose que vous êtes un expert dans les « War games » ou alors, vous aimeriez gagner une partie avec quelqu’un et que vous le cherchiez avec ce film.


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 septembre 2009 00:16

         Il y a beaucoup a dire, l’auditeur n’a pas beaucoup de repères et sa patience est en constante rivalité avec sa curiosité.  Je crois que l’on a fait le mieux possible pour mettre en lumiere UN aspect du cataclysme. Rien n’interdit d’en souligner d’autres. La bonne nouvelle c’est qu’il y a un marché pour autre chose des jeux questionnaires stupides, Une télévision d"Etat a un rôle à jouer.



        Pierre JC Allard



      • François51 François51 26 septembre 2009 09:17

        pour ma part, je trouve le film de Fréderic Rossif "de Nuremberg a Nuremberg, bien supérieur a l’Apocalypse. pas d’images colorisées certes, mais une approche bien plus complète de la seconde guerre mondiale. surtout la version intégrale de 4 heures incluant des témoignages de personnes ayant vécus cette période de l’histoire.
        et la musique de Vangelis pour accompagner les images, ainsi que la voix du narrateur rajoutent au chef-d’oeuvre de Rossif.. ....


      • Internaute Internaute 25 septembre 2009 10:26

        Ayant eu peur de subir des heures de propagande « politiquement correcte », je me suis abstenu jusqu’à la dernière séance. Je dois reconnaître que le sujet a été plutôt bien traité.

        La chute de Berlin et la fin d’Hilter dans le bunker devraient être une source d’inspiration pour les auteurs de talent qui pourraient nous écrire une tragédie en trois actes. Tout y est, le départ déchirant des serviteurs qui ne veulent pas finir avec leur maître, le mariage cornélien d’Eva avec Adolf avant de se suicider, la fin d’un rêve qui se termine en catastrophe. Avec le drame intérieur que vit Magdalena Goebels avant de tuer ses six enfants on est en pleine tragédie grecque.


        • Gasty Gasty 25 septembre 2009 11:27

          il y a un film sur la fin de Hitler «  La chute ».


        • appoline appoline 25 septembre 2009 15:43

          @ Gasty,

          Sauf qu’il y a de fortes probabilités qu’Hitler n’était pas dans son bunker à ce moment là. Bizarre ce sous-marin revêtu d’une matière semblable à du caoutchouc, indétectable au radar qui a fait escale à La Rochelle et dont les abords étaient même interdits aux allemands et qui a filé on ne sait où. Il y a bien d’autres suppositions mais curieusement, elles arrivent au même résultat, Hitler aurait été en vie à la fin de la guerre. Faire disparaître ses restes et ceux de sa compagne pour ne pas susciter quelques cultes, ma foi si l’opinion publique s’en contente. C’est comme l’intervention de Churchill auprès de Padre Pio, il y a des choses qu’il ne vaut mieux pas savoir.


        • Yohan Yohan 25 septembre 2009 16:47

          Appoline
          Il y a au moins un témoin du suicide d’Hitler, c’est sa secrétaire. Si elle détenait un secret de cette taille, on le saurait déjà. Elle est décédée il y a peu, il suffisait de nous laisser un post scriptum.
          On peut toujours refaire l’histoire avec des doutes. Dans ce cas autant brûler les manuels scolaires...


        • tonton 25 septembre 2009 17:01

          Bien vu appoline, regarde ici la photo et puis le dernier paragraphe tout en bas

          Hitler à son arrivée à NY le 15 juin 1945

          CIA - Opération Vodka-Cola

          La nuit dernière, je terminais la lecture d’un dossier bétonné impliquant la CIA dans le 11/09 lorsque soudain le téléphone sonna.
          Tiens ? Qui peut donc bien m’appeler à 2h du matin ? Je décroche.
          Un homme à l’accent berlinois m’explique, la voix essouflée, qu’il vient de déposer dans ma boîte un dossier que la CIA voulait détruire, et me supplie de le publier au plus vite car il était en danger. Puis il raccroche.
          Ne pouvant résister à la curiosité, je descends et trouve dans ma boîte une farde épaisse intitulée « Vodka-Cola ».
          Six heures plus tard, j’arrive à la dernière page de cette incroyable histoire que j’avais lue d’une traite sans pouvoir lever les yeux. Hallucinant ! J’en étais abasourdi ...
          Car c’est toute l’histoire de la 2e guerre mondiale qu’il fallait relire sous l’éclairage de ces révélations. Pas moins.
          Voici donc pour la 1ère fois publiée, l’histoire de l’opération Vodka-Cola.

          Tout commença par un bel après-midi de juin 1930, à la terrasse de l’Amadeus Café à Vienne. Là où Bob Wilson, espion US spécialisé dans les affaires allemandes, rencontra A.H. afin de lui exposer l’opération Vodka-Cola.

          Pour bien comprendre le sens de cette opération, qui deviendra la plus grande de l’histoire des services secrets, restituons le contexte de l’époque.
          En 1930, le monde entier subit de plein fouet l’effet du krach boursier d’octobre 1929. Les USA traînent des millions de chômeurs et on distribue la soupe populaire dans les rues de NY. Or, pendant que le Président Hoover écoute doctement ses conseillers libertariens qui lui disent d’attendre que le marché reprenne de lui-même, d’autres gens plus avisés décident eux, de faire bouger les choses. Ce sont les chefs du complexe militaro-industriel US pour qui il faut absolument agir et vite ! Car la jeune révolution bolchevique connait un succès grandissant en Europe, grâce à l’habile propagande communiste qui stigmatise le capitalisme.
          C’est ainsi que de janvier à mars 1930, les chefs du consortium US se réunirent quotidiennement pour mettre au point l’opération Vodka-Cola dont les objectifs étaient : combattre le communisme et faire de l’Europe un grand marché US.

          Le plan élaboré qui résulta de leurs longues réunions se construisit progressivement.
          D’abord pour combattre le communisme leur vint l’idée de déclencher une guerre contre les Russes. Mais pourquoi la faire soi-même si l’on pouvait y pousser un autre pays ?
          C’est ainsi que naquit l’idée de relancer le complexe militaro-industriel allemand. Car les Allemands avaient soif de revanche après 14-18 et ils n’aimaient pas les Russes. Ce qui faisait de l’Allemagne une candidate idéale à la guerre contre le communisme.
          Restait à lui trouver un leader populiste capable d’enflammer les foules. Puis à le soutenir sans réserve dans la relance des industries militaires et civiles du Reich. Réussite qui en ferait alors l’homme providentiel dans le coeur du peuple, lui permettant ainsi d’obtenir les pleins pouvoirs et d’attaquer les Russes.
          Cette partie du plan concernant le communisme fut adopté à l’unanimité par les patrons US.

          Restait l’autre question : comment implanter le marché US en Europe ?
          Là, c’est le bon accueil fait aux troupes US en 1918 qui initia l’idée : il fallait que les GI’s débarquent à nouveau, mais cette fois en grands sauveurs de l’Europe. Et pour ce faire, l’idéal serait que l’Allemagne conquiert d’abord tout l’ouest, sauf l’Angleterre. Celle-ci servant ensuite de tremplin pour le débarquement des GI’s qui libèreraient alors le continent.
          Mais encore fallait-il être sûr de pouvoir vaincre l’Allemagne. Et à quel prix ?
          Et c’est là que leur vint l’idée la plus machiavélique du plan : convaincre le leader allemand, dont ils auraient soutenu l’ascension au pouvoir, de faire perdre l’Allemagne !
          Etait-ce fou ? Peut-être pas. Si on lui proposait le maquillage de sa mort, un changement de look et d’identité, puis une retraite dorée à la tête d’une fortune colossale ( 10 milliards $ ) peut-être serait-il tenté ?

          C’est ainsi que les grands patrons US chargèrent l’espion Bob Wilson de sillonner l’Allemagne en quête de l’homme idéal. Jusqu’au jour où Wilson entendit parler de A.H., un fougeux orateur qui galvanisait les foules. Il le suivit alors quelques meetings puis, convaincu qu’il avait le bon profil, il lui fixa rendez-vous à la terrasse de l’Amadeus Café à Vienne.

          Lorsque Wilson lui exposa le projet Vodka-Cola, A.H. fut d’abord enthousiasmé d’apprendre que les USA l’aideraient à devenir, lui, le grand Führer. Mais lorsqu’il aborda le thème de la défaite du Reich, A.H. se leva, furieux ! Mais Wilson le retint et prononça les mots magiques : 10 milliards INITIAL_CONTENTnbsp ; !
          A.H. interloqué se rassit, réléchît un instant et exigea 50 milliards INITIAL_CONTENTnbsp ; ! Bob Wilson en proposa alors 15, pas un cent de plus. 45 ! rétorqua A.H. 20 ! répliqua Wilson... enfin, après 1 heure d’âpres négociations, les 2 hommes s’accordèrent sur 30.150.225.515 $ et 10 cents.

          La suite est dans les livres d’Histoire : A.H. devint chancelier du 3e Reich et relança le complexe militaro-industriel allemand. Puis il déclencha la 2e guerre mondiale, comme convenu.
          Mais ce que l’Histoire ignore, c’est la manière précise dont A.H. s’y est pris pour faire perdre l’Allemagne sans en avoir l’air. Car c’est là que le dossier devient proprement fascinant. Examinons cela de plus près.

          La Luftwaffe
          L’aviation était l’arme maîtresse. A.H. le sachant, il en attribua le commandement au plus stupide de ses maréchaux. Un héros de 1914, devenu vaniteux, futile et qui ne vivait plus que pour le Schnäps et la gaudriole : Göring. Ce simple choix, à lui seul, suffira à préserver l’Angleterre, comme nous allons le voir.

          Dunkerque
          Le succès du blitzkrieg posa un problème inattendu à A.H. : l’avance rapide de ses panzers risquait de provoquer bientôt la capture d’un fort contingent de soldats anglais. Un contingent si grand qu’il risquait de mettre d’emblée l’Angleterre à genoux. Aussi, il décida de stopper les chars aux abords de Dunkerque, sous prétexte de laisser à Göring l’honneur de donner le coup de grâce aux Anglais. On connaît la suite : les Anglais parvinrent à sauver toutes leurs troupes en quelques jours, en mobilisant tous les esquifs de Grande-Bretagne.

