Plus généralement, l’immense majorité des documentaires sont produits par des sociétés privées. Avec pour particularité française que l’obtention d’une subvention est quasi obligatoire. D’où intervention des différents comités de lecture. Ce qui fait que la production réellement privée est quasi inexistante en France. En d’autres termes, le privé est soumis au diktats d’institutions bien publiques ou para-publiques. Il faut dire que le prix payé par les chaines (le diffuseur) est insuffisant pour financer même un doc médiocre.
Ensuite, produire avec pour base des archives est sans risque : on sait pour quelles images on paye. Le produit sera aussi rentable à la vente : pas de VO, refaire la voix off, c’est tout bon, pas cher.
Alors, « l’honneur de la télé publique ».... calmez vous.
Il y a des raisons à la médiocrité de l’ensemble de la production française de documentaires, qui sont d’ailleurs presque les mêmes que les raisons de la médiocrité du cinéma français : 200 films par an pour un public potentiel de 70 millions d’habitants en France, 400 films par an au USA pour un public potentiel de..... Les subventions arrosent une multitude de petits films sans envergure, taillés pour plaire aux comités de lecture.
Normal que la médiocrité soit au rendez-vous. Vous avez ce que vous méritez.