La justice est un leurre pour les petites gens et son fonctionnement le démontre chaque jour que Dieu fait. La fiction apparaît nettement entre la théorie apprise dans les bancs des facultés et la pratique qui sort de l’ordinaire. Les puissants sont très bien défendus, y compris par les magistrats qui s’identifient au monde de la dorure ou par accointance atavique. La cour de cassation n’échappe pas à cette arègle non écrite de l’attraction de la proximité et de l’aura. Les filtres mis en place par le gouvernement socialiste et qui ont été présentés comme une volonté de freiner l’engorgement des dossiers judiciaire offre l’opportunité de rejeter des dossiers après une simple lecture (admission ou non admission, si tant est qu’elle a été faite. L’aide juridictionnelle passe aussi par le filtre du moyen sérieux alors que le dossier ne comporte pas de moyens développés. C’est une manière de décourager les pauvres gens ou les roturiers de saisir la cour ou le BAJ pour ce que les magistrats perçoivent comme de simples broutilles.
Le plus beau, c’est que l’accès au juge est un droit qui se base sur les principes d’égalité des citoyens devant la loi et devant le droit, et que les filtres mis en place contredisent.
S’ajoute à celà l’existence d’un monopole d’avocats aux conseils dont l’assistance est très onéreuses, pour ne pas dire dissuasive.
Il existe encore de nos jours de nombreuses règles dans le code de procédure pénale qui infirment les beaux principes et les dispositions de le convention européenne de sauvegarde et des droits de l’homme.
La partie visible est souvent belle et attrayante, mais la partie cachée qui est le coeur du système est terriblement opaque pour ne pas dire noire.