          La bataille d’Angleterre
          Satisfait du fiasco dunkerquois, A.H. donna aussi carte blanche à Göring pour neutraliser l’aviation anglaise afin de préparer l’invasion de l’île. Göring concentra alors obstinément ses attaques sur les terrains d’aviation anglais, au lieu de cibler prioritairement les stations radar. Ce qui permit aux Anglais de tirer le maximum de leur chasse, pourtant très inférieure en nombre. Ensuite, frustré des résultats, Göring fit bombarder Londres, ce qui n’entamait en rien le potentiel militaire anglais. Par contre, les Anglais bombardèrent les villes allemandes en guise de représailles. Et ainsi, en 3 petits mois, la victoire de la RAF préserva définitivement l’Angleterre de l’invasion.

          La Kriegsmarine
          Pour que Vodka-Cola se déroule comme prévu, il était essentiel de laisser le contrôle des mers aux Anglais. Aussi, A.H. connaissant l’importance de l’aviation, décida de ne construire aucun porte-avion. Il fit au contraire construire de gros cuirassés qui furent tous rapidement coulés par l’aviation ennemie. Quant aux sous-marins, lorsque leur efficacité devint gênante pour les convois US, A.H. fit parvenir aux Anglais la machine Enigma qui permettait de coder leurs messages-radios. Les U-Boots qui l’utilisaient en toute confiance furent alors décimés.

          L’Afrika-Korps
          Rommel était un brillant maréchal. Trop brillant. Aussi A.H. l’envoya dans les déserts de l’Afrique du nord où il remporta au début de fulgurants succès. Puis, la Méditerranée étant sous contrôle de la Navy, il ne reçut plus de renfort et se retrouva finalement à 1 contre 4 face à Montgomery. Fin de la campagne d’Afrique.

          Le front russe
          L’opération Vodka-Cola prévoyant de faire reculer les communistes au maximum, A.H. envoya ses meileures troupes au plus profond de la Russie. Puis, malgré la rigueur des hivers, il leur ordonna de tenir coûte que coûte. Ce qui retarda la contre-offensive russe, décima les meilleures troupes allemandes, et dégageait le front ouest en prévision du débarquement allié.

          Le débarquement
          On savait que les premières heures seraient essentielles pour le succès du d-day.
          Aussi A.H., prévenu de l’opération, fit concentrer ses meilleures troupes plus au nord, près du Pas-de-Calais. Puis pendant le débarquement, il prétexta que ce n’était qu’une diversion et que le gros des troupes viendrait par le Pas-de-Calais. Ce retard de réaction fut fatal aux Allemands.

          La bataille des ardennes
          Cet audacieux plan de la dernière chance nécessitait que les allemands puissent prendre intacts les stocks d’essence US pour poursuivre leur progression. Prévenus par A.H., les GI’s firent sauter les réservoirs au dernier moment. Les panzers tombèrent en panne sèche.

          Les armes secrètes
          Les recherches allemandes sur les avions à réaction, les fusées et l’eau lourde ( bombe A ) avaient débuté bien avant 1940, et les ingénieurs du Reich avaient de l’avance. Ainsi, si la guerre avait débuté 2 ans plus tard, l’URSS et l’Angleterre auraient été écrasées et les USA auraient dû négocier la paix sans pouvoir débarquer en Europe. L’ayant compris, A.H. déclencha la guerre plus tôt. Ce qui fut un coup de maître décisif. D’autant que plus tard, il put ecnore se servir du prétexte des armes secrètes pour justifier sa non-capitulation et permettre ainsi aux alliés d’arriver à Berlin.

          L’attentat contre A.H.
          A force d’accumuler des « erreurs » aux moments stratégiques, A.H. finît par faire naître des soupçons dans l’esprit de ses meilleurs officiers, dont Rommel. Il organisa alors un attentat-bidon contre lui-même, et en fit porter le chapeau aux officiers rebelles.

          Le suicide d’A.H.
          Personne n’a jamais pu identifier les restes carbonisés de A.H. qui s’était officiellement suicidé. Et pour cause : un passage secret du bunker connu de A.H. seul, lui permit de rejoindre les GI’s déguisés en allemands qui l’attendaient.
          Depuis son exil de Berlin, toute trace officielle de A.H. a disparu. Le dernier document que l’on possède est cette photo prise à son arrivée à NY le 15 juin 1945


        • snoopy86 25 septembre 2009 17:13

          @ Tonton

          Cette photo n’a pas été prise le 15 Juin mais le 11 Septembre smiley smiley


        • tonton 25 septembre 2009 17:23

          tu ne confonds pas avec son fils ?


        • A. Nonyme A. Nonyme 25 septembre 2009 18:27

          Pas mal Tonton, mais... Ça manque un peu d’anglais !


        • tonton 25 septembre 2009 19:16

          merci les gars ... un peu d’anglais alors, genre libération


        • L'enfoiré L’enfoiré 25 septembre 2009 20:15

          Salut Toton,
           Là, ce commentaire, c’est du grans Tonton T..., que j’ai connu, il y a déjà longtemps.
           Merci pour le rappel de la vidéo. Glenn Miller nous manque aujourd’hui.
           « In the Mood », « St Louis Blues », « Midnight serenade » , je les ai toujours sur mon GSM pour les momments de nostalgie.
           On savait danser dans ces années-là.
           Je t’en offre une autre de la même époque
           « Y’a d’la joie » et « Je chante » et « douce France » qu’il fallait oser chanter à cette époque
           


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 25 septembre 2009 20:26

          Excellent Tall ,

          Là t’ écris avec une super plume .


        • tonton 25 septembre 2009 22:51

          c’est sympa, les gars ...
          c’était un article proposé il y a plus d’un an dans la rubrique « parodie » et refusé ...
          à l’époque, je ne comprenais pas pourquoi, mais ça fait quelques mois que j’ai bien compris la logique cachée d’avox
          résultat, je ne donne plus ... et je me demande d’ailleurs ce que je fous encore ici
          c’est sans doute à cause de quelques tronches amies comme les vôtres smiley

          un bon w-e


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 septembre 2009 00:24

          @ Internaute : OUI. De Stalingrad au Vel d’Hiv, de Mars-el-Kebir à Salo, il y 100 - ou 1 000 ! - grands films a faire. Il faudrait qu’une TV d’État le fasse et qu’on s’assure bien que l’opération est « politiquement neutre ». Un beau défi.


          PJCA

        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 septembre 2009 00:29

          Coquille : Mars=Mers



          PJCA

        • appoline appoline 26 septembre 2009 16:39

          @ Tonton,

          La boucle est bouclée. Il est de notoriété publique que Prescott Bush a alimenté le Reich. Merci à toi.


        • Le péripate Le péripate 25 septembre 2009 10:26

          Oui, la télévision publique est capable de faire un très bon documentaire... basé sur des images d’archives.
          Sans commentaires.


          • Charles Martel Charles Martel 25 septembre 2009 10:29

            d’un autre côté, assez difficile d’aller filmer la bataille de Midway actuellement non ?


          • Le péripate Le péripate 25 septembre 2009 15:48

            Plus généralement, l’immense majorité des documentaires sont produits par des sociétés privées. Avec pour particularité française que l’obtention d’une subvention est quasi obligatoire. D’où intervention des différents comités de lecture. Ce qui fait que la production réellement privée est quasi inexistante en France. En d’autres termes, le privé est soumis au diktats d’institutions bien publiques ou para-publiques. Il faut dire que le prix payé par les chaines (le diffuseur) est insuffisant pour financer même un doc médiocre.

            Ensuite, produire avec pour base des archives est sans risque : on sait pour quelles images on paye. Le produit sera aussi rentable à la vente : pas de VO, refaire la voix off, c’est tout bon, pas cher.
            Alors, « l’honneur de la télé publique ».... calmez vous.

            Il y a des raisons à la médiocrité de l’ensemble de la production française de documentaires, qui sont d’ailleurs presque les mêmes que les raisons de la médiocrité du cinéma français : 200 films par an pour un public potentiel de 70 millions d’habitants en France, 400 films par an au USA pour un public potentiel de..... Les subventions arrosent une multitude de petits films sans envergure, taillés pour plaire aux comités de lecture.

            Normal que la médiocrité soit au rendez-vous. Vous avez ce que vous méritez.


          • citoyen 25 septembre 2009 10:50

             Pas enthousiasmé . Survol trés rapide du sujet . Du déja connu tout cela : il suffisait d’écouter au lieu de « gober les mouches » en classe de terminale . Pour expliquer ce sentiment de frustration , rappelons nous qu’on ne peut rien faire d’ intéressant en seulement 6 émissions sur un sujet aussi vaste . Pour mon fils de 9 ans , oui , il a « visualisé » des choses dont il n’avait seulement qu’entendu parler ...
            Personnellement déçu.



            • morice morice 25 septembre 2009 10:59

              il faudrait se rendre compte que c’est tout l’inverse !!! c’était IRREGARDABLE !!! en acceptant de COLORISER des documents historiques, en titrant de façon accrocheuse et en y ajoutant des commentaires NON HISTORIQUES (ceux sur un chien se baladant et appelé par Costelle du nom du chien d’Hitler !) on aboutit à une MANIPULATION historique, rien d’autre : cette diffusion telle quelle est un SCANDALE plutôt qu’autre chose : demain, on fera PIRE encore, c’est une évidence : on VIENT DE MODIFIER l’HISTOIRE, et c’est très, très grave. ON NE LA MANIPULE PAS AINSI, dans un sens comme dans l’autre !! c’est SCANDALEUX ce qui a été fiat, SCANDALEUX et je ne comprends pas que l’auteur de cet article ne l’ait pas constaté !! 


              je ne suis pas le seul à penser ainsi... lisez donc ce salutaire billet sur la question !

              extrait :

              Mais de quel événement parlons-nous ? Et de quoi veut-on nous convaincre ? Avant tout de la puissance même dont se targue la machine télévisuelle. Les réalisateurs nous disent avoir fabriqué un objet capable de « carrément séduire un jeune public », de « bluffer »les spectateurs par leurs techniques de traitement de l’image, en sorte que, devant les archives remontées, colorisées, sonorisées,« les jeunes vont s’éclater » (redixit Daniel Costelle). Au même moment, le film s’autoproclame en voix de la vérité, débutant sur ces mots qui vont faire date dans l’histoire de l’immodestie : « Ceci est la véritable histoire de la Seconde Guerre mondiale. » On comprend qu’il n’y ait pas, au générique, un seul nom d’historien de premier plan (comme Raul Hilberg avait pu assumer son rôle de chercheur dans Shoah de Claude Lanzmann). Les historiens sont en général bien trop modestes - et respectueux - devant leur objet pour oser croire « bluffer » qui que ce soit ou prétendre « convaincre tout le monde » avec leurs hypothèses.

              conclusion :
              La série Apocalypse n’a restauré ces images que pour leur rendre une fausse unité, un faux présent de reportage et de mondiovision. Elle a pensé que nous étions trop stupides pour accepter de voir des bribes blêmes, des lacunes, des bouts de pellicule rayés à mort. Elle s’est tout approprié et ne nous a rien restitué. Elle a voulu nous en mettre plein les yeux et, pour rendre les images bluffantes, elle les a surexposées. Façon de les rendre irregardables.

              • tonton 25 septembre 2009 11:26

                Veuillez pardonner morice .... une victoire américaine, c’est très dur à vivre pour lui  smiley


              • wesson wesson 25 septembre 2009 12:44

                Bonjour Morice, bonjour tonton

                Désolé tonton, mais je ne suis pas loin de partager l’avis de Morice sur ce coup, et je ne suis pas du tout d’accord avec vous.

                La victoire de la seconde guerre mondiale, c’est d’abord la victoire de l’union soviétique qui a pratiquement fait tout le boulot (en effet, les 4/5 de l’armée Allemande ont été fixée et détruite par l’armée rouge. Cela n’a rien à voir avec le coté objectivement infect de Staline, qui d’ailleurs a pratiquement eu qu’une seule bonne idée durant tout son règne : celle de laisser faire Joukov à partir de 42 qui effectivement lui a gagné la guerre.

                28 millions de morts du coté soviétique, c’est aussi eux qui ont payé le prix le plus lourd dans cette guerre, prix qu’ils continuent de payer avec une démographie en panne à cause de cet énorme trou dans leur population.

                Le documentaire de Costelle était notoirement sous-évocateur de cet aspect là de la guerre, et nous avons eu une fois de plus le débarquement implicitement présenté comme l’évènement déclencheur de la chute du régime nazi, alors que c’est bien ce qui s’est passé à l’est qui a causé la perte d’Hitler.

                Mais il me semble que cet aspect là des choses n’est pas prêt de passer à la télévision à une heure de grande écoute. Alors comme beaucoup je me suis contenté du peu que nous avons eu, à savoir le spectacle avec effets spéciaux.


              • tonton 25 septembre 2009 13:12

                Bonjour Wesson

                Sans l’entrée en guerre des USA, l’Allemagne aurait vaincu l’URSS et les forces de l’Axe auraient gagné ma guerre.... pourquoi ?

                Parce que :
                - l’Allemagne ne devait alors plus se battre que sur un seul front
                - l’URSS ne bénéficiait plus de l’important ravitaillement matériel US
                - l’URSS était alors elle-même mise entre 2 fronts, avec le Japon de l’autre côté
                - le rallongement de la guerre aurait permis à l’Allemagne d’exploiter ses nouvelles armes : missiles Vx, avions à réaction et ... la bombe atomique


              • wesson wesson 25 septembre 2009 15:14

                Et bien tonton ce que vous dites est bien beau, mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé. Aussi brillante et pertinente que puisse être votre analyse, elle se heurte à la vérité historique qui est différente. Par conséquence, ce n’est que de la littérature.


                Mais puisque vous souhaitez vous amuser à si ... alors, jouons un peu et répondons sur le fond à votre prospective

                « l’Allemagne ne devait alors plus se battre que sur un seul front » et quel front ! plus de 3000 kilomètres, en comparaison le débarquement qui lui se tenait sur quelques dizaines de kilomètres. Et d’ailleurs, les plus grandes difficultés des troupes du débarquement ont été après, pour s’enfoncer dans le bocage. Si justement les troupes d’hitler n’avaient pas été fixées sur le front de l’est, ça a aurait été terriblement plus compliqué pour les Américains et alliés.

                « l’URSS ne bénéficiait plus de l’important ravitaillement matériel US ». Bénéficié est un mot exagéré, car il passe sous silence que l’urss gageait son Or pour recevoir ce matériel. D’ailleurs, la neutralité Américaine du début n’avait autre but que de vendre à tous les bélligérant des armes et de la technologie, ce qui fut le cas d’ailleurs. Ce n’est que lorsque il est devenu évident que les soviétiques allaient l’emporter que les états-unis se sont dépéchés de rentrer en guerre, notamment en laissant faire les Japonais à Pearl Harbor pour avoir le prétexte à vendre à leur opinion publique qui à ce moment était majoritairement hostile à une entrée en guerre et profondément antisémite (comme la quasi totalité de l’Europe d’avant guerre d’ailleurs).

                « l’URSS était alors elle-même mise entre 2 fronts, avec le Japon de l’autre côté » qui étaient surtout en train de se geler les meules en sibérie ! Les russes ayant d’ailleurs préventivement déplacé des villes entières ... Vous oubliez un peu vite que les japonais chargeaient encore à cheval et à la bayonette contre les tanks. Ce n’était certes pas une menace sérieuse !

                « le rallongement de la guerre aurait permis à l’Allemagne d’exploiter ses nouvelles armes : missiles Vx, avions à réaction et ... la bombe atomique » là on voit parfaitement ressortir votre conception de la domination mondiale par la force militaire. C’est tellement bête comme argument que à chaque fois qu’on me le ressort, j’en suis toujours estomaqué. Il suffit de voir à quoi ça sert en Afghanistan, toutes cette quincaillerie, super missiles téléguidés, avions rafales quand ils ne sont pas occupés à se rentrer dedans, etc. Et pour ce qui est d’utiliser la bombe atomique, ça suffirait peut-être à rendre les talibans ou les mollah iraniens sympathiques ! Ces solutions techniques ne marchent pas, même sur des combattants moyenageux et guenilles en face ! Croire en l’inversion de la supérioté à l’aide de gadget et de camelote technique, c’est rien de moins que faire le même raisonnement que fit Hitler, se disant que comme la maitrise de l’air avait été perdue, ses V1 et V2 allaient s’y substituer. Militairement, ces bombes étaient sans effet et paradoxalement, elles ont permis à l’angleterre justement de se refaire de l’équipement approprié à des endroits où les bombes ne tombaient pas.

                Alors même dans une optique d’une neutralité conservée des EU, je crois que la cause d’hitler était entendu dès sa défaite à Stalingrad. Et aussi, à partir de là, ledit hitler était devenu carrément infréquentable, ce qui rendait d’autant plus difficile une position neutre.


              • tonton 25 septembre 2009 16:23

                merci pour l’effort de réponse, Wesson, mais ça va être dur à vendre, votre truc ... smiley

                bon w-e


              • Hector 25 septembre 2009 16:56

                Vous avez raison Tonton, ce sera dur à vendre, mais c’est pourtant la vérité historique.

                Il est aujourd’hui reconnu que l’arrêt de l’offensive allemande devant Moscou en décembre 41, puis la contre-offensive russe (6 décembre 41) scellaient le sort de la guerre. Hitler et son état-major le savaient : ils n’avaient pas les moyens de soutenir une guerre dans la durée et seule une victoire rapide sur l’URSS leur aurait permit de s’en sortir.
                L’Allemagne n’a déclaré la guerre aux USA (et pas l’inverse) que 11 décembre 41, soit après la contre-offensive russe ; probablement dans l’espoir d’une intervention décisive du Japon en URSS, ce qui ne se produisit pas.

                Je n’ai pas vu le documentaire, mais l’analyse proposée sur rue89 (http://www.rue89.com/tele89/2009/09/17/les-dangereuses-approximations-dapocalypse-docu-de-france-2) me parait le placer dans la droite ligne d’une certaine vision de l’histoire qui prend bon compte de la réalité des faits ; dans notre bon pays, nous y sommes malheureusement habitués ...


              • Zord Zord 25 septembre 2009 17:08

                Quand c’est secret story à la télé, c’est un scandale.
                Quand c’est un documentaire sur la seconde mondiale, c’est un scandale.

                Personne ne vous force à regarder la télé...


              • tonton 25 septembre 2009 17:20

                Hector, le 7 décembre 41, c’était aussi et surtout Pearl Harbor ....


              • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 septembre 2009 00:58

                @ Morice


                Je vous donne raison au palier des principes, mais sans un effet racoleur il n’y aura pas d’interêt suffisant pour garantir une « vulgarisation » qui est essentielle si on veut que nos petits enfants sachent que cette guerre a eu lieu. La culture, ça commence par un peu de curiosité


                C’est sur cette base qu’on peut ensuite ajuster l’image. Allez-voir aujourd’hui ce que les « moins de 20 ans » peuvent vous dire de la Guerre d’Indochine. Toutefois, comme je le disais plus haut, il faudrait que cette histoire, même un peu romancée, reste au moins politiquement neutre. 


                Pierre JC Allard

              • Hector 26 septembre 2009 08:34

                Veuillez me pardonner, cher Tonton, mais je ne crois pas que ce fût l’essentiel de notre propos.

                Hitler était persuadé que l’URSS s’effondrerait comme un château de cartes à la moindre pichenette, ce que le début de campagne sembla confirmer. Mais il savait parfaitement que, contrairement à ce que vous disiez, l’Allemagne n’avait pas les moyens de soutenir une guerre dans la durée. Elle avait, certes, la technologie de son côté, mais n’avait pas les ressources en personnels et en matières premières et industrielles, suffisantes.

                Mais il n’y avait pas en URSS de vautours qui ne souhaitaient que la défaite de leur pays pour prendre le pouvoir, et elle résista.
                Ce coup d’arrêt devant Moscou est le véritable tournant de la guerre.


              • Dzan 26 septembre 2009 09:00

                Pour une fois Morice , je trouve que vous avez 100 fois tort.
                Il est évident que sur un drame qui a duré de 1933 ( accession A.H. au pouvoir ) au 15 septembre 1945, il faudrait des mois de diffusion.

                Tout le monde n’est pas « informé » comme vous.

                Il reste que l’essai de France Télévision reste à transformer. Pour ma part, j’en redemande.


              • tonton 26 septembre 2009 10:56

                ce que vous dites est complètement faux Hector
                mais vous êtes sur le bon site pour ça
                continuez ...


              • L'enfoiré L’enfoiré 27 septembre 2009 09:54

                Salut Tonton,
                 Sardou chantait « Si les ricains n’étaient pas là.... ». C’est dire que le message est passé.
                 Je ne dirais pas que c’est à cause de celui de gauche ou celui de droite que la victoire s’est dessinée. La victoire se gagne par quelques avancées dont on ne connait pas le moment qui fait le tournant de la guerre. Tout n’est que petits faits. Le cinéma n’en a retracé que des moments précis. Pourtant il y en a des tonnes. Qui pourrait dire que sans l’un d’entre eux, la fin de la guerre aurait été autrement ?
                 Il y a l’avance technologique des allemands, toujours un cran de plus, l’eau lourde de Pennemunde, les V1 et V2... Tout cela c’est bien beau. C’est comme les satellites aujourd’hui. Mais personne ne pourra jamais lire dans le cerveau (du moins à distance) d’un chef de guerre par cet intermédiaire.
                 Il faut voir ce qui s’est passé avec les mêmes acteurs dans le passé.
                 Parce qu’il y a eu un précédent : la bataille napoléonienne avec le chant de victoire pour les uns et le final pour l’autre. L’union fait la force, pourrait être la moralité. Mais il y a aussi la situation du terrain. L’hiver russe en a surpris plus d’un.
                 Quant à Wesson, il ne m’a toujours pas répondu s’il était confronté avec une partie de Wargame ? Car la guerre quelque part c’est du jeu, du poker. On perd ou on gagne.
                 Le 6 épisodes ont quelques choses de très original.
                 C’est qu’elles sont originales et d’époque. Ce n’est plus du cinéma, ce ne sont plus des acteurs. Le travail de récolte des informations a été collosal d’après moi. Ensuite la numérisation qui même avec l’aide de l’informatique ne s’est pas faite en automatique. Pour être complet, il aurait fallu reprendre toutes les séquences trouvées. Mais il a fallu choisir sinon c’était des heures.
                 Donc bravo pour le travail. Alors surexposition ? Images bluffantes ? A qui le tour ?
                 Et surtout objectivement, et sans propagande....
                 Cela ne doit pas courir les rues ce genre de personnage. N’est-ce pas Morice ? 


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 25 septembre 2009 11:07

                « Même si le noir et blanc avait aussi son charme… » C’est peut être pour cette raison que les jeunes l’ont tant regardé. En effet, je les voit souvent zapper tous les programmes en N/B sous prétexte qu’ils sont antédiluviens...

                " En tout cas, au vu du succès populaire de cette série, les auteurs auraient l’intention de se remettre au travail en vue de réaliser des documentaires sur les conflits de l’après-guerre. « En effet, il y a matière tout à fait intéressante de revisiter le passé de façon aussi réaliste, mais cela n’enlève rien au fait que tout pourrait recommencer demain. L’étude plus poussée des » tenants « d’un tel massacre, tel qu’on peut l’entrevoir sur la toile libre, permettrait par exemple d’entrevoir qu’est ce qui, dans notre quotidien, rappelle le climat d’avant guerre. Les références quotidiennes à la crise de 29, à la main mise et la propagande de la presse de l’époque, et à la tension que l’on peut percevoir avec le » complot de la grippe A " et l’actuel proçés de Villepin, tout cela réchauffe plus l’atmosphère que le co2.

                Rares sont les émissions qui peuvent relever ce défi sans voir taxés immédiatement de révisionnistes, les candidats à la discussion ouverte et aux arguments pourtant solides. Les arguments ne sont pas forcément des bonnes réponses, mais des bonnes questions restées en suspens, comme disait Claude Levi Strauss.

                Le succès actuel du service public est en partie dû à l’absence de pub et est la preuve que cela répond bien d’une demande citoyenne. C’est également la preuve des résultats de la liberté de programme et de la concurrence des principes avec ou sans lobbys / annonceurs.


                • taktak 25 septembre 2009 11:10

                  Certe le travail d’archive est de présentation est excellent et de qualité, pour présenter sur la forme un documentaire capable de parler au plus grand nombre.

                  Sur le fond, la qualité historique n’est vraiment pas au rendez vous. Car le fond se résume à une longue liste de faits militaires, de quelques images aux bons sentiments, le tout totalement décontextualisé. De plus, cette vision militaire du conflit est vraiment imparfaite car ne présentant pas les stratégies et étant incapble de présenter les différents « moments » selon leur vrai hiérarchie.
                  Il reste donc une histoire, la petite histoire, trop éloignée de l’Histoire (pourtant maintenant très bien connue dans sa complexité par les historiens) pour en permettre la compréhension.
                  Plus grave, une histoire par trop idéologique, mettant sur le même plan Allemagne nazie et URSS, réduisant le régime Japonais à un régime militaire, en plein dans les canons de la bien pensance.

                  Avec un telle travail d’archive et de présentation, c’est un vrai échec pour moi.


                  • Radix Radix 25 septembre 2009 11:41

                    Bonjour

                    J’ai été très déçu par cette série qui est très loin d’avoir la qualité des Mercredis de l’histoire présentés sur Arte.

                    Le commentaire est indigent parfois carrément propagandiste quand il n’est pas mensongé.

                    Pour exemple le commentaire sur les charges « Banzaie » des japonais à Guadalcanal qui disait : « Les japonais étaient tellement sûr de leur supériorité qu’ils chargeaient baïonnettes au canon les marines ».
                    Alors que c’était, après épuisement de leurs munitions, une façon de se suicider !

                    J’ai eu l’impression de regarder une mauvaise BD des années 60 !

                    Radix


                    • CAMBRONNE CAMBRONNE 25 septembre 2009 11:57

                      SALUT

                      excellent article et bons commentaires .

                      L’innénarable Morice a encore fait des siennes . Pour une fois qu’on sort des poncifs habituels et que la 2ème WW ne se résume pas à la shoa et que des vérités simples sont rappelées cela gène morice pour qui l’histoire ne se conçoit qu’à travers la vision des historiens communistes ;

                      il a , je pense mal digéré que l’on dise qu’à stalingrad les soldats avançaient avec les commissaires politiques dans le dos prêts à les abattre en cas de fuite .

                      C’est un fait historique pourtant .

                      Pour le reste couleur ou pas couleur , personnellement je préfère l’original , mais je sais que les jeunes rejettent le NB . J’ai aussi le souvenir d’une réflexion de ma femme qui en voyant les images de la guerre du golfe me disait ; cela semble irréel, pour moi la guerre c’est en noir et blanc . Hé bien non ces gens là avaient une couleur et leur restituer nous les rend plus proches de nous . Il n’ y a que 70 ans ce qui est court dans l’histoire de l’humanité .

                      Et vive la république quand même ;


                      • monbula 25 septembre 2009 14:08

                        Pour Cambronne

                        L’anticommunisme primaire, ça rassure ?


                      • pierrix 25 septembre 2009 15:31

                        Où vois-tu de l’anticommunisme primaire dans le commentaire de Cambronne ? C’est plutôt de l’anti-Morice.


                      • monbula 25 septembre 2009 15:36

                        Pour Pierrix
                        Où vois-tu de l’anticommunisme primaire dans le commentaire de Cambronne ? C’est plutôt de l’anti-Morice.

                        Libre à vous  !
                        C’est quoi de l’anti-morice ?


                      • pierrix 25 septembre 2009 15:44

                        C’est marqué dans le commentaire :

                        il a , je pense mal digéré que l’on dise qu’à stalingrad les soldats avançaient avec les commissaires politiques dans le dos prêts à les abattre en cas de fuite .


                      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 septembre 2009 01:17

                        A Cambronne : 


                        Pemettez-moi d’être sceptique. Je n’étais pas à Stalingrad, mais si je comprend bien que l’officier qui sort les poilus d’une parti de belotte dans la tranchée pour les envoyer charger des mitrailleuses, doive avoir un pistolet à la main pour se faire obéir, je conçois mal qu’on ait eu assez de commissaire politiques pour surveiller tous les citoyens se battant maison par maison à Stalingrad... ou qu’on ait eu besoin de les motiver alors qu’on ne prenait plus de prisonniers et que chacun y était pour sa propre peau. Juste un peu de logique.

                        On entretient bien des préjugés sur l’URSS


                        Pierre JC Allard



                      • pierrix 25 septembre 2009 12:57

                        « il n’y a pas plus d’histoire communiste que d’histoire d’extrême droite... »

                        Bien sûr qu’il y a une histoire communiste et une histoire d’extrême-droite. L’écriture de l’histoire (qui peut varier considérablement en fonction des engagements politiques de l’auteur) est même un objet d’étude ; on appelle cela l’historiographie.

                        L’historiographie française d’après-guerre, en majorité orientée à gauche, a par exemple occulté l’entrée en résistance tardive des résistants communistes (pour cause de pacte germano-soviétique), le massacre de Katyn (que tout le monde savait avoir été commis par les Soviétiques depuis le Procès de Nuremberg), et aussi l’une des causes majeures des pertes effroyables de l’URSS entre 1941 et 1943 : les purges staliniennes au sein de l’Armée Rouge, l’imprudence de Staline, et le mépris total de la vie humaine d’un régime qui n’a pas hésité à envoyer des centaine de milliers d’hommes plus ou moins bien armés submerger les Allemands sous leurs nombre, avec un pistolet dans le dos au cas où.

                        Pertes civiles et militaires de l’Allemagne (80 millions d’habitants en 1939) : 7 millions de morts pour près de 6 ans de guerre.
                        Pertes russes : probablement 25 millions (175 millions d’habitants en 1941) pour 4 ans de guerre.


                      • pierrix 25 septembre 2009 14:32

                        "je te signale que le PC français a été dissous en 39 , et donc qu’ il y avait des militants clandestins épars : certains se sont engagés précocément dans la résistance et d’autres ont attendu ....Mais ils étaient doublement surveillés« .

                        Oui, je connais cette histoire bien entendu. Rappelons tout de même

                        • la désertion de Maurice Thorez (1939), qui s’ est enfui à Moscou,
                        • les sabotages dans les usines d’armement en 1939-1940,
                        • la demande de parution du journal du Parti (L’Humanité) et d’autorisation du Parti déposée par un représentant du PCF auprès d’Otto Abetz en juin 1940,
                        • le caractère pour le moins... épars de ce militantisme clandestin, dont l’un des seuls exemples a être passé à la postérité (Georges Guingouin) fut après la guerre traité de manière particulièrement odieuse par ses »camarades« (le PCF ne l’a réhabilité qu’en 1998...)
                        L’attentat du métro Barbés qui marque le début officiel de l’entrée en résistance des communistes, c’est seulement le 21 août 1941 : deux mois exactement après le début de l’invasion du territoire soviétique par la Wehrmacht, mais 14 mois après celle du territoire français... La création des FTP est bien postérieure à celle des FFL.

                        Extrait de la Vie du Parti (septembre 1940) :
                         »Nous devons être sans haine vis-à-vis des soldats allemands. Nous sommes contre de Gaulle et le clan capitaliste dont les intérêts sont liés à Vichy."


                      • pierrix 25 septembre 2009 14:53

                        Non. Je ne me fie pas à Wikipedia et ce que j’écris, je l’ai appris en passant mon DEUG et ma Licence d’histoire contemporaine voici presque 20 ans...

                        Je n’ai pas l’ambition d’être original ni de révéler un scoop, mais juste de compléter le commentaire de Cambronne et le tien en rappelant que l’évolution de la position du parti communiste français pendant la Seconde Guerre Mondiale et longtemps après (Guerre d’Indochine) lui a essentiellement été dictée par Moscou.

                        Faits occultés pendant longtemps dans l’opinion et dans les livres d’histoire en raison du poids politique et idéologique du PCF et de ses sympathisants dans l’enseignement et dans les maisons d’édition.


                      • CAMBRONNE CAMBRONNE 25 septembre 2009 17:52

                        SALUT PIERRIX

                        Merci pour vos excellents commentaires .

                        Chantecler feint de croire que l’école marxiste historique n’a pas existé . au lycée, tous mes profs d’histoire étaient communistes ; Cela ne les empéchait pas d’ailleurs d’être de bons profs mais il fallait savoir les affronter . La discussion était cependant possible .

                        Pour conciure sur ce documentaire , il a l’avantage d’exister et justement de ne pas tomber dans le travers de la propagande . il devrait s’il est difusé auprés des jeunes éviter qu’ils ne gobent les inepties historique dont raffolent les posteurs d’Agoravox .

                        Amitiés


                      • ZEN ZEN 25 septembre 2009 19:30

                        @ Chantecler
                        Merci pour ce lien
                        Très intéressant


                      • ZEN ZEN 25 septembre 2009 19:33

                        @ Cambronne

                        « tous mes profs d’histoire étaient communistes  »

                        Tous, vraiment ?
                        Mais ça devait être l’enfer !
                        Et vous avez survécu ?


                      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 septembre 2009 01:33

                        @ Pierrix : Ne craignez-vous pas d’attirer l’attention sur l’entrée en résistance encore bien plus tardive des Français qui n’étaient PAS communistes ? Moi, vous savez, j’ai entendu plein de jeunes Français chanter joyeusement « Maréchal, nous voila ! » au College Stanislas de Montreal durant la guerre et on lisait « Bayard » qui dénonçait l’intransigeance de Roosevelt pour ce malentendu de Pearl Harbour... Et je vous jure que personne ne leur mettait un pistolet sur la nuque....



                      • pierrix 26 septembre 2009 09:14

                        @JP Allard :
                        Si vous me lisez, mon propos n’est pas de juger de l’attitude de la majorité de la population française pendant l’Occupation et de distribuer des bons points (du reste, je n’ai pas vécu cette période), mais de parler d’historiographie comparée. Du reste, le documentaire dont il s’agit ne traitait pas uniquement de l’occupation allemande ou de la résistance en France, mais de la Seconde Guerre Mondiale.

                        Moi, je parle du monde communiste - car il s’agissait d’un monde - et du PCF qui ont suivi, comme un seul homme, les instructions de Moscou à cette époque et qui a défendu une histoire partielle, partiale et mythifiée pendant les décennies qui ont suivi la fin de la guerre.

                        Sans jamais évoquer l’aide de l’URSS au redressement militaire de l’Allemagne dans les années 20, en éludant le Pacte Germano-Soviétique, puis l’intervention du NKVD en Pologne dès 1939 (Katyn), la responsabilité de Staline dans l’effondrement initial de l’Allemagne, les pertes énormes de l’Armée Rouge, le sort des prisonniers russes libérés (et envoyés directement au Goulag). Je ne parle même pas du saccage de la Prusse-Orientale, des milliers de femmes allemandes violées et des millions d’Allemands morts sur les routes gelées de cette province en essayant de fuir l’avance de l’Armée Rouge et de bien d’autres épisodes lamentables et coûteux en vies humaines.

                        L’intérêt principal de ce documentaire, c’est qu’il en parle. Comme il évoque aussi le sort des Américains d’origine japonaise aux Etats-Unis, du caractère raciste de la Guerre du Pacifique, des exécutions sommaires et du mauvais traitement des prisonniers (japonais, russes, allemands, britanniques, américains), des bombardements terroristes (sur Coventry, Londres, Hambourg, Dresde, Tokyo, Hiroshima et Nagasaki).

                        En ce sens, ce n’est pas un de ces documentaires d’histoire-bataille comme on en a déjà tant vus par le passé, mais d’un travail qui replace l’Homme au centre des événements historiques. Pour moi, Apocalypse procède de la même démarche historique que, par exemple, certains films contemporains (comme Schindler’s List, Saving Private Ryan ou The Pianist) où l’on voit des bonshommes dans des situations qui les dépassent complètement, plus ou moins là par hasard, se bagarrer pour sauver leur peau et faire des choses parfois nobles et parfois ignobles.

                        Et je me demande alors : qu’est ce que j’aurais fait à leur place ?


                      • Dzan 26 septembre 2009 09:17

                        Merci Pierrix, pour ce lien sur Guingoin.

                        Beaucoup de maquis, furent dirigés par des chefs FTP, ayant sous leurs ordres des gens non communistes.

                        Ce fut dans bien des cas les 1ers à se constituer, et à avoir une rigueur militaire.

                        Dans les culottes de peau ( les officiers ) beaucoup furent des résistants de la 25 ème heure, sortant leur uniforme de la naphtaline, et se mettant le brassard FFI, alors que les maquis auraient eu tant besoin de cadres.

                        Mais ce sujet à lui seul mériterait des heures de ...Daniel Costelle.


                      • pierrix 26 septembre 2009 09:17

                        @JP Allard :
                        Si vous me lisez, mon propos n’est pas de juger de l’attitude de la majorité de la population française pendant l’Occupation et de distribuer des bons points (du reste, je n’ai pas vécu cette période), mais de parler d’historiographie comparée. Du reste, le documentaire dont il s’agit ne traitait pas uniquement de l’occupation allemande ou de la résistance en France, mais de la Seconde Guerre Mondiale.

                        Moi, je parle du monde communiste - car il s’agissait d’un monde - et du PCF qui ont suivi, comme un seul homme, les instructions de Moscou à cette époque et qui a défendu une histoire partielle, partiale et mythifiée pendant les décennies qui ont suivi la fin de la guerre.

                        Sans jamais évoquer l’aide de l’URSS au redressement militaire de l’Allemagne dans les années 20, en éludant le Pacte Germano-Soviétique, puis l’intervention du NKVD en Pologne dès 1939 (Katyn), la responsabilité de Staline dans l’effondrement initial de l’Allemagne, les pertes énormes de l’Armée Rouge, le sort des prisonniers russes libérés (et envoyés directement au Goulag). Je ne parle même pas du saccage de la Prusse-Orientale, des milliers de femmes allemandes violées et des millions d’Allemands morts sur les routes gelées de cette province en essayant de fuir l’avance de l’Armée Rouge et de bien d’autres épisodes lamentables et coûteux en vies humaines.

                        L’intérêt principal de ce documentaire, c’est qu’il en parle. Comme il évoque aussi le sort des Américains d’origine japonaise aux Etats-Unis, du caractère raciste de la Guerre du Pacifique, des exécutions sommaires et du mauvais traitement des prisonniers (japonais, russes, allemands, britanniques, américains), des bombardements terroristes (sur Coventry, Londres, Hambourg, Dresde, Tokyo, Hiroshima et Nagasaki).

                        En ce sens, ce n’est pas un de ces documentaires d’histoire-bataille comme on en a déjà tant vus par le passé, mais d’un travail qui replace l’Homme au centre des événements historiques. Pour moi, Apocalypse procède de la même démarche historique que, par exemple, certains films contemporains (comme Schindler’s List, Saving Private Ryan ou The Pianist) où l’on voit des bonshommes dans des situations qui les dépassent complètement, plus ou moins là par hasard, se bagarrer pour sauver leur peau et faire des choses parfois nobles et parfois ignobles.

                        Et je me demande alors : qu’est ce que j’aurais fait à leur place ?


                      • morice morice 26 septembre 2009 09:26

                        ce seront surtout les premiers à connaître les camps de concentration !


                      • pierrix 26 septembre 2009 09:33

                        J’ai écrit qu’il n’y a pas d’histoire communiste ,d’histoire d’extrême droite , ce qui n’est pas la même chose , et je le maintiens : il est possible d’ instrumentaliser l’histoire à des fins idéologiques, mais ce n’est pas l’histoire ....

                        Je vous invite à saisir les mots-clés suivants dans votre moteur de recherche préféré : historiographie communiste... Et vous verrez que la vision de l’Histoire contemporaine fait débat entre les historiens. C’est normal.
                        Quant à votre commentaire sur les Waffen-SS, je suppose qu’il ne m’est pas adressé. Si c’est le cas, merci de développer.


                      • pierrix 26 septembre 2009 10:13

                        @Chantecler :
                        Alors, nous sommes d’accord sur le fond, et j’accepte vos excuses bien volontiers.


                      • CAMBRONNE CAMBRONNE 26 septembre 2009 10:29

                        SALUT CHANTECLER

                        Désolé de vous avoir fait passer une mauvaise nuit . Je suis d’accord avec vous pour dire que cette série doc est insuffisante etc etc mais qu’elle a l’avantage d’exister et d’avoir été programmée à 20h30 . Je n’y ai pas trouvé de contre vérité scandaleuses mais des raccourcis frustrants et il est évident que l’amateur ou le pro d’histoire ne peut querester sur sa faim . Cepebdant si on donne quelques notions de cette période aux jeunes générations et même aux moins jeunes ce sera un grand pas en avant .

                        Il y a des tonnes de livres qui sont bien plus intéressant que les films car ils permettent d’aller dans le détail et dieu sait qu’il y a des subtilités dans cette période de 6 ans .

                        Pour en finir avec ce sujet : Tous mes profs n’étaient pas communistes au Lycée mais une bonne majorité ? Ils étaient bons cependant , ils m’ont fait aimer l’histoire .

                        Bien à vous


                      • Senatus populusque (Courouve) Claude Courouve 26 septembre 2009 10:45

                        Comme l’a écrit Jacques Derrida, que «  l’accusation [de révisionnisme] est désormais à la disposition du premier venu qui n’entendrait rien à [la] nécessité critique  » (Spectres de Marx, p. 172, n. 1) et les premiers venus sont légion ...

                        On a discuté, ces dernières années, du bien-fondé d’un parallèle entre nazisme et stalinisme  : «  si je crois qu’il ne faut pas céder à la symétrisation ce n’est donc pas pour signifier que le goulag serait moins « grave » que la Shoah  », écrivait Jacques Derrida. La réflexion critique compare «  ce qui est comparable, à savoir la destruction massive de dizaines de millions d’êtres humains  » et reconnaît que les deux régimes totalitaires sont fondés sur «  une fausse conception de l’homme, génératrice, dans leurs applications historiques, de crimes de masse qui n’ont pas été seulement de l’ordre de l’idée.  » (Jean-François Mattéi, La Barbarie intérieure. Essai sur l’immonde moderne, PUF, 1999).

                        Mattéi considèrait que la dissimulation de la barbarie stalinienne («  Petit père des peuples  », libération humaniste) est plus grave logiquement et intellectuellement (communication personnelle en 2000). L’examen des seuls aspects épistémologiques (rapport à la connaissance oubjective) des deux idéologies renforce en tout cas la thèse de la légitimité du parallèle  ; le nazisme opposait science aryenne et science juive, le stalinisme opposait science bourgeoise et science prolétarienne.

                        http://laconnaissanceouverteetsesdetracteurs.blogspot.com


                      • Senatus populusque (Courouve) Claude Courouve 26 septembre 2009 10:46

                        Rectif : Comme l’a écrit Jacques Derrida, «  l’accusation ...


                      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 septembre 2009 01:03

                        @ Pierrix : J’ai lu votre propos et je n’ai pas de querelle avec votre approche. Mon commentaire était au premier degré : quel que soit le souci d’objectivité, nous sommes encore trop près des événements pour que chaque document de cette nature ne soit pas instrumenté pour servir des émotions. 


                        Chaque tentative pour faire la part des choses consolide les préjugés en place et l’image composite qui deviendra l’Histoire sera évidemment révisée dans un siècle, sans garantie qu’elle ne sera pas alors simplement biaisée autrement. 

                        Quand je souligne qu’il y a eu au Canada, durant la guerre, des Français qui étaient pétainistes, non pas parce qu’ils avaient peur de la Gestapo, mais parce qu’ils croyaient que c"était la meilleure solution pour la France à cette époque, j’invite naturellement à refléchir aux millions en France qui pensaient sans doute la même chose. 

                        Il est probablement inexact de dire qu’il n’y avait alors en France que de braves résistants et de lâches collaborateurs. Difficile de comprendre la complexité de l’Histoire si on part de cette prémisse. Mais il faudra encore bien du temps avant qu’on puisse faire une film qui ne pose PAS cette hypothèse...

                        La même chose s’applique à tous les autres paramètres de ce film ... et de tout autre film historique qui a encore une valeur d’identification., et vaut donc pour Jeanne d’Arc et Vercingétorix... C’est pourquoi je vois ces films comme des roman et que, tout en croyant qu’il faudrait en faire plus, pour susciter une curiosité pour l’Histoire,je pense qu il faudrait essayer de les rendre aussi impartiaux que possible.


                         



                      • Lapa Lapa 25 septembre 2009 12:50

                        Ce documentaire a au moins le mérite de permettre un débat. Quelque soit ses défauts effectifs, il n’en reste pas moins que ça reste un programme bien plus approprié sur un chaîne publique qu’une énième série policière ou un show présenté par une vedette surpayée... Et si il a réussi à trouver une bonne audience, c’est quand même encourageant pour la suite (encore que le thème de la WWII soit assez populaire et relativement consensuel, ce qui ne sera pas forcément le cas des futurs documentaires )


                        • fouadraiden fouadraiden 25 septembre 2009 12:51

                          on attend le courage du service public sur d’autres guerres. la guerre d’Algérie par exemple. logiquement les archives devraient être encore plus fraiches les commentaires encore plus objectifs et le public français encore plus ravis de voir son savoir histoirque guerrier mis à jour.

                          Trop facile les bandes dessinées occidentales militaire où l’on voit Superman, Batman ( et son ami Robin le français ) terrasser Hitler le Joker , son berger japonais et l’imam du coin .

                           imaginez la gueule de bois de nos compatriotes si l’on devait leur montrer un doc où ils tiennent le mauvais rôle moral. Brrrrrrrrrrrrrr


                          • Hadrien Hadrien 25 septembre 2009 13:15

                            Ca fait 70 ans que la France bat sa coulpe. Vous vous prenez pour un iconoclaste mais vous n’êtes qu’un mouton bêlant à la suite d’un nombreux troupeau.

                            C’est ridicule. Ce dont la France a besoin aujourd’hui c’est de ses exemples positifs. Regardez le territoire de la France : plusieurs façades maritimes, plusieurs frontières avec des pays européens, une langue, une civilisation, une culture. Pour construire tout cela il a fallu du courage, du sang et des larmes. Plus personne ne veut participer à cette destinée aujourd’hui... Pourquoi ?

                            Parce que nous résumons l’Histoire de France à la Seconde Guerre Mondiale. C’est ce que le Grand Vainqueur de cette guerre attend de nous. Nous avons perdu toute mémoire.

                            Pourtant de Charles Martel à Hastings, de Jeanne d’Arc à De Gaulle il y aurait de quoi relever la tête. Il suffit juste d’être un peu plus équilibré : et à côté des souvenirs horribles, se souvenir aussi de ce qui a construit la France.

                            http://www.youtube.com/watch?v=KEcYAbtJcKk


                          • abdelkader17 25 septembre 2009 14:27

                            @Fouad
                            salut
                            hahahaha t’es pas très consensuel comme type,tu gâche la fête..


                          • abdelkader17 25 septembre 2009 14:28

                            correction gâches


                          • abdelkader17 25 septembre 2009 16:43

                            @Chantecler
                            non pkoi ?


                          • CAMBRONNE CAMBRONNE 25 septembre 2009 17:40

                            SALUT HADRIEN

                            TOUT JUSTE


                          • Lucien Denfer Lucien Denfer 25 septembre 2009 23:45

                            T’as raison Fouad sur ce coup là.

                            D’autant plus que la transition était facile. D’un coté de la méditerranée on fêtait la libération tandis que de l’autre coté on massacrait sauvagement ceux là même qui estimaient avoir mérité de par leur effort de guerre contre les forces de l’axe. 

                            Cruelle ironie de l’histoire car cette libération qui avait un gout de fête pour certains conservera un goût de sang et de larmes pour d’autres et sera la prémisse de l’insurrection qui mettra fin à la présence Française en Algérie. 

                            Mais comme l’ont fait remarquer certains à propos de la minimisation du rôle de la Russie (rôle pourtant incontournable), il semblerait que même devant l’histoire il n’y ait pas d’égalité, de justice ou d’équité...

                            1 tiers de vérité historique et 2 tiers de propagande et de brosse à reluire, un bon cocktail pour lessiver la cervelle de nos chères têtes blondes et brunes. 

                          • décurion 26 septembre 2009 11:08

                            Le Problème avec la guerre d’Algérie, c’est que la quasi totalité des archives sont françaises, civiles ou militaires.
                            On ne verra donc jamais de fln, tirant dans le dos de leurs compagnons, ou semant la terreur dans les villages en égorgeant leurs habitants, et on ne donnera jamais la parole aux harkis, dont certains faisaient la navettes entre fln et harka, sans pouvoir réellement choisir entre la menace ou la raison. La plupart des archives, étant restées en Algérie, il serait intéressant que l’on puisse comparer l’histoire écrite par le fln, et celle écrite au jour le jour, par les fonctionnaires, journalistes, et autres témoins.
                            Il y a bien quelques collections à la bnf, mais dérisoire en comparaison des archives produites en 130 ans d’histoire.Mais la , il s’agit de la 2 ème guerre mondiale, et donc, je n’irais pas plus loin.


                          • appoline appoline 26 septembre 2009 16:52

                            @ Fouad,

                            Comparez ce qui est comparable quand vous sortez ce genre de niaiseries. Décidément vous ne pouvez vous empêcher de nous bassiner avec votre amertume. On aurait dû vous laisser Rommel sur place pour vous occuper, ça nous aurait fait des vacances.


                          • ZEN ZEN 25 septembre 2009 13:22

                            @ Parkway
                            Moi aussi , je suis resté sur ma faim...
                            Trop d’images déjà vues
                            Certaines douteuses : la scène mille fois reprise du char français qui explose dans le Nord de la France a été reproduite telle quelle. Il s’agirait d’une image d’un film de propagande allemande vantant l’efficacité de la Blitzkrieg. Un char ne peut exploser de cette manière. Un montage de la Wehrmacht
                            La couleur n’ajoute rien
                            Au lieu de recycler les images, on ferait mieux de les penser
                            En ce qui concerne le financement du Reich, voici un point de vue intéressant, une étude d’un historien belgo-canadien
                            Le n° de Télérama de la semaine dernière fait une excellent critique


                          • Hadrien Hadrien 25 septembre 2009 13:05

                            Ce documentaire est tristement conforme aux attentes américanistes de l’époque : l’Histoire commence à la 2de guerre mondiale et finit avec la défaite morale de la France et de nombreux pays européens. Bientôt les documentaires sur les guerres de décolonisation, j’ai hâte.

                            On voit les ravages que cela peut produire sur des esprits faibles, adeptes des concours de victimisation et qui crient avec les loups, haro sur la France.

                            Bref, on ressasse toujours les mêmes sujets... Quelle est donc cette société qui n’est capable que de battre sa coulpe, encore et encore, ad nauseam ?

                            La France c’est 2000 ans d’Histoire, son lot d’horreurs comme toute nation, ni plus ni moins, mais aussi son lot de gloire, de culture, et de civilisation.

                            A quand un documentaire sur les Carolingiens, sur les Capétiens, sur la littérature française, à quand un documentaire sur Saint Louis ? A quand un documentaires sur le soleil d’Austerlitz ?
                            A quand un documentaire sur l’héritage culturel que la France a laissé au monde ? En un mot comme en 100, quand va-t-on choisir les éléments fédérateurs de notre Histoire pour nous rassembler autour d’une destinée commune ?

                            Les tristes sires qui s’arrêtent au XXème siècle n’ont pas de mémoire. Ils ont choisi l’autodafé des 2000 ans qui précèdent.


                            • monbula 25 septembre 2009 14:12

                              Merci Hadrien de penser positif et marre d’entendre des faux historiens nous débiter les mêmes poncifs et bien sûr chacun s’en arrangeant à son oreille.


                            • pierrix 25 septembre 2009 13:05

                              « imaginez la gueule de bois de nos compatriotes si l’on devait leur montrer un doc où ils tiennent le mauvais rôle moral »

                              Mais ça existe depuis longtemps, les livres, les documentaires et les films sur la guerre d’Algérie. 
                              Voir les bouquins de Charles-Robert Ageron, de Guy Pervillé (que j’ai eu à la Fac voici près de 20 ans : on enseignait déjà l’histoire de la guerre d’Algérie en 1990...), un certain nombre de films déjà anciens comme Avoir 20 ans dans les Aurès (1972), RAS (1973) ou plus récemment Mon Colonel (2006).
                              Et quelques documentaires de temps en temps sur ARTE qui parlent de choses connues depuis longtemps, comme la torture et les massacres de populations civiles.


                              • fouadraiden fouadraiden 25 septembre 2009 14:10

                                mais non malheureux , là on est à 20H30 devant la télé pas dans une salle à thèses. on ne va quand meme pas emmerder les gens, confortablement installés chez eux , à décrypter les images de la seconde guerre en image .

                                juste un bon film de propagande ds lequel on repère tres vite le héros des méchants.


                                comprendre la logique des intentions c’est tjrs un vrai bordel.

                                pr les bouquins, oui je sais , on trouve même des livres écrits par des chinois.

                                Avec un bon pop-corn le film passait mieux. et très bon pour le moral des français.


                              • pierrix 25 septembre 2009 14:34

                                Rien compris à ton commentaire, désolé...


                              • ZEN ZEN 25 septembre 2009 13:24

                                Voici un lien vers l’article de Télérama

                                Sous les images, la propagande ?
                                -A propos d’Apocalypse-

                                Les images semblent porter en elles-mêmes leur propre vérité, mais on peut leur faire dire n’importe quoi.
                                _________Arrêt sur images

                                Au lieu de réchauffer des images, il s’agirait d’abord de les penser

                                « Plus les images jouent la naïveté, plus elles sont mensongères » (L Hansen Love)
                                _________________

                                -Les images d’archives peuvent-elles mentir ? :


                                • Radix Radix 25 septembre 2009 14:03

                                  Bonjour Zen

                                  J’ai parcouru tes liens avec intérêt et je suis d’accord surtout avec le dernier.

                                  Ce qui me gêne dans ce dernier opus sur la seconde guerre mondiale ce ne sont pas les images mais les commentaires !

                                  Pratiquement toutes les images ont été tournées par les services cinématographiques des différentes armées pour servir les propagandes réciproques, seul le commentaire qui en est fait est important aujourd’hui !

                                  Alors quand le commentaire se met à ce point au niveau de la propagande de l’époque je crie à l’escroquerie !

                                  Radix


                                • monbula 25 septembre 2009 14:15

                                  Les images d’archives peuvent-elles mentir ? :

                                  Et pourquoi pas ? Tout dépend du rayon d’archivage et de l’historien qui les commentent.


                                • ZEN ZEN 25 septembre 2009 16:53

                                  Bonjour Radix
                                  Le commentaire est défaillant surtout au niveau de ses silences,du manque de mise en perspective, de contextualisation
                                  Mais , pour le grand public , il faut faire simple...


                                • COLRE COLRE 25 septembre 2009 14:03

                                  @wesson aurait aimé un cours d’histoire avec des explications professorales…

                                  @Internaute a eu peur de la propagande et n’a pas regardé…

                                  @morice n’a pas retrouvé sa propagande à lui dans ce film et trouve ça scandaleux…

                                  @taktak se plaint de la mauvaise qualité historique…

                                  @Radix a été déçu du commentaire indigent…

                                  @fouad a trouve qu’on n’a pas parlé de la guerre d’Algérie…

                                  @Hadrien pense que la guerre n’est pas assez positive…

                                  @parkway regrette qu’il n’y ait pas eu plus de 6 épisodes…

                                  @ZEN n’a rien appris, il a déjà tout vu…

                                  @La plupart n’ont pas regardé les 6 épisodes…

                                  Sinon, 2 ou 3 intervenants (dont moi) ont aimé, ont appris, et se sont réjouis que la Télé publique aient su attirer 3 mardi de suite des millions de téléspectateurs qui d’habitude regardent les Experts en sirotant du Coca Cola…

                                  Ces qques intervenants (de même que l’auteur) félicitent la télé publique et les auteurs de cette oeuvre ambitieuse et réussie.


                                  • fouadraiden fouadraiden 25 septembre 2009 14:20

                                     on déplore le manque de courage , Clore . trouvez la guerre que vs voudrez., pour ça.

                                     je crois qu’en ce moment chez vs on parle des Harkis.....

                                    Que le service public , si fier avec Apocalypse, tente ce sujet à 20H30 , juste pour voir...


                                  • abdelkader17 25 septembre 2009 16:50

                                    @Colre
                                    l’histoire du monde ne se résume pas à la deuxième guerre mondiale et la shoah,on en bouffe à l’année,c’est une histoire amnésique, sujette à falsifications et omissions.


                                  • COLRE COLRE 25 septembre 2009 17:22

                                    abdel, 

                                    Personne ne vous demande de regarder les émissions sur un événement mineur de l’histoire du monde qui a fait 50 millions de morts
                                    Un détail en effet par rapport au génocide de 1400 morts de Gaza, sujet à votre goût et on ne peut plus crucial que l’on « bouffe toute l’année » sur AV selon votre si sympathique expression qui vous ressemble tellement…



                                  • le-Joker le-joker 25 septembre 2009 17:33

                                    ah mais ne surtout pas parler de 39/45 Abdel est déçu qu’Hitler n’est pas pu finir le travail commencé. Et puis 6 millions de juifs qu’est-ce par rapport à 1400 Palestiniens ?

                                    Exactement les mêmes comme par hasard musulmans qui applaudissent en classe en France à l’évocation des massacres de juifs pendant les cours ou qui se font porter malades lorsque le programme scolaire aborde la shoa comme l’a rapporté un recteur d’académie.
                                    Ne surtout pas y voir de point commun entre les deux smiley

                                  • abdelkader17 25 septembre 2009 18:11

                                    @Joker et Colre
                                    je ne suis pas contre que l’on parle de la seconde guerre mondiale, ce qui me dérange par contre ce sont les omissions de ses conséquences quant au sort du peuple palestinien et le bouleversement que la création de l’entité criminelle sioniste fait peser sur le sort de la région.


                                  • le-Joker le-joker 25 septembre 2009 18:41

                                    Mon pauvre Abdel ce n’est pas la création de l’entité criminelle sioniste qui a eu lieu mais la création de l’état d’Israël que tout peuple et tout être humain aurait dû accueillir sans sourciller quand la Palestine qui n’existait d’ailleurs pas n’était qu’un vulgaire banc de sable.

                                    Non content de les rejeter la quête des musulmans n’a été que de vouloir « jeter le peuple juif à la mer » en d’autres mots les massacrer avec ses alliés historiques et les guerres perdues que nul n’ignore.
                                    Tu les as oublié Abdel ? Tu as oublié qui a eu ce sentiment belliqueux dés la création d’Israël ?
                                    Certains n’oublient pas Abdel, ton discours même si tu le masques derrière le mot « sioniste » ne trompe personne sur tes intentions et tes souhaits profonds.
                                    Nul n’est dupe de ton discours mal dégrossi qui tente d’amalgamer la crise, la misère humaine, la détresse de la société et de les faire peser sur un seul et unique peuple sans avoir jamais le moindre mot à l’égard des régimes islamistes qui répandent la terreur partout où ils sont installés et dont tu absous les actes terroristes les plus abominables sous prétexte de ton antisionisme de façade. quand bien même tes frères musulmans en seraient les victimes. Tant que cela est au nom d’Allah ton humanisme a la vue courte et déformée.
                                    Ton discours c’est un peu le Mein Kampf revu et corrigé à la sauce 21ème siècle.

                                  • abdelkader17 25 septembre 2009 18:46

                                    @Joker
                                    on ne vous empêche pas de donner votre terre et vos biens à ces fanatiques mr le philosioniste.


                                  • fouadraiden fouadraiden 25 septembre 2009 19:17


                                    Abdel, faut croire que le Joker était avec nous en classe durant les tentatives de cours d’histoire. sinon comment il a fait sinon pour deviner nos comportements ...hahahha huhiii


                                    *je blague


                                  • Roquettesyntaxe 25 septembre 2009 14:20

                                    Est-il possible qu’une série documentaire pervienne à restituer toute la complexité d’un tel comflit et à satisfaire les attente de tous les ublic, vieux comme jeunes, novices comme avertis ? Evidemment, c’est impossible.

                                    Est-ce parce que les images sont de vraies images d’archives en noir et blanc qu’elle ne mentent pas ? Evidemment pas.

                                    Contrairement à la plupart des commentaires, cet article ne rentre pas dans un débat sur la qualité intrinsèque de ce reportage mais souligne le fait qu’il ait permis de parler à un public large qu’on suppose non initié et aux jeunes qu’on suppose plus ignorant de cette période (à mon avis à tort mais c’est une autre débat).

                                    ce succès et surtout l’assurance que des fonds seront débloqués pour produire d’autres documentaires sur d’autres sujets avec des approches un peu plus pointues et c’est ça la vraie bonne nouvelle de « Apocalypse ».

                                    En ce sens, le service public à jouer sont rôle qui consiste notamment à tirer le niveau moyen vers le haut.

                                    Un grand bravo donc, même si il faut quand même souligner la prétention totalement déplacée de ce film. Cette présentation des choses qui consiste à faire comme si il n’existait aucun travail sérieux et de qualité avant Apocalypse et une sâle habitude du service public en matière d’émissions historiques (cf. la présentation de la « Shoah par balle » comme un scoop par Elise Lucet dans son émission). Les vrais chercheurs peuvent à juste titre se sentir méprisés par cette approche des choses.


                                    • COLRE COLRE 25 septembre 2009 14:36

                                      Bonnes remarques, Roquettesyntaxe : bien sûr qu’une entreprise comme celle d’Apocalypse serait irréalisable au cas où on aurait voulu y voir LA vérité de la deuxième guerre mondiale !

                                      Attaquer la série sous prétexte qu’elle n’est pas « parfaite » ou qu’elle est subjective est une ânerie sans nom.

                                      Je redirais, comme vous : bravo à cette entreprise.

                                      Pour ce qui est de la publicité annonciatrice de la série… bon, ben : c’est de la publicité, quoi, rien de plus. Mais je dirais qu’elle était excellente. Je regarde peu la télé, et j’ai fini par être happée par le buzz annonçant cette série d’émissions. Du coup, j’ai regardé. 

                                      Pour une fois qu’une publicité sert vraiment à qque chose d’utile !

                                      C’est stupide de critiquer le produit à cause de la publicité qui le fait vendre : le produit est bon ou n’est pas bon. Point. Là, il était bon.


                                    • Triodus Triodus 25 septembre 2009 15:42

                                      Bah.. Il y a bientot 20 ans, « Propaganda » sur La Sept (ancêtre d’Arte) et « Histoire Parallèle » faisaient bien mieux. A rediffuser illico !


                                      • Radix Radix 25 septembre 2009 16:17

                                        Merci Triodus

                                        Je ne me souvenais plus du titre de cette excellente émission.

                                        Comme quoi certains incultes qui s’esbaudissent de voir le « service public » faire oeuvre historique avec Apocalypse manquent singulièrement de mémoire, à moins qu’ils ne l’aient pas vue !

                                        Radix


                                      • fouadraiden fouadraiden 25 septembre 2009 15:49


                                         Pour la troisième guerre mondiale le documentaire a destination du public français et autres vainqueurs en puissance aura comme nom  : Eschatologie .
                                         
                                        ne reste plus qu’à distribuer les rôles des gentils. car les méchants on les connaît toujours à l’avance ici.


                                        lol


                                        • A. Nonyme A. Nonyme 25 septembre 2009 16:47

                                          @ COLRE : j’adhère à 100%. Je n’ai pas regardé cette émission pour y trouver des vérités historique que par ailleurs tout le monde est censé connaître, mais profiter d’un remarquable travail avec des images récupérées au 4 coins du monde.

                                          @ MORICE : non, rien, mais vraiment rien. Pour un prof d’histoire....

                                          @ FOUAD : que signifie votre drapeau ? J’ai aperçu, il me semble, le même porté par des « fous de dieu » encagoulés.


                                        • Gazi BORAT 25 septembre 2009 18:44

                                          What’s written on the flag ?

                                          « There’s no god but God and Muhammad’s His messenger.. »

                                          GazI BoraT


                                        • fouadraiden fouadraiden 25 septembre 2009 19:30


                                          Bonsoir Gazi,

                                          Ne délivrons pas au gd public les hiéroglyphes de mon drapeau de pirates
                                          d’ailleurs Mr anonyme cherche plutôt le sens de l’inscription , je crois.


                                          @ Anonyme
                                           oui mais en quoi serai- je responsable de vos cagoulés musulmans ? l’étiez -vs hier des fous qui torturaient en arborant fièrement le drapeau tricolore( et eux étaient sous les ordres de la hiérarchie militaire qui représentait l’Etat ) ?


                                        • A. Nonyme A. Nonyme 25 septembre 2009 22:04

                                          Merci Gazi. Dommage que cela semble ne pas supporter une traduction en français. Curieux...


                                        • Julien Gautier 25 septembre 2009 16:39

                                          Personnellement, j’aimais bcp Histoire parallèle. Outre « Nuremberg à Nuremberg » de Rossif, je vous recommanderais également le documentaire « Mein kampf » d’Erwin Leiser (1959). Mais l’intérêt d’Apocalypse est de s’adresser à un autre public qui n’était pas né il y a 20 ans... Il ne sert à rien de pleurer sur la médiocrité des programmes de télévisions actuels pour tirer à vue dès qu’un documentaire sur cette période est diffusé en prime time.


                                          • Triodus Triodus 25 septembre 2009 16:46

                                            Je vous l’accorde à 100%, c’est déjà remarquable de ne pas avoir été diffusé à 0h55.

                                            Cordialement,
                                            T.


                                          • snoopy86 25 septembre 2009 17:10

                                            Egalement remarquable diffusé il y a peu sur Arte : «  The War »

                                            http://fr.wikipedia.org/wiki/The_War


                                          • Yohan Yohan 25 septembre 2009 17:17

                                            Bravo pour cette émission qui au moins en aura sorti quelqu’uns de secret story et des séries US


                                            • le-Joker le-joker 25 septembre 2009 17:18

                                              Ce documentaire est très utile à plus d’un titre n’en déplaise à ceux qui ont tout vu tout entendu et bien évidemment tout compris et qui viennent se cirer le mou sur Agoravox sans la moindre humilité et surtout sans s’interroger sur le niveau de culture qui règne en France d’une manière générale. Faire face à l’abrutissement des secret story ou autres merdes télévisuelles est un défi de nos jours tellement les émissions sont décérébrantes et totalement inutiles.


                                              De plus il est toujours bon de rappeler les horreurs de la guerre quand des Abdelkader pour ne citer que lui vomit sa haine des juifs en permanence avec les effets que nous connaissons tous pendant cette triste période historique. Quand ce mouvement prend forme dans les jeunesses musulmanes comme le prône le Coran depuis 1400 ans (oui on sait Abdelkader tu n’es pas anti juifs juste anti sionistes hahaha) et que nous voyons cette haine s’étendre de plus en plus comme aux pires heures qui ont précédées 39/45, il est toujours bon de revoir les images des ghettos et de rappeler ce qu’a subit ce peuple pendant cette période.


                                              • idaho idaho 25 septembre 2009 17:44

                                                bah pour ce qui est des faits militaires, il en manque pourtant plus d’un.

                                                Exemples qui me viennent en tête :
                                                -la Royal Air Force fabriquait des leurres en position sur leurs bases pour faire croire aux allemands que leur flotte était encore capable de repousser la Luftwaffe alors que c’était faux à l’époque où Hitler envisageait d’envahir les îles britanniques.
                                                -Opération Market Garden en Hollande


                                                • pierrix 25 septembre 2009 18:02

                                                  @le-joker :
                                                  Nous sommes sur la même longueur d’onde. C’est pour le grand public, ça ne parle pas de tout (si on veut aller plus loin, ce n’est pas la production historique qui manque à propos de la Seconde Guerre Mondiale), c’est même superficiel, mais c’est un documentaire bien fait qui prend en compte les apports de la recherche historique des 20 dernières années.
                                                  Et qui nous rappelle en couleur ; entre autres, bien calés dans nos fauteuils, le calvaire des 20 millions de victimes du régime nazi, et le caractère unique des usines d’assassinat de masse qui ont englouti l’essentiel des communautés ashkénazes d’Europe centrale en 2 ans à peine (la liquidation des 300 000 Juifs de Hongrie à Auschwitz-Birkenau a pris moins de 3 mois).


                                                  • Yohan Yohan 25 septembre 2009 22:20

                                                    Je ne comprends pas cette polémique sur la colorisation. Pour ma part au contraire, je dirai que la colorisation nous rend l’évènement moins abstrait, moins distant. 
                                                    En général, j’aime bien le noir et blanc, mais rapporté à l’histoire, le noir et blanc rend l’évènement moins palpable, presque cinématographique, voire irréel. La colorisation est selon moi la raison principale du succès d’Apocalypse.


                                                  • Gazi BORAT 25 septembre 2009 18:41

                                                    La deuxième guerre mondiale n’a pas finit de faire couler de l’encre ni de générer des documentaires comme « Apocalypse », et c’est tant mieux..

                                                    L’évènement, est complexe et fut longtemps simplifié par deux visions antagonistes correspondant aux deux camps en présence durant la Guerre Froide..

                                                    Il y eut ainsi une version « atlantiste » et une version pro-soviétique.. La vérité des faits doit se trouver quelque part entre les deux..

                                                    Aujourd’hui, les Historiens ont plus de champ libre..

                                                    gAZi bORAt


                                                    • Annie 25 septembre 2009 21:11

                                                      Pourquoi pas un cahier des charges à l’anglaise (Aïe, j’ai prononcé le mot fatidique), avec un pourcentage bien établi de documentaires, films français (de toute évidence pour la France), créations etc, etc. soumis à un appel d’offres.

                                                      Pour la petite histoire, un documentaire de Carlton television, une chaîne de télévision anglaise privée soumise à un appel d’offres a diffusé un reportage « Death on the Rock », sur l’exécution (je ne suis pas sure qu’il y ait des mots plus appropriés) des membres de l’IRA à Gilbratar selon la politique décidée officieusement par Mme Thatcher et qui s’appelait « shoot to kill » ( qui veut dire en gros que si vous tirez, ne ratez pas votre cible, parce que dans notre scénario il n’y a pas de survivants) . A l’époque Carlton était une chaîne privée qui pouvait perdre et qui a perdu à la suite de ce reportage sa franchise.

                                                      Mais cela reste dans l’histoire du journalisme un des plus grands et remarquables exemples de professionnalisme de la part des journalistes, des éditeurs et des directeurs de la chaîne qui ont pris un risque incalculable pour faire la lumière sur ce qui s’était passé.


                                                      • moebius 25 septembre 2009 21:37

                                                        et oui évidemment il y’a de la mise en scéne dans ce genre de documentaire..elle étaient destinées à qui et a quoi la plupart de ces images ?...ça m’énerve pas trop, moi...


                                                        • tonton 26 septembre 2009 10:49

                                                          je vois que les votes sur les posts ont à nouveau été « truqués » pendant la nuit
                                                          comme si l’audimat était + fort à 3h du mat’ qu’en pleine après-midi ... smiley
                                                          n’importe quoi ...

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Julien Gautier


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